ENGLISH FOLLOWS |
Dieu a donné aux humains la domination sur la terre, faisant ainsi de nous des intendants de la création alors que nous travaillons avec lui dans son acte continu de création.
Nous devons constamment considérer comment nos actions glorifient ou nuisent à ce don merveilleux que Dieu nous a confié. C’est une question à multiples facettes, qu’il ne faut pas trop simplifier.
Avec une vocation à glorifier toute vie qui inclut le respect de l’inviolabilité et de l’intégrité de la vie, l’homme se trouve en présence de toutes les autres créatures de Dieu. Nous pouvons et sommes obligés de les mettre à notre propre service et d’en profiter, mais notre domination sur le monde exige l’exercice de la responsabilité. Ce n’est pas une liberté d’exploitation arbitraire et égoïste. Toute la création a de la valeur et est « bonne » aux yeux de Dieu. C’est un merveilleux défi lancé à l’intellect humain. – 112, 113, Compendium de la doctrine sociale de l’Église.
Vivre notre vocation à être les protecteurs de l’œuvre de Dieu est essentiel à une vie de vertu : ce n’est pas une option ou aspect secondaire de notre expérience chrétienne.
-23, 217, Laudato Si’
Le Livre de la Genèse nous donne certains fondements de l’anthropologie chrétienne, dont le sens de l’activité humaine dans le monde, qui est lié à la découverte et au respect des lois de la nature que Dieu a inscrites dans l’univers créé, afin que l’humanité puisse vivre en elle et en prendre soin selon la volonté de Dieu. – 37, Compendium de la doctrine sociale de l’Église.
Changement climatique
Il y a urgence sur cette question. Chaque pape depuis au moins Paul VI a écrit sur notre besoin de passer à une utilisation plus responsable de la terre et de ses abondantes ressources. L’Église accepte que ce besoin soit maintenant urgent.
« Un consensus scientifique très solide indique que nous assistons actuellement à un réchauffement inquiétant du système climatique… L’humanité est appelée à reconnaître la nécessité de changements de mode de vie, de production et de consommation, afin de combattre… du moins les causes humaines qui produisent ou aggravent ce. Il est vrai qu’il existe d’autres facteurs, mais plusieurs études scientifiques indiquent que l’essentiel du réchauffement climatique de ces dernières décennies est dû à la forte concentration de gaz à effet de serre émis principalement par l’activité humaine. – Pape François, Laudato si’, –23
Ressources énergétiques
Le bon intendant ne permet pas que les ressources qui lui sont confiées restent en jachère ou ne produisent pas leur fruit, ni ne les gaspillent ni ne les détruisent (Matthieu 25 : 14-30). Au contraire, il les utilise de manière responsable, pour les desseins du Seigneur, pour réaliser leur augmentation afin qu’il puisse jouir de son gagne-pain et pourvoir au bien de sa famille, de ses descendants et de ses voisins.
La relation de l’humanité avec la création et les créatures de la terre “exige l’exercice de la responsabilité, ce n’est pas une liberté d’exploitation arbitraire et égoïste”. – 115, Compendium de la doctrine sociale de l’Église
L’une des questions les plus prioritaires en économie est l’utilisation des ressources, c’est-à-dire de tous les biens et services auxquels les sujets économiques – producteurs et consommateurs dans les sphères privées et publiques – attribuent une valeur en raison de leur utilité inhérente dans les domaines de la production. et consommation… Les ressources de la nature sont quantitativement rares, ce qui signifie que chaque sujet économique individuel, ainsi que chaque société individuelle, doit nécessairement élaborer un plan pour leur utilisation de la manière la plus rationnelle possible, suivant la logique dictée par le « principe d’économiser. » – 346, Compendium de la doctrine sociale de l’Église
En raison des puissants moyens de transformation offerts par la civilisation technologique, il semble que l’équilibre entre l’homme et l’environnement ait atteint un point critique… Une conception réductionniste s’est rapidement répandue, partant du présupposé — jugé erroné — qu’une quantité infinie d’énergie et de ressources sont disponibles, qu’il est possible de les renouveler rapidement, et que les effets négatifs de l’exploitation de l’ordre naturel peuvent être facilement absorbés… – 461, 462, Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église
Conservation et développement durable
La protection de l’environnement représente un défi pour toute l’humanité. Il s’agit d’un devoir commun et universel, celui de respecter un bien commun, destiné à tous, en interdisant à quiconque d’utiliser « impunément les différentes catégories d’êtres, vivants ou inanimés — les animaux, les végétaux, les éléments naturels — simplement comme on veut, selon ses propres besoins économiques.
La responsabilité de l’environnement, patrimoine commun de l’humanité, s’étend non seulement aux besoins du présent mais aussi à ceux de l’avenir… C’est une responsabilité que les générations présentes ont envers celles de demain… Une bonne compréhension de l’environnement… en même temps …ne doit pas absolutiser la nature et la placer au-dessus de la dignité de la personne humaine elle-même. Dans ce dernier cas, on peut aller jusqu’à diviniser la nature ou la terre, comme on le voit volontiers dans certains mouvements écologistes qui cherchent à conférer à leurs croyances un statut institutionnel garanti internationalement. – 346, 461-463, Compendium de la doctrine sociale de l’Église
Diversité des espèces et faune
L’homme et la femme se trouvent aussi en présence de toutes les autres créatures. Ils peuvent et sont obligés de les mettre à leur propre service et d’en jouir, mais leur domination sur le monde exige l’exercice de la responsabilité, ce n’est pas une liberté d’exploitation arbitraire et égoïste. Toute la création a de la valeur et est « bonne » aux yeux de Dieu, qui en est l’auteur. L’homme doit découvrir et respecter sa valeur. C’est un merveilleux défi lancé à son intelligence, qui doit l’élever comme sur des ailes vers la contemplation de la vérité de toutes les créatures de Dieu, c’est-à-dire la contemplation de ce que Dieu voit de bon en elles. L’homme doit reconnaître toutes les créatures de Dieu pour ce qu’elles sont et établir avec chacune d’elles une relation de responsabilité. – 113, Compendium de la doctrine sociale de l’Église
« Chacune des diverses créatures, voulue dans son être propre, reflète à sa manière un rayon de la sagesse et de la bonté infinies de Dieu. L’homme doit respecter la bonté particulière de chaque créature, éviter toute utilisation désordonnée des choses qui serait un mépris du Créateur et entraînerait des conséquences désastreuses pour l’être humain et son environnement. – 339, Catéchisme de l’Église catholique
C’est une responsabilité qui doit mûrir sur la base de la dimension globale de la crise écologique actuelle… Cette perspective prend une importance particulière lorsque l’on considère, dans le cadre des relations étroites qui lient les différentes parties de l’écosystème, la valeur environnementale de la biodiversité, qui doit être maniée avec sens des responsabilités et adéquatement protégée… -466, Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église
ENGLISH |
God gave humans dominion over the earth, thereby making us stewards of creation as we work with Him in His continuing act of creation.
We must constantly consider how our actions glorify or harm this wonderous gift God has entrusted to us. This is a multi-faceted question, which must not be over-simplified.
With a vocation to glorify all life which includes respect for the inviolability and integrity of life, humans find themselves in the presence of all God’s other creatures. We can and are obliged to put them at our own service and to enjoy them, but our dominion over the world requires the exercise of responsibility. It is not a freedom of arbitrary and selfish exploitation. All of creation has value and is “good” in the sight of God. This is a marvelous challenge to human intellect. – 112, 113, Compendium of the Social Doctrine of the Church.
Living our vocation to be protectors of God’s handiwork is essential to a life of virtue:
it is not an optional or secondary aspect of our Christian experience.
-23, 217, Laudato Si’
The Book of Genesis provides us with certain foundations of Christian anthropology, including the meaning of human activity in the world, which is linked to the discovery and respect of the laws of nature that God has inscribed in the created universe, so that humanity may live in it and care for it in accordance with God’s will. – 37, Compendium of the Social Doctrine of the Church.
Climate Change
There is urgency to this issue. Every Pope since at least Paul VI has written of our need to shift to a more responsible use of the earth and its abundant resources. The Church accepts that that need is now urgent.
“A very solid scientific consensus indicates that we are presently witnessing a disturbing warming of the climatic system… Humanity is called to recognize the need for changes of lifestyle, production and consumption, in order to combat… at least the human causes which produce or aggravate it. It is true that there are other factors, yet a number of scientific studies indicate that most global warming in recent decades is due to the great concentration of greenhouse gases released mainly as a result of human activity. – Pope Francis, Laudato si’, –23
Energy & Resources
The good steward neither allows the resources entrusted to him to lie fallow or to fail to produce their proper fruit, nor does he waste or destroy them (Matthew 25:14-30). Rather, he uses them responsibly, for the Lord’s purposes, to realize their increase so that he may enjoy his livelihood and provide for the good of his family, his descendants, and his neighbors.
Humanity’s relationship with creation and the creatures of the earth “requires the exercise of responsibility, it is not a freedom of arbitrary and selfish exploitation.” – 115, Compendium of the Social Doctrine of the Church
One of the higher priority issues in economics is the utilization of resources, that is, of all those goods and services to which economic subjects — producers and consumers in the private and public spheres — attribute value because of their inherent usefulness in the areas of production and consumption… Resources in nature are quantitatively scarce, which means that each individual economic subject, as well as each individual society, must necessarily come up with a plan for their utilization in the most rational way possible, following the logic dictated by the “principle of economizing.” – 346, Compendium of the Social Doctrine of the Church
Because of the powerful means of transformation offered by technological civilization, it seems that the balance between man and the environment has reached a critical point… A reductionistic conception quickly spread, starting from the presupposition — which was seen to be erroneous — that an infinite quantity of energy and resources are available, that it is possible to renew them quickly, and that the negative effects of the exploitation of the natural order can be easily absorbed… – 461, 462, Compendium of the Social Doctrine of the Church
Conservation & Sustainable Development
Care for the environment represents a challenge for all of humanity. It is a matter of a common and universal duty, that of respecting a common good, destined for all, by preventing anyone from using “with impunity the different categories of beings, whether living or inanimate — animals, plants, the natural elements — simply as one wishes, according to one’s own economic needs.”
Responsibility for the environment, the common heritage of mankind, extends not only to present needs but also to those of the future… This is a responsibility that present generations have towards those of the future… A correct understanding of the environment… at the same time…must not absolutize nature and place it above the dignity of the human person himself. In this latter case, one can go so far as to divinize nature or the earth, as can readily be seen in certain ecological movements that seek to gain an internationally guaranteed institutional status for their beliefs. – 346, 461-463, Compendium of the Social Doctrine of the Church
Species Diversity & Wildlife
Man and woman find themselves also in the presence of all the other creatures. They can and are obliged to put them at their own service and to enjoy them, but their dominion over the world requires the exercise of responsibility, it is not a freedom of arbitrary and selfish exploitation. All of creation has value and is “good” in the sight of God, who is its author. Man must discover and respect its value. This is a marvellous challenge to his intellect, which should lift him up as on wings towards the contemplation of the truth of all God’s creatures, that is, the contemplation of what God sees as good in them. Man must recognize all of God’s creatures for what they are and establish with each of them a relationship of responsibility. – 113, Compendium of the Social Doctrine of the Church
“Each of the various creatures, willed in its own being, reflects in its own way a ray of God’s infinite wisdom and goodness. Man must respect the particular goodness of every creature, to avoid any disordered use of things which would be in contempt of the Creator and would bring disastrous consequences for human beings and their environment.” – 339, Catechism of the Catholic Church
It is a responsibility that must mature on the basis of the global dimension of the present ecological crisis… This perspective takes on a particular importance when one considers, in the context of the close relationships that bind the various parts of the ecosystem, the environmental value of biodiversity, which must be handled with a sense of responsibility and adequately protected… – 466, Compendium of the Social Doctrine of the Church
ENGLISH FOLLOWS |
Le parti précise que durant son mandat il a :
– proposer une feuille de route réaliste et bien financée pour atteindre les objectifs québécois de réduction des gaz à effet de serre d’ici 2030, incluant l’accent mis sur l’électrification grâce à la capacité du Québec à produire de l’énergie propre. Plus de 7,6 milliards de dollars doivent être alloués à cet effort au cours des 5 prochaines années
– annoncé la fin de la prospection et de la production de gaz naturel et de pétrole au Québec et adopté un projet de loi correspondant à l’Assemblée nationale, devenant ainsi la première administration en Amérique du Nord et la troisième au monde à le faire
Changement climatique
Le parti prône :
– au regard des grands objectifs de réduction des émissions de GES retenus par la communauté internationale, favoriser l’innovation dans les domaines de la technologie et de la réglementation
Espèces, diversité et faune
Le parti prône :
– une protection efficace des écosystèmes fragiles qui jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les GES, dans la prévention des inondations et la préservation de la faune et de la flore
Ressources énergétiques
Le parti prône :
– puisque l’énergie propre exportée par le Québec se substitue à l’énergie produite par le gaz, le charbon et les installations nucléaires, évitant l’émission de milliers de tonnes de GES et représentant la contribution la plus importante de la province à la lutte contre les changements climatiques, faisant de l’exportation d’énergie une priorité
– mettre à jour les codes du bâtiment pour promouvoir l’adoption de nouveaux produits et méthodes ayant des performances d’économie d’énergie plus élevées dans les nouvelles constructions
– améliorer la prévisibilité des droits de coupe pendant au moins trois ans, ainsi que de meilleurs programmes d’aménagement du territoire et de soutien forestier. Cela aidera à établir un consensus et encouragera la sélection des meilleures zones de coupe et stratégies de développement
– reconnaître le rôle clé joué par les forêts dans la lutte contre le changement climatique et harmoniser la réglementation environnementale
– mise en place d’un environnement législatif, réglementaire et tarifaire stable pour les projets miniers, y compris l’accélération des projets miniers en démarrage. Les exigences environnementales demeureront, mais l’approbation sera accélérée et regroupée au sein d’un processus unique
– modification du processus de calcul des imprévus de remédiation, pour réduire les coûts initiaux des mines, tout en s’assurant que le montant provisionné couvrira toujours les coûts de remédiation
– réviser les sommes d’argent perçues sur les baux de villégiature pour assurer l’entretien des principaux chemins forestiers, non seulement dans les chemins de coupe contrôlés mais partout
– veiller à ce que l’augmentation des prix des baux de villégiature ne dépasse pas l’inflation et mettre fin aux augmentations de taux “vertigineuses” des dernières années
Le développement durable
Le parti prône :
– adoption de politiques conformes aux principes de consommation d’énergie responsable et de développement durable
– mettre à jour les usines de tri et le cadre réglementaire pour aider à monétiser les matières recyclées et réduire le détournement vers l’enfouissement, notamment faire de Recyc-Québec un acteur important dans l’atteinte de l’objectif zéro déchet
– prendre des mesures concrètes pour promouvoir les sciences de l’environnement, les technologies vertes, l’efficacité énergétique et les sources d’énergie alternatives telles que l’hydrogène ou les modes de transport moins polluants
Le parti précise que durant son mandat il a :
– ajout de bouteilles de vin et d’alcool fort à la liste des contenants de boissons remboursables, avec un plan pour ajouter des bouteilles d’eau en plastique et des cartons de jus
– développé une stratégie de développement des batteries pour les transports et autres véhicules électriques, pour exploiter d’importantes réserves de matériaux stratégiques utilisés dans la production de batteries comme le lithium et le nickel, et devenir ainsi un leader mondial des transports électriques et des batteries ; et a récemment attiré des investissements majeurs de sociétés telles que GM, Alstrom, Volvo et BASF
ENGLISH |
The party states that during its term in office it has:
– put forward a realistic and well-funded roadmap to reach Quebec’s greenhouse gas reduction objectives before 2030, including emphasis on electrification thanks to Quebec’s ability to produce clean energy. More than $7.6 billion are to be allocated to this effort over the next 5 years
– announced the end of natural gas and petroleum prospecting and production in Quebec, and passed a corresponding bill in the National Assembly, thereby becoming the first administration in North America and the third in the world to do so
Climate Change
The party advocates:
– in view of major GHG emission reduction objectives adopted by the international community, promoting innovation in the fields of technology and regulations
Species, Diversity & Wildlife
The party advocates:
– efficient protection of fragile ecosystems that play an essential part in the fight against GHG, in the prevention of flooding, and the preservation of wildlife and plants
Energy & Resources
The party advocates:
– since the clean energy exported by Quebec replaces energy produce in gas, coal, and nuclear facilities, preventing the emission of thousands of tons of GHG and representing the province’s most important contribution to the fight against climate change, making exportation of energy a priority
– updating building codes to promote adoption of new products and methods having higher energy-saving performance in new construction
– improving the predictability of cutting rights for at least three years, along with better territory management and forestry support programs. This will help build consensus and encourage selection of the best cutting areas and development strategies
– recognizing the key role played by forests in the fight against climate change, and standardizing environmental regulation
– establishment of a stable legislative, regulatory, and tariff environment for mining projects, including acceleration of start-up mining projects. Environmental requirements will remain, but approval will be accelerated and regrouped within a single process
– modification of the process for calculating remediation contingencies, to reduce initial costs of mines, while ensuring that the amount set aside will always cover remediation costs
– revising the amounts of money collected from resort leases to ensure maintenance of main forest roads, not only in controlled harvesting roads but everywhere
– ensuring that increased prices for resort leases do not rise above inflation, and ending the “dizzying” rate increases of the last few years
Sustainable Development
The party advocates:
– adoption of policies compliant with responsible energy consumption and sustainable development principles
– updating sorting plants and the regulatory framework to help monetize recycled materials and reduce diversion to landfill, including making Recyc-Quebec an important stakeholder in achieving the goal of zero waste
– taking practical measures to promote environmental science, green technologies, energy efficiency and alternate energy sources such as hydrogen or less-polluting transportation modes
The party states that during its term in office it has:
– added wine and hard liquor bottles to the list of refundable beverage containers, with a plan to add plastic water bottles and juice cartons
– developed a development strategy for batteries for transport and other electric vehicles, to make use of large reserves of strategic materials used in battery production such as lithium and nickel, and thereby become a world leader in electric transport and batteries; and has attracted recent major investments by companies such as GM, Alstrom, Volvo, and BASF
ENGLISH FOLLOWS |
Changement climatique
Le parti précise que :
– ses valeurs sont réalistes, et qu’elle dit ce qu’elle pense vraiment aux Québécois
– elle estime qu’en matière d’écologie, il faut agir de manière proactive mais aussi rationnelle face aux effets du changement climatique, qu’il soit causé ou non par l’activité humaine. Préserver nos maisons, nos racines locales, notre patrimoine commun, nos terres, nos paysages et la beauté du monde pour les générations futures doit servir d’inspiration à notre conservatisme vert
– elle place l’humain au centre de ses préoccupations. L’être humain ne se contente pas de consommer des ressources, il est lui-même un créateur de ressources qui travaille, invente et produit. C’est ce qui nous donne confiance en l’avenir. L’existence du génie humain donne à l’homme une place particulière dans la nature. C’est l’innovation et les valeurs de responsabilité qui ont construit nos sociétés où l’on vit de mieux en mieux
– l’héritage le plus important d’une génération n’est pas un stock de ressources naturelles non renouvelables. Nos ressources n’auront aucune valeur si elles restent dans le sol. Le legs le plus important d’une génération à la planète est le savoir et les institutions que nos sociétés occidentales ont développées pour résoudre les problèmes auxquels elles ont été confrontées.
– il prend en compte de nombreuses prévisions catastrophiques faites dans le passé qui se sont révélées être des modélisations simplistes et erronées. Notre point de vue sur la santé environnementale de la planète est que nous avons de plus en plus de chercheurs et d’innovateurs mieux connectés que jamais dans l’histoire. Il est certain que le rythme des découvertes scientifiques, et leurs conséquences pratiques, s’accéléreront par rapport au siècle précédent et décupleront nos capacités de réaction face aux changements environnementaux. S’adapter au changement sera toujours possible, encore plus demain qu’aujourd’hui. Nous comptons donc sur des adaptations car les changements sont réellement observés dans notre environnement, et cela inclut les changements bénéfiques
– ce sont les sociétés créatrices de richesse qui ont les moyens de protéger leur environnement. Nous sommes capables de produire l’abondance, et nous n’avons pas besoin d’austérité et de décroissance. Pour ce faire, nous pouvons développer nos atouts, entre autres en exploitant nos ressources naturelles. Il est plus logique de faire croître notre économie autant que possible pour mieux faire face aux conséquences de certains changements climatiques, plutôt que de nuire à notre économie maintenant et de compromettre notre capacité d’adaptation à l’avenir.
– le PCQ relativise le principe de précaution au profit d’une approche équilibrée où les impacts de l’action et de l’inaction sont comparés.
– l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre au Québec qui nous est demandé par l’ONU ne peut avoir qu’un effet négligeable sur le climat futur de la Terre
– elle veut faire de l’environnement l’un des moteurs de notre développement économique, avec entre autres le captage du carbone et une meilleure maîtrise des rejets industriels et agricoles.
Réduire les distances de trajet
Le parti affirme qu’alors que plus un automobiliste habite près de son lieu de travail ou d’études, moins il pollue pour s’y rendre, il préconise d’obliger les contribuables à se rapprocher d’au moins 20 km de leur lieu de travail ou d’études pour que leurs frais de déménagement soient déductible d’impôt, au lieu de 40 km comme c’est le cas actuellement.
Bourse du carbone
La partie déclare que, considérant que :
– les gouvernements fédéral et provinciaux ont mis en place des bourses du carbone
– les taxes carbone ont trop souvent servi à financer des projets inutiles et à résoudre des problèmes dont la dynamique n’est pas suffisamment étayée
il prône:
– établir des taxes carbone aussi basses que possible
– reverser le produit de la taxe carbone à un Fonds des générations. Si la hausse des températures justifie des mesures d’atténuation du climat, ces fonds seront disponibles pour les générations futures
– assainir le Fonds vert, dont le gouvernement actuel ne parvient pas à obtenir des états financiers crédibles
Énergie & Ressources
La partie déclare que, considérant que :
– l’extraction et la transformation des ressources naturelles ont contribué à la richesse de l’ensemble des régions du Québec.
– le renforcement de l’autonomie énergétique du Québec lui permettra de se procurer des énergies fossiles moins polluantes et à moindre coût.
– il y a un coût économique et social à retarder le progrès matériel et le développement de nos ressources naturelles.
– ce sont les pays qui s’enrichissent qui investissent dans la protection de leur environnement.
Il prône:
– la promotion d’évaluations environnementales diligentes basées sur les meilleures pratiques existantes au Québec et ailleurs.
– la promotion d’une approche équilibrée pour peser les risques et avantages potentiels d’une action donnée par rapport aux risques et avantages de l’inaction.
– encourager l’exploration et l’exploitation des ressources minérales, telles que le gaz de schiste, à condition que les trois principes suivants soient respectés:
➢ Acceptabilité sociale par les communautés locales, y compris autochtones.
➢ La minimisation de la pollution de l’air et de l’eau, de surface et souterraine.
➢ Planification de la restauration
Redevances minières
La partie déclare que, considérant que :
– toute exploitation minière a des impacts directs sur la communauté dans laquelle l’exploitation minière a lieu
– les redevances peuvent être une bonne source de revenus et de réserve pour la période suivant l’exploitation
Il prône :
– réviser le système de redevances pour permettre aux individus des communautés affectées de recevoir leur part de redevances et de développer l’économie locale
– verser une partie des redevances minières au Fonds des générations
Hydro Québec
La partie déclare que, considérant que :
– Hydro-Québec pourrait améliorer sa productivité et la hisser au niveau d’autres entreprises similaires en Amérique du Nord afin de maximiser ses bénéfices pour tous les Québécois
– les marchés de l’électricité aux États-Unis et au Québec présentent des opportunités importantes pour la vente de nos surplus
Il prône :
– mettre fin à l’utilisation de cette société d’État pour distribuer des subventions
– favoriser une mise à niveau de la productivité d’Hydro-Québec selon les normes internationales
– mise en place d’incitations ciblées pour économiser l’énergie et récompenser les consommateurs avertis
– envisager la possibilité d’augmenter progressivement les tarifs comme incitation aux économies d’énergie et levier pour les exportations d’électricité
Le développement durable
La partie déclare que, considérant que :
– plus on prolonge la durée de vie d’un bien de consommation, plus on réduit son empreinte écologique. Plus un bien est utilisé longtemps, plus les dommages que la fabrication de ce bien a causés à l’environnement sont amortis
– appliquer la TVQ à des biens usagés revient à décourager leur achat, ce qui nuit à l’environnement, puisque la production de biens de consommation neufs est un processus polluant
– l’application de la TVQ à la vente de biens usagés est une pratique qui touche le plus les plus démunis
– l’application de la TVQ à la vente de biens usagés équivaut à une double imposition puisque ces biens ont déjà été taxés lors de la vente originale
Il prône :
– Mettre fin à la taxation de la revente de tous les biens de consommation d’occasion, y compris les automobiles
Encourager l’entrepreneuriat environnemental
La partie déclare que, considérant que :
– les meilleures technologies pour préserver l’environnement seront le fruit de la recherche et de l’innovation dans un marché concurrentiel
– Hydro-Québec subventionne les éoliennes pour une valeur de 1 milliard de dollars par année pour l’énergie intermittente et inefficace produite par des équipements dont la fabrication et le recyclage sont très polluants
Il prône :
– la province jouant un rôle de facilitateur en guidant et en encourageant les entreprises privées à développer les ressources de manière responsable
– investissement provincial judicieux dans des infrastructures utiles à la réalisation de grands projets miniers ou énergétiques
– une révision approfondie de la mission du Fonds vert et exigeant une comptabilité transparente pour éliminer les projets inutiles
– suppression progressive des subventions et des tarifs préférentiels pour l’électricité éolienne
– supprimer progressivement les subventions aux véhicules électriques, dont la viabilité commerciale est désormais assurée
– supprimer progressivement les subventions aux biocarburants, une énergie qui n’a pas démontré de bénéfices environnementaux
ENGLISH |
Climate Change
The party states that:
– its values are realistic, and that it says what it really thinks to the people of Quebec
– it believes that with respect to ecology we must act proactively but also rationally to the effects of climate change, whether caused or not by human activity. Preserving our homes, local roots, our common heritage, lands, landscapes and the beauty of the world for future generations must serve as an inspiration for our green conservatism
– it puts the human being at the center of its concerns. The human being does not only consume resources, he is himself a creator of resources who works, invents and produces. This is what gives us confidence in the future. The existence of human genius gives man a special place in nature. It is innovation and the values of responsibility that have built our societies where we live better and better
– the most important legacy of a generation is not a stock of non-renewable natural resources. Our resources will have no value if they stay in the ground. The most important legacy of a generation to the planet is the knowledge and the institutions that our Western societies have developed to solve the problems they have faced.
– it takes into account many catastrophic forecasts made in the past which turned out to be simplistic and erroneous modellings. Our perspective on the environmental health of the planet is that we have more and more researchers and innovators better connected than ever in history. It is certain that the pace of scientific discoveries, and their practical consequences, will accelerate compared to the previous century and will increase our reaction capacities tenfold in the face of environmental changes. Adapting to change will always be possible, even more so tomorrow than today. We therefore rely on adaptations as changes are truly observed in our environment, and this includes beneficial changes
– it is the societies that create wealth that have the resources to protect their environment. We are able to produce abundance, and we do not need austerity and degrowth. To do this, we can develop our assets, among other things by exploiting our natural resources. It makes more sense to grow our economy as much as possible to better deal with the consequences of some climate change, rather than hurting our economy now and compromising our ability to adapt in the future.
– the PCQ puts the precautionary principle into perspective in favor of a balanced approach in which the impacts of action and inaction are compared.
– the effort to reduce greenhouse gas emissions in Quebec requested of us by the UN can only have a negligible effect on the future climate of the Earth
– it wants to make the environment one of the drivers of our economic development, among other things with carbon capture and better control of industrial and agricultural waste.
Reducing Commute Distances
The party states that whereas the closer a motorist lives to his place of work or study, the less he pollutes to get there, it advocates requiring taxpayers to be at least 20 km closer to their place of work or study for their moving expenses to be tax deductible, rather than 40 km as is the case currently.
Carbon Exchange
The party states that whereas:
– the federal and provincial governments have set up carbon exchanges
– carbon taxes have too often been used to finance useless projects and to solve problems whose dynamics are not sufficiently substantiated
it advocates:
– setting carbon taxes as low as possible
– donating the proceeds of carbon taxes to a Generations Fund. If rising temperatures justify climate mitigation measures, these funds will be available to future generations
– cleaning up the Green Fund, from which the current government is unable to obtain credible financial statements
Energy & Resources |
The party states that whereas:
– the extraction and processing of natural resources have contributed to the wealth of the regions of Quebec as a whole.
– the strengthening of Quebec’s energy autonomy will enable it to obtain fossil fuels that pollute less and at a lower cost.
– there is an economic and social cost to delaying material progress and the development of our natural resources.
– it is the countries that get richer that invest in the protection of their environment.
It advocates:
– the promotion of diligent environmental assessments based on existing best practices in Quebec and elsewhere.
– promotion of a balanced approach to weighing the potential risks and benefits of a given action against the risks and benefits of inaction.
– encouraging the exploration and exploitation of mineral resources, such as shale gas, provided that the following three principles are respected:
➢ Social acceptability by local communities, including indigenous.
➢ The minimization of air and water pollution, surface and underground.
➢ Restoration planning
Mining Royalties
The party states that whereas:
– all mining has direct impacts on the community in which the mining takes place
– royalties can be a good source of income and reserve for the period after exploitation
It advocates:
– revising the royalty system to allow individuals in affected communities to receive their share of royalties and develop the local economy
– paying part of the mining royalties into the Generations Fund
Hydro Quebec
The party states that whereas:
– hydro-Québec could improve its productivity and bring it up to the level of other similar companies in North America in order to maximize its benefits for all Quebecers
– the electricity markets in the United States and Quebec present significant opportunities for the sale of our surpluses
It advocates:
– ending use of this Crown corporation to distribute grants
– encouraging an upgrade of Hydro-Quebec’s productivity based on international standards
– implementing of targeted incentives to save energy and reward informed consumers
– considering the possibility of gradually increasing rates as an incentive for energy savings and leverage for electricity exports
Sustainable Development
The party states that whereas:
– the more we extend the useful life of a consumer good, the more we reduce its ecological footprint. The longer a good is used, the more the damage that the manufacture of this good has caused to the environment is amortized
– applying the QST to used goods amounts to discouraging their purchase, which harms the environment, since the production of new consumer goods is a polluting process
– applying the QST to the sale of used goods is a practice that affects the most disadvantaged the most
– applying the QST to the sale of used goods amounts to double taxation since these goods have already been taxed at the time of the original sale
It advocates:
– Ending taxation of the resale of all used consumer goods, including automobiles
Encouraging environmental entrepreneurship
The party states that whereas:
– the best technologies to preserve the environment will be the result of research and innovation in a competitive market
– Hydro-Québec subsidizes wind turbines for a value of $1 billion per year for intermittent, inefficient energy produced by equipment whose manufacture and recycling are very polluting
It advocates:
– the province playing a facilitating role in guiding and encouraging private companies to develop resources responsibly
– wise provincial investment in useful infrastructure for carrying out major mining or energy projects
– a thorough review of the mission of the Green Fund and requiring transparent accounting to eliminate unnecessary projects
– phasing out subsidies and preferential tariffs for wind-generated electricity
– phase out subsidies for electric vehicles, for which commercial viability is now assured
– phasing out subsidies for biofuels, an energy that has not demonstrated environmental benefits
ENGLISH FOLLOWS |
Changement climatique
Le parti précise que :
– Le Québec est confronté aux défis des changements climatiques. Sans action forte, concrète et immédiate, l’avenir et le bien-être des prochaines générations sont en danger. Inondations, feux de forêts, tornades, érosion des berges, sécheresses ; les catastrophes naturelles se multiplient.
– l’urgence climatique est indéniable. Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous rappellent sans cesse que cela se produit plus rapidement que prévu et que les conséquences sont pires que prévu.
Le parti prône :
– relever le défi avec l’aide de son projet ECO, une combinaison d’économie et d’écologie, y compris
– 100 G$ d’investissements publics et privés pour repenser notre économie et atteindre la neutralité carbone
– récolter tous les bénéfices de notre énergie propre
– développer une nouvelle industrie prometteuse grâce à l’hydrogène vert
– s’assurer que le Québec dispose de l’eau et de l’énergie propres nécessaires à la réalisation de ce grand projet de société
– moderniser les transports et les industries du Québec
– générer de la richesse dans toutes les régions du Québec
Neutralité carbone
Le parti prône
– fixer un objectif ambitieux, portant l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 de 37,5 % en dessous des niveaux de 1990 à 45 %
– compte tenu de l’ampleur de cet enjeu, rendre le premier ministre directement responsable de l’atteinte de ces cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre
– d’assurer une coordination gouvernementale efficace, en nommant un responsable scientifique en charge de la question, basé au Ministère du Conseil Exécutif
– l’organisation d’une « COP-Québec », qui réunira des scientifiques, des chercheurs et des gouvernements de toute l’Amérique du Nord et qui offrira à chaque État l’occasion de faire le point sur les mesures en place en matière de changements climatiques et d’opérationnaliser des ententes de collaboration qui mettront à profit l’expertise québécoise, qui comprend l’hydroélectricité
– en outre, adoption d’une loi fixant des objectifs quinquennaux pour atteindre la neutralité carbone en 2050, y compris des objectifs spécifiques dans le secteur pétrolier et gazier
– accompagner la loi de neutralité carbone par un exercice de transparence de l’Etat qui mesurera l’empreinte carbone de l’ensemble de l’appareil gouvernemental
– pour protéger les entreprises, les emplois et la compétitivité, en assurant une efficacité maximale de la Bourse du Carbone
– rendre les bâtiments, privés et publics, neutres en carbone, en refondant le Code du bâtiment du Québec pour y inclure l’utilisation de matériaux plus responsables et de systèmes efficaces
– consacrer 1 % des budgets d’infrastructures du gouvernement du Québec au développement d’infrastructures vertes; y compris l’utilisation du bois comme matériau de construction et des mesures de verdissement urbain pour atténuer l’impact des îlots de chaleur
– mettre fin à l’exploration et au développement du pétrole et du gaz naturel au Québec. Cela signifie qu’aucun nouveau permis d’exploration ne sera délivré, que les permis de développement en cours seront suspendus et que les fonds nécessaires seront investis pour identifier et sécuriser plusieurs dizaines de forages abandonnés qui sont à l’origine de fuites de méthane et de contaminations des sols. Cet engagement ne signifie pas l’arrêt de la production d’hydrogène s’il est produit par électrolyse de l’eau, ni l’arrêt de la transformation des infrastructures de distribution de gaz naturel pour qu’elles puissent être utilisées pour transporter de l’hydrogène vert
– sortir la Caisse de Dépôt et Placement du Québec des énergies fossiles d’ici 5 ans. En 2017, les investissements de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) dans les énergies fossiles ont atteint un record de 18,5 milliards de dollars, soit 6,2 % de son portefeuille. La Caisse s’est engagée à liquider ses actifs dans le secteur pétrolier d’ici la fin de 2022 et elle prévoit également la fin de tous les investissements dans la construction de nouveaux pipelines. Nous devons faire en sorte que cette transformation s’achève rapidement
– travailler avec Energir pour accélérer sa décarbonisation. Nous ne devons pas viser à développer ce réseau, mais plutôt à l’utiliser de manière plus responsible
Éducation publique
Pour souligner l’importance de la science dans les choix de notre société, ainsi que pour démontrer le potentiel inhérent aux façons de faire proposées, le parti préconise :
– une grande tournée de chacune des régions afin de parler aux intervenants gouvernementaux et au grand public de l’importance d’agir rapidement dans cette transition vers une économie verte, de recueillir des idées pour bonifier le Projet ECO et de s’assurer que le projet est adapté aux différentes réalités régionales
– pour que nos jeunes soient également sensibilisés à cette nouvelle réalité et voient les opportunités qu’elle présente, nous soutiendrons le déploiement de projets pédagogiques plus spécifiques axés sur les sciences. Nous voulons voir plus de programmes « science studies » afin d’éveiller l’intérêt des jeunes pour l’enjeu majeur de la lutte contre le changement climatique et développer une soif plus soutenue de carrières scientifiques
– travailler avec le secteur de la formation professionnelle, le secteur collégial, notamment les Centres collégiaux de transfert des technologies (CCTT), et le secteur universitaire pour s’assurer de répondre aux besoins de formation de toutes les régions dans les domaines connexes
Conservation des terres
Le parti prône une conservation accélérée des aires protégées, dont 30% des aires protégées abandonnées par le gouvernement actuel d’ici 2030
Ressources énergétiques
Hydrogène vert
Le parti précise que :
– malgré les ressources hydroélectriques impressionnantes du Québec, 55% de l’énergie consommée au Québec provient encore de combustibles fossiles – principalement du pétrole
– son objectif est de rendre le Québec neutre en carbone d’ici 2050
– l’électrification de l’économie québécoise et des transports est déjà en marche. Les solutions technologiques existent et deviendront de plus en plus abordables et accessibles. Cependant, l’électricité n’est pas une option pour plusieurs processus industriels
– pour les industries non électrifiables, soit environ 10 % des besoins selon plusieurs, le Québec peut produire de l’hydrogène à partir de l’hydroélectricité, ainsi qu’en valorisant la biomasse forestière et agricole de la province
– en procédant ainsi, le Québec produira de l’hydrogène « vert », produit à partir de sources renouvelables sans émission de CO2
– parce que l’hydrogène peut être transporté, compressé et embouteillé, c’est une solution pour remplacer les énergies fossiles là où l’électrification n’est pas possible. Avec le développement de l’industrie de l’hydrogène vert, le Québec ajoutera de la valeur à son hydroélectricité et se positionnera comme un important fournisseur mondial de tous les types d’énergies renouvelables
– d’ici 2050, l’hydrogène représentera jusqu’à 24 % de la demande énergétique mondiale. Selon les projections, la production d’hydrogène devrait être multipliée par 800 d’ici 2050. C’est une entreprise mondiale de près de 15 000 milliards de dollars qui démarre avec des ventes à long terme estimées à 700 milliards de dollars.
– la course à l’hydrogène vert est bien engagée. La France et l’Allemagne investiront chacune 7 milliards de dollars d’ici 2030. La Commission européenne envisage de générer jusqu’à 470 milliards d’euros d’investissements d’ici 2050 pour accélérer cette transition énergétique
– quelques exemples de ce virage existent déjà au Québec, dont les travaux d’Arcelor Mittal à Contrecœur pour remplacer le gaz naturel par de l’hydrogène et le Consortium SAF+ pour développer des carburants d’avion durables
Le parti prône :
– établir une nouvelle société d’État, Hydrogène Québec, coordonner le développement de l’industrie de l’hydrogène vert en collaborant avec les chercheurs et les entreprises
– faire en sorte que les Québécois profitent pleinement du potentiel de la ressource en nationalisant la distribution de l’hydrogène. La nationalisation de notre hydroélectricité a fait du Québec une nation forte et un leader énergétique nord-américain. La nationalisation de l’hydrogène vert nous permettra de reprendre pleinement ce rôle de précurseur en collaboration avec les entreprises locales
– soutenir la recherche et le développement de technologies ici au Québec
– soutenir le développement de projets industriels de production d’hydrogène vert
– promouvoir la biomasse agricole et forestière provinciale pour mieux l’utiliser dans la production d’hydrogène et de biocarburants
– la mise en place de clusters stratégiques pour le développement et l’approvisionnement en hydrogène vert. Carrefours intermodaux à l’intersection du transport maritime et/ou lourd et du transport ferroviaire, les ports seront des acteurs incontournables
– inviter tous les acteurs de la filière à un Sommet sur l’hydrogène vert
Électricité
Le parti précise que :
– pour décarboner notre économie par l’électrification et l’hydrogène vert, le Québec aura besoin de beaucoup d’énergie verte, près de 80 % de plus qu’aujourd’hui
Le parti prône :
– s’assurer que de tels niveaux d’électricité sont disponibles, réduisant le gaspillage d’énergie provincial des deux tiers d’ici 10 ans. Cela représente une réduction d’environ 10 % de la facture énergétique du Québec, soit l’équivalent du double de l’énergie produite par le complexe La Romaine
– les immeubles de bureaux, les habitations, les bâtiments industriels et institutionnels, doivent être des modèles d’efficacité énergétique. La rénovation, la reconception et le rééquipement peuvent être accomplis grâce à la modernisation du Code du bâtiment du Québec afin de promouvoir l’utilisation de matériaux et de systèmes plus efficaces et écologiques
– rétablissement du programme Réno-vert pour aider les propriétaires à apporter des améliorations éconergétiques à leur résidence
Eau
Le parti précise que :
– l’eau est l’une des ressources les plus importantes du Québec et une source d’énergie renouvelable idéale dans la lutte contre les changements climatiques
Le parti prône :
– elle prône une démarche en 3 temps pour valoriser notre eau, la protéger et veiller à son bon usage, y compris en veillant à sa qualité pour la consommation humaine ainsi que pour la biodiversité, et pour en réduire la consommation
– multiplication par 6 des redevances sur l’eau. Les industries qui utilisent notre eau ont dépensé près de 3 millions de dollars en redevances annuelles alors qu’elles ont utilisé au moins mille milliards de litres d’eau, soit l’équivalent de 250 000 piscines olympiques. Les sommes perçues grâce à l’augmentation des redevances serviront à soutenir la mise à niveau des systèmes de traitement des eaux usées en collaboration avec les municipalités et à lutter contre les espèces exotiques envahissantes dans nos lacs
– plutôt que d’étendre le paiement des redevances au secteur agricole, aux travaux de génie civil et aux usages non commerciaux et résidentiels, qui ne les paient pas actuellement, mettre en œuvre un programme éducatif comprenant l’installation de compteurs d’eau dans tous les bâtiments non résidentiels pour réduire la consommation et établir programme volontaire pour le secteur agricole
– par des programmes régionaux, redoubler la protection des berges du Saint-Laurent, notamment en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine. L’érosion des berges est un phénomène complexe qui peut avoir plusieurs causes : les crues, les glaces et les vagues dues au vent de la navigation et au courant.
Le développement durable
Le parti précise que :
– l’économie et l’environnement et la lutte contre les changements climatiques ne s’opposent pas, et qu’elle préconise de faire davantage pour combiner ces éléments afin de propulser le Québec vers une économie véritablement moderne
Le parti prône :
– parce que le PIB est un indicateur d’activité économique qui ne tient pas compte des autres enjeux de notre société, et parce que le progrès d’une société ne se réduit pas à des statistiques économiques, implanter un nouvel indicateur de progrès socioéconomique pour le Québec, du type ? Aujourd’hui, on ne pense plus qu’il s’agit du Genuine Progress Indicator (GPI), qui intègre des indicateurs de progrès social et environnemental. L’indicateur québécois serait publié annuellement par l’Institut de la statistique du Québec, pour chacune des régions et pour l’ensemble de la province, afin de fournir une mesure plus précise et réaliste de l’évolution de la société québécoise et des impacts de nos projets et de nos politiques publiques
– attribuant des milliards de dollars dépensés dans le cadre d’appels d’offres à des choix environnementaux responsables, par exemple en exigeant qu’un produit soit fabriqué avec des énergies renouvelables
– inciter les entreprises à s’inscrire dans le changement, en exigeant des entreprises qui bénéficient d’investissements gouvernementaux d’aides financières qu’elles fassent preuve d’exemplarité économique, sociale et environnementale
– afin d’accélérer la transformation de nos métiers, création de nouvelles sociétés à mission, qui poursuivent des objectifs de contribution sociale et environnementale en plus de la rentabilité financière, ces objectifs d’intérêt général étant inscrits dans les statuts de la société
– encourager le développement des entreprises à mission, notamment par des incitations fiscales et une qualification accélérée pour les marchés publics
– promouvoir des stratégies industrielles vertes et soutenir les efforts des secteurs agricole et forestier pour la transformation vers des technologies et des procédés plus respectueux de l’environnement
– pour encourager la participation du public à l’économie durable, en établissant un REER vert
– stimuler l’économie en soutenant l’innovation des entreprises qui font du respect des capacités de la planète une priorité, en développant une stratégie d’économie circulaire, y compris l’adoption d’une loi pour contrer l’obsolescence programmée et renforcer le droit à la réparation des biens
La gestion des déchets
Le parti précise que :
– si rien n’est fait, neuf décharges actuellement utilisées atteindront leur capacité maximale d’ici 2030 et de nouvelles installations d’élimination, des incinérateurs, sera requis
Le parti prône :
– plutôt que de miser sur des agrandissements successifs de dépotoirs, une approche basée sur la gestion locale et la cohabitation avec l’environnement, en plus du développement de nouvelles technologies en confiant à RECYC-QUÉBEC un mandat d’accompagnement des municipalités et un rôle de veille technologique
– compte tenu des observations faites par le Bureau d’Audiences Publiques sur l’Environnement dans son analyse de l’état et de la gestion des déchets ultimes, révision des pratiques provinciales de gestion des déchets, y compris l’élaboration d’une vision à long terme qui tiendra compte prendre en compte les principes de la hiérarchie 4R-D : réduction à la source, réutilisation, recyclage, valorisation et élimination
– assurer la réduction des tonnages de déchets consommés en accélérant le déploiement des composteurs bruns pour la collecte des déchets organiques dans toutes les communes
Pollution lumineuse
Le parti précise que :
– pendant la nuit, l’éclairage artificiel a plusieurs impacts négatifs sur les écosystèmes, la santé et dans certains cas est en fait une mauvaise utilisation de notre énergie
– l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement reconnu que les perturbations de l’horloge biologique peuvent entraîner un certain nombre de problèmes de santé, notamment l’insomnie, la dépression, le diabète, l’obésité et même le cancer
Afin de réduire la consommation d’énergie, de favoriser la cohabitation et de limiter les risques et les inconvénients liés à l’éclairage artificiel dans les villes et villages du Québec, le parti préconise :
– s’assurer que le renouvellement de tout équipement d’éclairage municipal ou gouvernemental est effectué conformément aux normes reconnues pour limiter la pollution lumineuse, incluant les facteurs mis de l’avant par le Bureau de la Normalisation du Québec pour limiter la pollution lumineuse, dont la quantité de lumière produite, la direction il brille, sa composition spectrale et la durée de son utilisation, par l’éclairage routier ainsi que l’éclairage commercial et industriel, l’éclairage architectural et les affichages lumineux sont tous inclus dans ces paramètres
ENGLISH |
Climate Change
The party states that:
– Quebec is faced with climate change challenges. Without strong, concrete and immediate action, the future and well-being of the next generations are at risk. Flooding, forest fires, tornadoes, shoreline erosion, droughts ; natural disasters are on the rise.
– the climate emergency is undeniable. Reports by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) keep reminding us that it is happening faster than expected and the consequences are worse than anticipated.
The party advocates:
– meeting the challenge with the help of its ECO Project, a combination of economy and ecology, including
– $100B in public and private investments to rethink our economy and achieve carbon neutrality
– reaping the full benefits of our clean energy
– developing a new promising industry through green hydrogen
– ensuring that Quebec has the water and clean energy needed to carry out this major societal project
– modernizing Quebec’s transportation and industries
– generating wealth in all of Quebec’s regions
Carbon Neutrality
The party advocates
– setting an ambitious goal, increasing the objective for reduction of greenhouse gas emissions (GHG) by 2030 from 37.5% below 1990 levels to 45%
– given the magnitude of this issue, making the Premier directly responsible for achieving these greenhouse gas emission reduction targets
– to ensure effective governmental coordination, appointing a scientific officer in charge of the issue, based in the Ministry of the Executive Council
– organization of a “COP-Quebec”, which will gather scientists, researchers and governments from throughout North America and providing for each State an opportunity to take stock of the climate change measures in place and operationalize collaborative arrangements that will leverage Quebec’s expertise, which includes hydroelectricity
– in addition, adoption of a law to establish five-year targets to achieve carbon neutrality in 2050, including specific targets in the oil and gas sector
– accompanying the carbon neutrality law by a transparency exercise by the State which will measure the entire government apparatus’ carbon footprint
– to protect businesses, jobs and competitiveness, ensuring maximum efficiency in the Carbon Exhange
– to make buildings, both private and public, carbon neutral, overhauling the Quebec Building Code to include the use of more responsible material and efficient systems
– dedicating 1% of the government of Quebec’s infrastructure budgets to the development of green infrastructures; including the use of wood as a building material and urban greening measures to mitigate the impact of heat islands
– putting and end to the exploration and development of oil and natural gas within Quebec. That means that no new permits for exploration will be issued, current development permits will be halted and the necessary funds will be invested to identify and secure several dozen abandoned boreholes which are the sources of methane leaks and soil contaminations. This commitment does not mean halting hydrogen production if it is produced by water electrolysis, nor does it mean stopping the transformation of natural gas distribution infrastructures so that they can be used to transport green hydrogen
– withdrawing Caisse de Dépôt et Placement du Québec from fossil fuels within 5 years. In 2017, the Caisse de Dépôt et Placement du Québec’s (CDPQ) investments in fossil fuels amounted to a record breaking 18.5 billion dollars, representing 6.2% of its portfolio. The Caisse committed to liquidating its assets in the oil sector by the end of 2022 and its also anticipates an end to all investments in new pipeline constructions. We must ensure that this transformation is completed quickly
– working with Energir to hasten its decarbonization. We should not aim to grow this network, but rather to use it more responsibly
Public Education
To underscore the importance of science in our society’s choices, as well as demonstrate the inherent potential in the proposed ways of doing things, the party advocates:
– a major tour of each of the regions in order to speak to government stakeholders and the general public about the importance of taking swift action in this transition to a green economy, and to gather ideas for enhancing the ECO Project, as well as ensure that the project is adapted to different regional realities
– to ensure that our young people are also aware of this new reality and can see the opportunities it presents, we will support the deployment of more specific educational projects focused on science. We want to see more “science studies” programs so that we can awaken young people’s interest in the major challenge of fighting climate change and develop a better sustained thirst for careers in the sciences
– working with the vocational training sector, the college sector, particularly the Centres Collégiaux de Transfert des Technologies (CCTT), and the university sector to ensure that we meet all regions’ training needs in related fields
Land Conservation
The party advocates accelerated conservation of protected area, including 30% of protected areas abandoned by the current government by 2030
Energy & Resources
Green Hydrogen
The party states that:
– in spite of Quebec’s impressive hydroelectric resources, 55% of the energy consumed in Quebec still comes from fossil fuels- mainly oil
– its goal is to make Quebec carbon neutral by 2050
– the electrification of Quebec’s economy and transportation are already underway. Technological solutions exist and will become increasingly affordable and accessible. However, electricity is not an option for several industrial processes
– for industries that cannot be electrified, which according to many is approximately 10% of needs, Quebec can produce hydrogen using hydroelectricity, as well as by enhancing the province’s forestry and agriculture biomass
– by proceeding in this way, Quebec an produce “green” hydrogen, produced from renewable sources without CO2 emissions
– because hydrogen can be transported, compressed and bottled, it is a solution to replace fossil fuels where electrification isn’t possible. With the development of the green hydrogen industry, Quebec will add value to its hydroelectricity and will position itself as a major global supplier of all types of renewable energy
– by 2050, hydrogen will represent up to 24% of the world’s energy demands. According to projections, hydrogen production should be multiplied 800 times by 2050. It is a global undertaking of close to $15,000 billion that is starting up with long-term sales estimated at $700 billion
– the race to green hydrogen is well underway. France and Germany will each invest $7 billion by 2030. The European Commission is looking to generate as much as 470 billion Euros in investments by 2050 to hasten this energy shift
– some examples of this shift already exist in Quebec, including work by Arcelor Mittal in Contrecœur to replace natural gas with hydrogen and Consortium SAF+ to develop sustainable aircraft fuels
The party advocates:
– establishing a new State-owned corporation, Hydrogène Québec, coordinate development of the green hydrogen industry by collaborating with researchers and companies
– to ensure that Quebecers fully benefit from the resource’s potential, nationalizing the distribution of hydrogen. Nationalizing our hydroelectricity made Quebec a strong nation and North American energy leader. Nationalizing green hydrogen will allow us to fully resume this role as a forerunner in collaboration with local businesses.
– supporting research and development of technologies here in Quebec
– supporting development of industrial green hydrogen power projects
– promoting provincial agriculture and forestry biomass to be better able to use it in the production of hydrogen and biofuels
– establishing strategic clusters for the development and procurement of green hydrogen. As intermodal meeting points that intersect with maritime and/or heavy transport and rail transport, the ports will be key players
– inviting all industry stakeholders to a Summit on green hydrogen
Electricity
The party states that:
– in order to decarbonize our economy through electrification and green hydrogen, Quebec will need a lot of green energy, close to 80% more than today’s levels
The party advocates:
– to ensure that such levels of electricity are available, reducing provincial energy waste by two-thirds within 10 years. This represents a reduction of about 10% of Quebec’s energy bill- the equivalent of twice the energy produced by the La Romaine complex
– office buildings, homes, industrial and institutional buildings, should be models of energy efficiency. Renovation, redesign, and reequipment can be accomplished through modernization of the Quebec Building Code to promote the use of more efficient and green materials and systems
– reinstatement of the Reno-vert program to support homeowners in making energy-efficient improvements in their homes
Water
The party states that:
– water is one of Quebec’s most important resources, and an ideal source of renewable energy in the fight against climate change
The party advocates:
– it advocates a 3-tiered approach to showcase our water, protect it and ensure it is carefully used, including ensuring its quality for human consumption as well as biodiversity, and to reduce consumption
– increasing water royalties up 6-fold. The industries that use our water spent close to $3M in annual royalties while they used at least one thousand billion litres of water- the equivalent of 250,000 Olympic-sized swimming pool. Sums collected through the increase in royalties will be used to support upgrading wastewater treatment systems in collaboration with municipalities and to combat invasive exotic species in our lakes
– rather than extending royalty payments to the agriculture sector, engineering works and for non-commercial and residential uses, which currently do not pay them, implementing an educational program including the installation of water meters in all non-residential buildings to reduce consumption and establish voluntary program for the agricultural sector
– through regional programs, redoubling protection of riverbanks along the Saint-Lawrence, especially in Gaspé and the Magdalen Islands. Shoreline erosion is a complex phenomenon that can have several causes : high water, ice and waves due to wind of shipping, and current.
Sustainable Development
The party states that:
– the economy and the environment and the fight against climate change are not oppositional, and that it advocates doing more to combine these elements to propel Quebec forward into a truly modern economy
The party advocates:
– because GDP is an indicator of economic activity that does not take into account other issues in our society, and because a society’s progress cannot be reduced to economic statistics, implementing a new indicator of socioeconomic progress for Quebec, along the lines of ? Today, we no longer think that is the Genuine Progress Indicator (GPI), which includes social and environmental progress indicators. The Quebec indicator would be published on an annual basis by the Institut de la Statistique du Québec, for each of the regions and for the province as a whole, in order to provide a more accurate and realistic measurement of Quebec society’s evolution and of the impacts of our projects and our public policies
– conferring billions of dollars spent under the terms of calls for tender to responsible environmental choices, for example requiring that a product be made with renewable energy
– to encourage businesses to be a part of the change, requiring companies that benefit from government investments of financial aid to demonstrate economic, social and environmental exemplarity
– in order to accelerate transformation within our businesses, creation of new mission-based companies, which pursue social and environmental contribution goals in addition to financial profitability, with these public interest objectives enshrined in the company’s articles of association
– encouraging development of mission based companies, including through tax incentives and accelerated qualification for public procurement
– promoting green industrial strategies and supporting efforts in the agricultural and forestry sectors for the transformation toward more environmentally responsible technologies and processes
– to encourage public participation in the sustainable economy, establishing a green RRSP
– to stimulate the economy by supporting innovation among companies who make respecting the planet’s capabilities a priority, developing a circular economy strategy, including adoption of a law to counter programmed obsolescence and enhance the right to repair goods
Waste Management
The party states that:
– if nothing is done, nine landfills that are currently being used will reach their maximum capacity by 2030 and new disposal installations, incinerators, will be required
The party advocates:
– rather than focusing on successive dump expansions, an approach based on local management and cohabitation with the environment, in addition to development of new technologies by entrusting RECYC-QUÉBEC with the mandate of accompanying municipalities and a technological monitoring role
– in view of the observations made by the Bureau d’Audiences Publiques sur l’Environnement in its analysis of the status and management of final waste products, review of provincial waste management practices, including development of a long-term vision that will take into account the principles of the 4R-D hierarchy: reduction at the source, reuse, recycling, recovery and disposal
– ensuring reduction of waste tonnages consumed by accelerating the deployment of brown compost bins for organic waste collection in all municipalities
Light Pollution
The party states that:
– during the night, artificial lighting has several negative impacts on ecosystems, health and in some case is actually a poor use of our energy
– the World Health Organization (WHO) has officially recognized that disruptions to one’s biological clock can lead to a number of health issues including insomnia, depression, diabetes, obesity and even cancer
In order to reduce energy use, promote cohabitation and limit risks and inconveniences related to artificial lighting in Quebec’s cities and villages, the party advocates:
– ensuring that renewal of all municipal or governmental lighting equipment is carried out in compliance with recognized standards for limiting light pollution, including factors put forth by the Bureau de la Normalisation du Québec to limit light pollution, including the quantity of light produced, the direction it shines, its spectral composition and the duration of its use, by highway lighting as well as commercial and industrial lighting, architectural lighting and illuminated displays are all included in these parameters
ENGLISH FOLLOWS |
Le parti précise que :
– la crise climatique illustre les limites d’un modèle économique extractiviste basé sur des rendements à court terme
– la crise climatique, par ses effets sur l’environnement, appelle un nouveau modèle économique et une mobilisation collective pour réaliser l’urgente transformation sociétale nécessaire à la survie de l’Humanité
– jamais l’humanité n’a connu des changements aussi profonds et aussi rapides de son environnement. Une réponse pertinente doit de toute urgence réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), tout en adaptant notre société à ce nouveau contexte. Comme le COVID, cette crise va tester nos capacités de cohésion sociale et d’adaptation collective
– heureusement, dans la famille des nations, le Québec est bien armé pour relever ces défis. Nous nous appuyons non seulement sur un patrimoine naturel exceptionnel, mais aussi sur un « capital social » de solidarité, de résilience et d’inventivité. Notre patrimoine naturel et notre production d’énergie propre et renouvelable nous placent dans une position privilégiée pour faire face à cette crise, dans la mesure où nous sommes capables d’agir franchement. Notre capital social nous outille favorablement pour faire les arbitrages nécessaires face aux choix à venir
– en prenant le contrôle total de notre territoire, nous mettrons également fin à notre participation indue à l’État pétrolier canadien
Le développement durable
Le parti précise que :
– face au défi qui nous attend, il est important de mettre la notion de développement durable – un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs – au cœur de notre action collective
– l’État du Québec veillera à utiliser tous les leviers à sa disposition pour assurer la gestion durable du territoire et de ses ressources ainsi que la protection de la biodiversité ; favoriser une plus grande sobriété énergétique, ainsi qu’une transition vers les énergies renouvelables ; s’assurer que les ressources naturelles du Québec sont utilisées pour le développement durable de ses régions; stimuler l’entrepreneuriat tout en respectant l’environnement
Le parti aspire à :
– inscrire la pérennité de notre milieu naturel et la protection de la biodiversité dans la Constitution du Québec et faire en sorte que l’État québécois soit le seul décideur en matière d’environnement sur son territoire;
– d’encadrer l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050 par l’adoption d’un budget carbone et d’une loi-cadre contraignante qui relèveront les ambitions climatiques du Québec et la cible 2030 en fonction de la cible établie lors de la COP26 à Glasgow et dans l’esprit de la juste part du Québec dans le lutter contre le changement climatique ;
– mobiliser la société civile québécoise et l’impliquer en convoquant un atelier de dialogue social sur l’urgence climatique pour élaborer des stratégies régionales et nationales de transition écologique et en créant un conseil national de transition pour assurer sa mise en œuvre;
– consolider l’acceptabilité sociale des grands projets avant leur réalisation ;
– renforcer l’adaptation de nos collectivités aux impacts du changement climatique et faire en sorte que les taxes appliquées servent à la transition écologique, économique et sociale ; aider financièrement les entreprises à électrifier progressivement tous les usages convertibles des énergies fossiles ; pour accompagner leur décarbonation ici, pour éviter de délocaliser leurs activités sans les décarboner, créant ainsi des fuites de carbone
En termes de moyens, le Parti québécois aspire à :
– développer des indicateurs de développement économique qui reflètent mieux le progrès économique et social de notre société, en tenant compte notamment des services écologiques rendus par notre milieu naturel ;
– contribuer à l’expansion du marché du carbone (SPEDE), notamment en réduisant progressivement les allocations gratuites, en multipliant les protocoles de crédit de compensation et en favorisant l’adhésion d’autres partenaires internationaux ;
– mettre en œuvre une politique environnementale autour du concept d’économie circulaire, notamment en favorisant l’éco-conception des produits en vue de lutter contre l’obsolescence programmée, un recyclage plus efficace, ainsi que des circuits courts production-consommation reflétant la philosophie quadruple R (récupérer , réutiliser, recycler, réparer);
– renouveler notre politique industrielle en misant sur une meilleure valorisation des ressources naturelles, sur la lutte contre le gaspillage des ressources et l’obsolescence programmée, sur l’identification des niches critiques face aux enjeux d’une économie sobre en énergie, et sur les acteurs économiques locaux qui fera partie du long terme;
– favoriser l’entrepreneuriat vert auprès des PME québécoises par la commande publique et des politiques d’accompagnement appropriées, visant notamment le développement de l’économie sociale et coopérative et l’entrepreneuriat social;
– inciter les Québécois à devenir propriétaires d’entreprises québécoises innovantes du secteur des technologies vertes, en réinstaurant un régime d’épargne-actions pour favoriser ce secteur et rendre des capitaux disponibles aux entreprises qui y œuvrent;
– doter le Québec d’une politique d’investissement responsable pour la gestion de l’épargne des Québécois, incluant notamment le retrait des investissements dans les énergies fossiles et en modifiant la loi CDPQ;
– introduire, dans l’analyse de chaque investissement et achat de l’État, le calcul de son impact écologique, ainsi que des critères environnementaux dans les appels d’offres
Le parti précise que :
– le territoire québécois est indissociable de notre identité nationale. Elle caractérise notre fierté et marque profondément notre histoire ; nos forêts à perte de vue, notre grand fleuve, nos rivières sinueuses et nos déserts blancs sont devenus de véritables symboles du Québec
– portant d’abord l’empreinte des peuples autochtones, notre territoire conditionne notre existence et incarne notre avenir
– comme notre peuple, notre territoire est accueillant et sait charmer les touristes qui viennent du monde entier pour le visiter, en toutes saisons
– riche de ses ressources naturelles, il nous oblige à assurer sa pérennité et son utilisation durable, afin de garantir un développement économique en harmonie avec les communautés locales.
Le Parti aspire à :
– décider uniquement au Québec de tout projet de mise en valeur ou de transport de ressources naturelles sur le territoire québécois;
– encourager la transformation secondaire et tertiaire des ressources dans toutes les régions ;
– assurer une meilleure gestion des matières résiduelles et transformer les sites d’enfouissement en sites de production de biocarburants ;
– affirmer notre souveraineté sur le fleuve et le golfe du Saint-Laurent, protéger leur faune et leur flore et pérenniser la Voie maritime;
– accroître l’accessibilité des cours d’eau pour les citoyens ;
– garantir la protection de l’eau potable et son accès à tous les citoyens ;
– exclure le commerce de l’eau des traités commerciaux internationaux ;
– assurer la gestion publique et collective de l’eau en augmentant considérablement la redevance due pour l’utilisation commerciale et industrielle de l’eau, notamment par la mise en place d’un programme d’accompagnement des communes pour la modernisation et la mise à niveau des infrastructures d’assainissement ;
– protéger les zones humides, les milieux naturels et les cours d’eau, en renforçant les lois en vigueur, tout en veillant à leur application ;
– bonifier le programme de détaxe pour les propriétaires de certains milieux naturels protégés sur des terres privées afin de protéger, par la conservation volontaire, la biodiversité et les milieux naturels, bien sûr, mais aussi, à bien des égards, la santé, l’économie et le bien-être de nos les communautés, pour un bénéfice collectif;
– intégrer le principe du pollueur-payeur en ce qui concerne la contamination de l’air, du sol et de l’eau ;
– protéger les espaces maritimes et côtiers, notamment en luttant contre l’érosion du littoral ;
– assurer une gestion responsable et intelligente de nos forêts, en minimisant les effets néfastes sur les écosystèmes et les communautés, et en optimisant le captage des GES ;
– bonifier la Charte du bois, utiliser davantage de bois québécois dans la construction d’infrastructures au Québec et s’assurer que les besoins intérieurs du Québec sont satisfaits avant d’autoriser l’exportation de la ressource;
– intégrer les territoires québécois de Parcs Canada à la SEPAQ;
– créer une politique nationale d’aménagement et d’urbanisme, afin de rendre plus éco-responsable la manière d’aménager et d’habiter le territoire ;
– utiliser l’éco-fiscalité pour assurer l’utilisation durable de nos ressources naturelles ;
– développer l’expertise et les ressources humaines de l’État et des municipalités pour assurer l’application des lois et le respect des normes environnementales
ENGLISH |
The party states that:
– the climate crisis illustrates the limits of an extractivist economic model based on short-term returns
– the climate crisis, through its effects on the environment, calls for a new economic model and collective mobilization to achieve the urgent societal transformation necessary for the survival of Humanity
– never before has humanity experienced such profound and rapid changes in its environment. A relevant response must urgently reduce greenhouse gas (GHG) emissions, while adapting our society to this new context. Like COVID, this crisis will test our capacities for social cohesion and collective adaptation
– fortunately, in the family of nations, Quebec is well equipped to face these challenges. We rely not only on an exceptional natural heritage, but also on a “social capital” of solidarity, resilience and inventiveness. Our natural heritage and our generation of clean and renewable energy put us in a privileged position to face this crisis, insofar as we are able to act frankly. Our social capital equips us favorably to make the necessary arbitrations in the face of the choices to come
– by taking full control of our territory, we will also end our undue participation in the Canadian oil state
Sustainable Development
The party states that:
– faced with the challenge that awaits us, it is important to put the notion of sustainable development – development that meets the needs of the present, without compromising the ability of future generations to meet theirs – at the heart of our collective action
– the State of Quebec will see to using all the leverage at its disposal to ensure the sustainable management of the territory and its resources as well as the protection of biodiversity; to encourage greater energy sobriety, as well as a transition to renewable energies; to ensure that Quebec’s natural resources are used for the sustainable development of its regions; to stimulate entrepreneurship while respecting the environment
The party aspires to:
– enshrine the sustainability of our natural environment and the protection of biodiversity in the Constitution of Quebec and ensure that the Quebec State is the sole decision maker on environmental issues on its territory;
– oversee the achievement of carbon neutrality by 2050 through the adoption of a carbon budget and a binding framework law that will raise Quebec’s climate ambitions and the 2030 target based on the established target at COP26 in Glasgow and in the spirit of Québec’s fair share in the fight against climate change;
– mobilize civil society in Quebec and get it involved by convening a social dialogue workshop on the climate emergency to develop regional and national strategies for ecological transition and by creating a national transition council to ensure its implementation is carried out;
– consolidate the social acceptability of major projects before they are carried out;
– strengthen the adaptation of our communities to the impacts of climate change and ensure that the taxes applied are used for ecological, economic and social transition; financially assist companies to gradually electrify all convertible uses of fossil fuels; to support their decarbonization here, to avoid relocating their activities without decarbonizing them, thus creating carbon leakage
In terms of means, the Parti Québécois aspires to:
– develop economic development indicators that better reflect the economic and social progress of our society, taking into account in particular the ecological services provided by our natural environment;
– contribute to the expansion of the carbon market (SPEDE), in particular by gradually reducing free allocations, increasing the number of offset credit protocols and promoting the adherence of other international partners;
– implement an environmental policy around the concept of the circular economy, in particular by promoting the eco-design of products with a view to combating planned obsolescence, more efficient recycling, as well as short production-consumption circuits reflecting the quadruple R philosophy (recover, reuse, recycle, repair);
– renew our industrial policy by focusing on better development of natural resources, on the fight against the waste of resources and planned obsolescence, on the identification of critical niches in the face of the challenges of a low-energy economy, and on local economic actors who will be part of the long term;
– promote green entrepreneurship among Québec SMEs through public procurement and appropriate support policies, focusing in particular on the development of the social and cooperative economy and social entrepreneurship;
– encourage Quebecers to become owners of innovative Quebec companies in the green technology sector, by reintroducing a stock savings plan to promote this sector and make capital available to businesses operating in it;
– provide Quebec with a responsible investment policy for managing the savings of Quebecers, including in particular the withdrawal of investments in fossil fuels and by changing the CDPQ law;
– introduce, in the analysis of each government investment and purchase, the calculation of its ecological impact, as well as environmental criteria in calls for tenders
The party states that:
– the Quebec territory is inseparable from our national identity. It characterizes our pride and deeply marks our history; our forests as far as the eye can see, our great river, our winding rivers and our white deserts have become true symbols of Quebec
– first bearing the imprint of the Aboriginal peoples, our territory conditions our existence and embodies our future
– like our people, our territory is welcoming and knows how to charm tourists who come from all over the world to visit it, in all seasons
– rich in its natural resources, it requires us to ensure its sustainability and sustainable use, so as to guarantee economic development in harmony with local communities.
The Party aspires to:
– decide solely in Québec on any project for the development or transportation of natural resources on Québec territory;
– encourage secondary and tertiary processing of resources in all regions;
– ensure better management of residual materials and transform landfill sites into biofuel production sites;
– affirm our sovereignty over the St. Lawrence River and Gulf, protect their fauna and flora, and sustain the Seaway;
– increase accessibility to waterways for citizens;
– guarantee the protection of drinking water and its access to all citizens;
– excluding water trade from international trade treaties;
– ensure public and collective water management by considerably increasing the fee payable for the commercial and industrial use of water, in particular by setting up a support program for municipalities for modernization and upgrading wastewater treatment infrastructure;
– protect wetlands, natural environments and waterways, by strengthening current laws, while ensuring their application;
– improve the tax refund program for owners of certain protected natural environments on private land in order to protect, through voluntary conservation, biodiversity and natural environments, of course, but also, in many respects, health, economy and the well-being of our communities, for a collective benefit;
– incorporate the polluter-pays principle with respect to air, soil and water contamination;
– protect maritime and coastal areas, in particular by combating shoreline erosion;
– ensure responsible and intelligent management of our forests, by minimizing harmful effects on ecosystems and communities, and by optimizing GHG capture;
– improve the Wood Charter, use more Quebec wood in the construction of infrastructures in Quebec and ensure that Quebec’s domestic needs are met before authorizing the export of the resource;
– integrate the Québec territories of Parks Canada into the SEPAQ;
– create a national planning and urban planning policy, so as to make the way in which we develop and inhabit the territory more eco-responsible;
– use eco-taxation to ensure the sustainable use of our natural resources;
– develop the expertise and human resources of the government and municipalities to ensure the application of laws and compliance with environmental standards
ENGLISH FOLLOWS |
Le parti précise que :
– nous vivons sans aucun doute une crise environnementale qui ne se limite pas au très grave problème du changement climatique. A l’échelle planétaire, cette crise se manifeste par l’épuisement des ressources, la dégradation des écosystèmes, la perte de biodiversité, la raréfaction de l’eau douce, la désertification accélérée, des terres de moins en moins fertiles et plusieurs formes de pollution. Le constat est sans appel : notre mode de vie basé sur la consommation n’est ni durable ni généralisable à l’ensemble de la planète. Un choix de civilisation se pose à nous
– elle considère la Terre, comme l’air et comme l’eau, comme avant tout une chose commune, un bien public nécessaire à la vie, aux êtres vivants dont elle est aujourd’hui l’habitat, mais aussi aux générations. à venir. La Terre est donc un lieu de partage dont nous sommes tous responsables
– le bon gouvernement favorisera l’éco-responsabilité et tournera le dos au gaspillage dans une optique de réduction des consommations, de durabilité des produits dans le temps et d’optimisation des ressources
– les humains partagent le territoire avec un grand nombre d’animaux. La façon dont nous aménageons et habitons le territoire affecte leurs conditions de vie, qu’elles soient sauvages, d’élevage ou de compagnie
– elle défend un projet de société qui respecte et favorise la diversité des écosystèmes et la protection du patrimoine naturel québécois
Changement climatique
Le parti précise que :
– la crise climatique mondiale est désormais évidente. Outre ses effets sur l’équilibre écosystémique de la planète, cette crise accentue les inégalités sociales dans tous les pays de la planète, et qui plus est, accentue les inégalités entre les pays des hémisphères Nord et Sud
– malgré cela, les nombreux sommets sur le changement climatique n’ont abouti à aucun engagement sérieux et contraignant
– il y a urgence à agir
Le parti prône :
– d’ici 2050, une économie décarbonée, c’est-à-dire réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 95 % par rapport aux niveaux de 1990, notamment en appliquant un plan de transition énergétique visant la suppression des hydrocarbures dans la production et la consommation d’énergie et une réduction substantielle des l’utilisation des produits pétroliers d’ici le milieu du siècle
– afin de rattraper le retard accumulé par rapport à nos engagements internationaux et afin de contenir la hausse moyenne de la température mondiale à 1,5 degrés Celsius, la transition énergétique doit être accélérée d’ici 2030 pour atteindre au moins 45% de réduction sous le niveau de 1990
– au niveau international, faire pression pour arriver à un nouvel accord juridiquement contraignant
Dans un premier temps, le parti préconise :
– rejeter le maintien du statu quo, comme les fausses solutions techniques qui n’impliquent pas de réelles réductions des émissions de gaz à effet de serre (agrocarburants, géo-ingénierie, stockage de carbone, etc.)
– revoir les comportements individuels et s’inscrire dans une démarche globale et citoyenne de lutte contre le changement climatique : a) adopter des mesures incitatives visant les comportements individuels pour lutter contre le changement climatique ; b) mieux utiliser le réseau de l’éducation publique en offrant davantage de cours sur les enjeux environnementaux, à tous les niveaux scolaires; c) promouvoir les valeurs écologiques à travers les médias et les groupes environnementaux et lancer des campagnes de sensibilisation aux conséquences du changement climatique et aux solutions possibles ; d) participer au mouvement populaire international, qui associe justice climatique et justice sociale, et s’inspirer de ses recommandations. Nous devons nous associer à l’ensemble des mouvements sociaux et politiques dans une campagne militante pour la justice climatique
– revoir les politiques québécoises en matière d’énergie et de transport, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la gestion des matières résiduelles, de l’aménagement du territoire, des infrastructures et du bâtiment
Espèces, diversité et faune
Le parti précise que :
– la préservation de la biodiversité est un enjeu environnemental au moins aussi important que la lutte contre le changement climatique. A terme, nous devons arriver à une société où la cohabitation harmonieuse entre territoires protégés et territoires aménagés deviendra la règle et non l’exception.
Le parti prône :
– fixer un objectif minimal de 20 % d’aires protégées, réparties proportionnellement dans les régions écologiques du Québec avec la mise en place de corridors fauniques et floristiques
– prendre des mesures sévères pour sauvegarder la biodiversité des milieux naturels partout au Québec
Ressources énergétiques
Réduction d’énergie
Le parti précise que :
– la meilleure énergie est celle qui n’est pas consommée
– il prône la mise en place d’un programme d’efficacité énergétique comprenant à la fois la rénovation des bâtiments existants et le durcissement des normes pour les nouvelles constructions et les procédés industriels
La gestion des ressources
Le parti précise que :
– bien que le Québec regorge de ressources naturelles, les bénéfices qui en découlent ne reviennent pas adéquatement à la population et la prise de décision concernant la gestion de ces ressources n’est pas démocratique
– le respect de l’environnement n’est que trop rarement pris en compte dans la gestion et l’utilisation des ressources provinciales
Le parti prône :
– la prise par l’État québécois, en tant que dépositaire de la richesse de la collectivité québécoise, des moyens nécessaires pour assurer une gestion écologiquement et socialement responsable de l’ensemble des ressources naturelles du Québec
– veiller à ce que les ressources naturelles profitent à l’ensemble de la communauté et pas seulement à quelques détenteurs de capitaux privés
– développement de diverses formes de propriété collective (société d’État, coopérative, propriété mixte à majorité publique) dans le domaine de l’extraction et de la transformation des ressources naturelles
– exigeant pour tous les modes de propriété que toute soumission pour l’exploration et l’exploitation des ressources naturelles du territoire québécois soit soumise à une évaluation environnementale et sociale rigoureuse et à une consultation publique digne de ce nom avant l’octroi de permis
Pétrole & Nucléaire
Le parti précise que :
– Le Québec doit briser sa dépendance au pétrole
– La souveraineté énergétique du Québec doit être prise en charge par le secteur public et la transition vers un autre système énergétique doit inclure en priorité les économies d’énergie et les énergies renouvelables
Le parti prône :
– placer les entreprises travaillant dans le secteur de l’énergie sous contrôle public par une participation majoritaire de l’État, en envisageant, si nécessaire, une nationalisation complète
– une réduction concrète et réelle des énergies polluantes et non renouvelables, y compris la limitation de tout développement énergétique non écologiquement responsable et durable
– mettre fin à toute recherche et exploitation d’énergie fossile comme le pétrole dans le golfe du Saint-Laurent, le gaz de schiste et les ports méthaniers
– éliminer le secteur nucléaire au Québec, notamment en arrêtant l’exploration et l’exploitation des mines d’uranium
Exploitation minière
Le parti prône :
– la mise sous contrôle public de l’industrie minière (participation majoritaire de l’État), y compris la nationalisation complète si nécessaire, conformément à la consultation publique
– dans l’attente de cette consultation :
- a) supprimer la suprématie de la loi minière sur toutes les autres lois concernant l’occupation du territoire et son utilisation, et accorder un droit de veto sur les permis miniers aux communautés concernées ;
- b) tarifer les licences minières à un niveau très élevé et rembourser les entreprises respectueuses de l’environnement et de l’environnement social ;
- c) la mise en place de consultations publiques à l’étape de l’exploration, dans chaque territoire de MRC afin de déterminer les sites et les types d’exploitation acceptables avant l’autorisation d’exploration ;
- d) redonner au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) l’entière responsabilité en matière de contrôle et de suivi environnemental des projets miniers et ce pour l’ensemble du processus, de l’exploration à la restauration complète des sites, incluant toute exploration hors site interventions;
- e) s’assurer que la restauration complète des sites miniers, ainsi que la revitalisation des communautés affectées par le départ d’une compagnie minière sont assumées par cette dernière; et
- f) établir un système de redevances adéquat pour les entreprises exploitant les ressources naturelles afin d’encourager fiscalement l’utilisation des ressources renouvelables en s’assurant que les bénéfices sont répartis équitablement entre la région ressource et l’État québécois
La gestion des forêts
Le parti prône :
– placer l’industrie forestière sous contrôle public (participation majoritaire de l’Etat) en envisageant, si nécessaire, une nationalisation complète
– favoriser les petites et moyennes entreprises régionales, y compris dans le développement des forêts, les exploitations agricoles familiales et coopératives, qui assureront la pérennité de la forêt
– revoir le cadre réglementaire dans lequel s’inscrit l’exploitation des ressources forestières, et réviser la réglementation afin de :
a) assurer la bonne mise en œuvre de la gestion écosystémique de nos forêts. La gestion écosystémique doit viser à maintenir la biodiversité en mettant l’accent sur la réduction des écarts entre la forêt naturelle et la forêt aménagée, tout en répondant aux besoins socio-économiques des communautés locales.
b) assujettir la gestion de la ressource forestière à des ententes avec les peuples autochtones dans tous les domaines faisant l’objet de traités ou de revendications en vertu des droits ancestraux.
c) rendre l’exploitation forestière compatible avec les autres usages de la forêt.
d) permettre l’évaluation continue des entreprises publiques, privées ou coopératives selon des critères et des objectifs, avec retrait de contrat en cas d’échec.
e) encourager le développement des cultures locales dans la forêt.
f) faciliter l’accès aux forêts publiques pour les petites entreprises, surtout si elles ont des projets de transformation dans la région.
g) soutenir la recherche et l’innovation dans la transformation primaire, secondaire et tertiaire.
h) assurer la protection des forêts patrimoniales et des écosystèmes forestiers exceptionnels (EFE).
i) établir un programme de reboisement visant à régénérer les forêts avec des variétés diversifiées respectant la composition végétale naturelle, la succession naturelle des espèces et la variété génétique.
j) réduire l’exploitation à fort taux d’extraction telle que l’exploitation avec protection de la régénération des sols (CPRS), privilégier l’exploitation partielle plus calquée sur perturbations naturelles et fournir un système d’inspection pour faire respecter la réglementation.
k) promouvoir la culture du chanvre ou d’autres espèces comparables comme alternative à l’exploitation forestière dans les domaines de la construction, des pâtes et papiers, etc.
l) développer, encadrer et soutenir la filière des produits forestiers non ligneux (PFNL).
m) favoriser l’utilisation des résidus forestiers, la fin du gaspillage de milliers de mètres cubes de bois et l’utilisation optimale de toutes les parties de l’arbre, y compris les parties jugées indésirables par les forestiers.
n) développer des politiques d’achats publics et des crédits d’impôt favorisant une plus grande utilisation des produits du bois issus de l’exploitation et de la transformation durables en sol québécois.
Eau
Le parti précise que :
– le Québec a la chance de disposer de ressources en eau douce en quantités phénoménales
– cependant, il est absolument nécessaire de contrer l’appropriation indue de cette ressource essentielle à la vie à des intérêts privés
– l’eau douce, qu’elle soit de surface ou souterraine, doit être considérée comme un bien commun non marchand, accessible à tous, mais n’appartenant à personne
– l’accès à l’eau doit être considéré comme un droit fondamental dont l’Etat doit être le gardien
Le parti prône :
– adhérer à la résolution des Nations Unies du 28 juillet 2010 sur le droit humain à l’eau et à l’assainissement
– considérer l’eau utilisée par les commerces et industries comme un bien public « prêté » : cette eau devra donc faire l’objet de redevances en plus d’être convenablement traitée après son utilisation
– assurer des investissements suffisants et strictement publics dans les infrastructures de transport et d’assainissement de l’eau
– appliquer le principe de précaution dans la gestion de l’eau
Le développement durable
Énergies renouvelables
Le parti prône :
– privilégier l’utilisation et le développement des énergies solaire, géothermique et éolienne afin de minimiser tout recours supplémentaire à l’hydroélectricité et aux énergies fossiles
– confier au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) le mandat, avec pleins pouvoirs, de réaliser des études et des recommandations avant tout nouveau projet d’aménagement hydroélectrique
Transport
Le parti précise que :
– le transport est la principale cause d’émissions de gaz à effet de serre au Québec. Ce problème doit donc être traité en priorité, principalement les déplacements quotidiens dans les grands centres
– il entend réduire la prédominance de la voiture particulière comme principal moyen de transport
Pour y parvenir, le parti préconise :
– élaboration d’un vaste plan de transport panquébécois, incluant le développement du transport collectif de personnes et de marchandises
– développer les transports électriques et assurer des transports publics accessibles, universels et à terme gratuits
– le développement des transports actifs (pistes cyclables par exemple) et une série de mesures pour limiter l’utilisation de l’automobile individuelle, particulièrement en milieu urbain et incluant le soutien aux programmes d’autopartage et les incitatifs aux véhicules électriques ou à faibles émissions de GES, particulièrement là où le transport en commun n’est pas disponible
Agriculture
Le parti précise que :
– le modèle d’agriculture industrielle contribue à la production d’une part importante de gaz à effet de serre. L’utilisation de produits chimiques (souvent mal testés), l’intensité des cultures et le recours à la monoculture appauvrissent les sols
– ces méthodes créent également des déchets et des résidus difficiles à éliminer et peuvent être associés à des effets néfastes sur la santé
– ce modèle d’agriculture n’est pas durable, appauvrit la terre, les personnes qui en prennent soin et celles qui s’en nourrissent. Un nombre croissant d’humains et d’animaux n’ont plus un accès constant et universel à une alimentation nutritive
Le parti prône :
– de promouvoir une agriculture québécoise écoresponsable, pour assurer une meilleure valeur nutritionnelle des aliments et une meilleure qualité des sols, application de l’agroécologie et collaboration avec les associations sectorielles et la société civile afin de mettre en place :
a) un appui technique et économique accru de l’État pour accompagner et favoriser la transition vers des pratiques agricoles ayant de meilleurs impacts sur l’intégrité des sols, de l’eau et de la biodiversité
b) soutien financier pour la recherche, la pratique et le transfert de connaissances en agroécologie et agriculture biologique
c) soutien aux réseaux locaux de distribution et de commercialisation des produits biologiques et des produits écoresponsables
d) soutien à la transformation locale, y compris un réseau d’abattoirs régionaux adéquat pour répondre aux besoins des producteurs de la région
e) des lois et réglementations plus strictes en matière d’éthique animale pour : i. mettre fin à l’autorégulation de l’industrie ; ii. adopter des codes de pratique obligatoires pour toutes les activités impliquant l’élevage d’animaux ; et iii. faire de l’inspection des aires de reproduction le moyen privilégié pour s’assurer du respect des lois et règlements
f) programmes de protection des insectes pollinisateurs
g) aide pour promouvoir le contrôle biologique des maladies et des organismes nuisibles
– des mesures de protection et de mise en valeur du patrimoine semencier québécois par : i. la création d’une banque de semences québécoise (hors OGM);
– des réglementations facilitant l’accès aux semences à pollinisation libre ; iii. la revalorisation des semences de variétés anciennes afin de préserver la diversité ; iv. un encadrement strict de l’utilisation des terres agricoles pour la production d’OGM, en vue d’éliminer progressivement cette utilisation ; et v. l’exclusion de la brevetabilité du vivant
– la transition vers les énergies vertes en milieu agricole, notamment par : i. aide à la biométhanisation des déchets agricoles, à l’utilisation de moteurs fonctionnant aux huiles recyclées (biodiesel recyclé) et à l’électrification des machines agricoles ; ii. la réduction, puis l’interdiction, de la culture des terres agricoles dans le but premier de produire des biocarburants et de la biomasse
– la suppression progressive de l’utilisation des pesticides et des herbicides.
– la restauration des petits cours d’eau et des bandes riveraines, notamment par l’établissement d’une réglementation stricte selon les principes de la Politique de protection des rives, des zones littorales et des plaines inondables.
– des réglementations de mise en valeur et de protection des boisements situés dans les zones agricoles où il y a une agriculture intensive
– des mesures favorisant la rotation et le mélange des cultures pour contrer l’épuisement des terres et les impacts de la monoculture sur la biodiversité et l’approvisionnement de produits agricoles
– une norme éco-responsable visant spécifiquement la production agricole.
– remboursement des frais de certification bio aux producteurs. Ce remboursement devrait progressivement tendre à couvrir tous les frais.
– compensation aux producteurs bio pour la mise en place de la bande tampon entre terres de culture conventionnelles et bio.
– l’assujettissement de tous les programmes d’aide financière, de stabilisation des revenus et de remboursement de taxes foncières aux producteurs agricoles à des règles d’éco-conditionnalité, et un système d’inspection rigoureux pour s’assurer du respect mis en place.
– un contrat social entre institutions et producteurs agricoles sur la protection de l’eau et de certains sites écologiques, ainsi que sur les bénéfices écosystémiques des terres cultivées.
Traitement et réduction des déchets
Le parti précise que :
– une des conséquences de la surconsommation qui caractérise notre société est la production de masses croissantes de matières résiduelles, trop souvent considérées et traitées comme des déchets
– nous devons collectivement et progressivement nous organiser pour aller vers une société qui ne produit plus de déchets
Le parti prône :
a) mettre en place un système de reconnaissance des biens et services écologiques rendus par les habitats naturels en termes qualitatifs et monétaires, inspiré des standards les plus élevés
b) interdire l’utilisation et la production de certains produits connus pour être toxiques pour les écosystèmes humains
c) appliquer les principes de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et du pollueur-payeur à l’ensemble du secteur industriel et commercial ; à cette fin, adoptera des lois et des normes plus contraignantes, tout en aidant les entreprises (privées, coopératives ou étatiques) à réduire leur empreinte écologique
– appliquer le principe d’écoresponsabilité à la gestion des matières résiduelles, par une approche qui vise à réduire considérablement leur volume et à en convertir la plupart, sinon la totalité, en ressources pour la collectivité actuelle ou future. En particulier, par :
a) veiller à ce que les villes assurent la gestion municipale des déchets solides (DSM) ; à l’extérieur des grands centres, cette gestion devrait être assumée par les MRC ou déléguée à des organismes à but non lucratif (OBNL) ou à des entreprises d’économie sociale (non confiées au secteur privé)
b) s’assurer que le recyclage s’effectue au Québec ou dans les territoires avoisinants, de manière à minimiser la distance à parcourir
c) s’assurer que les sites d’enfouissement sont décentralisés et que tout nouveau site est nécessaire pour récupérer l’énergie du biogaz
d) soutenir les entreprises qui recyclent et valorisent, entre autres, en s’assurant que les matières sont mieux triées (à la source, ou dans les centres de tri) afin de maximiser la valeur marchande des matières recyclées
e) soutien à la recherche sur le traitement des matières résiduelles et la création de débouchés au Québec pour les matières recyclées. En particulier, à : i. évaluer si des centres de gazéification seraient préférables, à certains endroits, au transport de matières recyclables et compostables sur de longues distances; ii. obliger les entreprises qui fabriquent des matériaux ou des produits à proposer un moyen de les recycler ou de les valoriser, ou à assumer la responsabilité de leur recyclage, selon le cas
f) établir des normes de recyclage et de valorisation du caoutchouc et des produits similaires au sein des entreprises qui en sont responsables en interdisant la valorisation par incinération
g) assurer une meilleure gestion des matériaux par les communautés commerciales, manufacturières et de la construction en établissant : i. des normes d’emballage pour réduire la quantité de matières à recycler (éviter le suremballage et éliminer les emballages non compostables) ; ii. normes de construction et de déconstruction pour faciliter la séparation, le recyclage et la réutilisation des matériaux au moment de la démolition
h) introduire une consigne sur les bouteilles et autres contenants en verre, plastique et aluminium, pour le recyclage, mais d’abord pour la réutilisation, chaque fois que possible et en minimisant l’empreinte du consommateur. cycle de la vie. A cette fin, en particulier, il préconise : i. augmenter immédiatement le taux de dépôt pour qu’il devienne un véritable incitatif et indexer ce taux pour suivre l’inflation ; ii. offrir des infrastructures performantes pour faciliter, pour les citoyens, la récupération à la source des matières recyclables et retournables; iii. interdire l’utilisation de contenants non réutilisables ou non recyclables; et iv. introduire une forme de « caution » sur les produits technologiques (électronique, électroménager et autres), par exemple les téléphones portables
i) établir des réseaux de compostage publics et collectifs avec des normes de qualité élevées dans toutes les municipalités du Québec et rendre le compostage obligatoire (sauf dans les régions où les centres de gazéification ont été privilégiés après étude de l’empreinte écologique); dans la mesure du possible (banlieues, petites villes), il favorisera le compostage domestique par des programmes d’éducation
k) soutenir la réappropriation des savoir-faire manuels et des métiers de l’artisanat et de la réparation afin que la capacité de réparation des équipements défaillants soit rétablie dans les communautés
La gestion des terres
Le parti précise que :
– dans le passé, les villes et villages étaient construits pour les gens qui y vivaient. Aujourd’hui, ils sont construits pour les voitures. Il est temps d’opter pour un nouveau modèle axé sur l’éco-responsabilité, la sécurité, une vie sociale active et agréable. Il faut donc repenser l’aménagement du territoire, des villes et des villages en remettant l’humain au premier plan, non seulement dans les nouveaux quartiers, mais dans les villes et villages existants.
– elle estime que le territoire organisé doit être habité par des communautés qui y vivent en permanence.
Le parti prône :
– s’assurer que les interventions gouvernementales ont un effet structurant durable pour favoriser une occupation dynamique du territoire, c’est-à-dire le maintien, le développement, la vitalité économique, écologique, sociale et culturelle de collectivités à échelle humaine dans toutes les régions du Québec tout en visant leur pérennité dans le temps et dans l’espace
Utilisation et aménagement du territoire
Le parti prône :
a) adopter une politique nationale de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage qui place l’homme et le respect de l’environnement au cœur de ses préoccupations. Cette politique sera établie, puis mise à jour périodiquement, en mobilisant les acteurs des domaines concernés, ainsi que les citoyens pour une réflexion approfondie sur l’aménagement du territoire et le développement urbain. La politique tiendra compte des éléments suivants :
- la participation des citoyens aux décisions concernant le développement de leur ville ou village ;
- des plans d’aménagement qui prévoient : une judicieuse mixité des usages et des services ; une mixité sociale et une offre de services adéquate aux citoyens ; agriculture locale et possibilité d’agriculture urbaine dans toutes les zones résidentielles;
- iii. des aménagements prenant en compte l’échelle humaine dans une perspective éco-responsable ;
- la sécurité et le sentiment de sécurité des personnes qui vivent ou traversent ces développements ;
- accessibilité universelle des équipements urbains, des bâtiments et de tous les étages ;
- accès aux avantages climatiques et protection contre ses inconvénients ; en particulier, le droit à un ensoleillement suffisant tant dans les habitations que dans les espaces extérieurs lorsque la densité du zonage urbain le permet ;
- des espaces publics vivants et de qualité ;
- un programme d’art public visant à faire de l’espace public urbain un lieu de contact entre la population et l’art ;
- l’utilisation de matériaux de construction écologiques;
- accès aux parcs, boisés, parcs linéaires, places, jardins communautaires et aires d’activités. Dans les secteurs à plus forte densité, ces développements doivent offrir une qualité environnementale proche de celle offerte par les cours privatives des maisons unifamiliales ou des maisons de ville ;
- l’adoption de mesures permettant la protection de paysages patrimoniaux ou de paysages d’une valeur visuelle ou touristique remarquable pour une municipalité ou une région.
- favoriser l’accès aux lieux de rencontre en encourageant, dans chaque village ou quartier :
- l’aménagement ou l’entretien d’au moins un espace public extérieur accessible à pied;
- l’ouverture ou le maintien d’une maison citoyenne, qui sert de lieu de rencontre, offre une salle de réunion et met à disposition gratuitement ou à moindre coût des locaux pour des organismes communautaires ou culturels.
- soutenir, par des fonds régionaux, l’entretien des édifices publics (ex. : écoles ou églises) qui ont perdu leur vocation première, afin de maintenir les services minimaux (ex. : CLSC, garderie, école primaire, dépanneur ou casse-croûte, salle communautaire , bureau de poste, caissier) nécessaires à la vitalité des villages en perte démographique;
- favoriser autant que possible la densification équilibrée des villes, la réduction de l’étalement et la réduction du nombre d’automobiles par diverses mesures, notamment : i. améliorer significativement l’offre de transport en commun urbain, régional et interrégional en subventionnant substantiellement les coûts afin d’offrir aux usagers une quasi-gratuité ; ii. favoriser l’aménagement urbain et les mesures qui rendent le transport en commun, actif ou alternatif, plus attractif; iii. proposera des crédits d’impôts ou imposera des surtaxes pour les nouvelles résidences en fonction de leur empreinte écologique (superficie, efficacité énergétique, etc.) ; iv. Imposer des ratios d’unités de 3 et 4 chambres dans les développements locatifs, pour favoriser la présence de familles dans ou à proximité des centres-villes.
Le parti précise que :
– la manière dont les infrastructures sont conçues, construites et entretenues, ainsi que la manière dont elles sont éliminées en fin de vie utile ont un impact significatif sur l’aménagement du territoire et la qualité de l’environnement.
Le parti préconise d’appliquer le principe d’éco-responsabilité aux infrastructures, naturelles ou bâties, ainsi qu’aux bâtiments, tant publics que privés, notamment :
- a) visant à entretenir et, le cas échéant, à restaurer les infrastructures naturelles de préférence à l’implantation d’infrastructures bâties ou parallèlement à leur construction
- b) viser la décentralisation des infrastructures, notamment pour les communications et pour l’approvisionnement en eau et en énergie, afin de favoriser une plus grande autonomie des communautés
- c) prendre en compte la qualité architecturale et revoir les critères de fonctionnalité des infrastructures publiques afin de contribuer au développement des villes et villages à taille humaine
- d) accroître les exigences des Codes du bâtiment et des règlements en vigueur en matière de techniques et de matériaux de construction, d’efficacité énergétique, de réduction de l’empreinte écologique. Pour les bâtiments publics, ces exigences doivent s’appuyer sur les normes d’efficacité énergétique en vigueur les plus strictes (LEED, HQE, BREEAM, MINERGIE, etc.)
- e) rénover les infrastructures existantes pour maintenir ou améliorer l’accessibilité universelle et rendre l’accessibilité universelle obligatoire pour les nouvelles infrastructures
- f) superviser les pratiques d’entretien, de rénovation, d’adaptation et de transformation des bâtiments et des infrastructures bâties. Lorsque la démolition ne peut être évitée, elle nécessitera la récupération, la réutilisation et le recyclage des matériaux.
- g) fournir aux organismes publics ou d’économie sociale subventionnés les moyens d’entretenir leurs bâtiments et leurs infrastructures en leur allouant un financement adéquat.
- h) établir un cahier des charges pour la construction et la réparation des infrastructures publiques, de manière à tenir compte de leur polyvalence, de leur flexibilité, de leur durée et du coût de leur cycle de vie, afin de réduire leur impact sur l’environnement tout en augmentant leur vie utile.
- i) implanter une nouvelle politique d’appel d’offres dans les secteurs public et parapublic qui ne se limiterait pas au plus bas soumissionnaire.
- j) exclure tout recours aux accords de type PPP (partenariat public-privé) et favoriser la diversité des entreprises, y compris les entreprises de l’économie sociale, dans la passation des marchés
- k) la création d’une commission permanente d’enquête sur la corruption dans l’attribution des marchés publics, des mandats gouvernementaux et des nominations politiques. Cette commission, qui rendra compte à l’Assemblée nationale, aurait : i pour mandat de réprimer le financement illégal des partis politiques et la corruption des élus ou de l’appareil d’État, y compris aux niveaux municipal et régional ; ii. coordonner les travaux du Vérificateur général, de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), du Directeur général des élections du Québec (DGEQ), de la Sûreté du Québec et des autres corps policiers sur toute question relevant de son mandat
Imposition
Le parti prône :
– l’adoption transitoire, avec l’objectif d’une économie décarbonée à l’horizon 2050, d’une éco-fiscalité efficace, juste et équitable. Ce système sera basé sur le principe du pollueur-payeur. Il servira à modifier les comportements de production et de consommation et à financer les mesures de transition qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre du Québec, les stratégies d’adaptation aux changements climatiques et la recherche, et reposera sur les principes suivants :
- a) adoption de principes fiscalement progressifs et redistributifs, de sorte que les citoyens les moins fortunés ainsi que les micro et petites entreprises soient compensés pour les coûts supplémentaires causés par l’adoption du système
- b) après compensation aux plus démunis ainsi qu’aux micro et petites entreprises, les revenus de ce dispositif seront versés dans un fonds transparent et responsable dont l’objectif sera de financer des mesures de transition écologique
- (c) le système sera applicable à tous les secteurs de l’économie, y compris l’agriculture et les déchets, pour couvrir 100 % des émissions de gaz à effet de serre ;
- d) le système sera modulé selon les réalités des différentes régions du Québec;
- e) le système sera mis en place progressivement, notamment en fonction de la disponibilité d’options alternatives générant moins de GES ;
- f) l’indicateur des émissions de gaz à effet de serre sera éventuellement complété par des indicateurs plus larges, comme celui de l’empreinte écologique;
- g) le système sera développé de manière à interdire la spéculation ou tout autre moyen qui perturberait son fonctionnement ;
- h) l’efficacité, la progressivité et la pertinence du système feront l’objet d’évaluations périodiques rendues publiques;
- i) tous les produits importés non soumis à notre système national d’éco-fiscalité seront soumis à un tarif équivalent à celui des produits qui y sont soumis.
- j) Promouvoir la production locale de biens et de services et l’utilisation de circuits courts pour la circulation des biens et des personnes.
ENGLISH |
The party states that:
– we are undoubtedly experiencing an environmental crisis that is not limited to the very serious problem of climate change. On a planetary scale, this crisis is manifest in the depletion of resources, the degradation of ecosystems, the loss of biodiversity, the scarcity of fresh water, accelerated desertification, less and less fertile land and several forms pollution. The conclusion is clear: our lifestyle based on consumption is neither sustainable nor generalizable to the whole planet. A choice of civilization is posed to us
– it views the Earth, like air and like water, as first and foremost a common thing, a public good necessary for life, for the living beings whose habitat it is now, but also for generations. coming. Therefore, the Earth is a place of sharing for which we are all responsible
– good government will promote eco-responsibility and turn its back on waste with a view to reducing consumption, the durability of products over time and the optimization Resource
– humans share the territory with a large number of animals. The way we develop and inhabit the territory affects their living conditions, whether wild, farmed or companion
– it defends a social project that respects and promotes the diversity of ecosystems and the protection of Québec’s natural heritage
Climate Change
The party states that:
– the global climate crisis is now evident. In addition to its effects on the ecosystem balance of the planet, this crisis accentuates social inequalities in all the countries of the planet, and moreover, accentuates the inequalities between the countries of the Northern and Southern hemispheres
– despite this, the many summits on climate change have not led to any serious and binding commitments
– there is an urgent need to act
The party advocates:
– by 2050, a decarbonized economy, i.e. to reduce greenhouse gas (GHG) emissions by 95% below 1990 levels, in particular by applying an energy transition plan aimed at the elimination of hydrocarbons in the production and consumption of energy and a substantial reduction in the use of petroleum-based products by the middle of the century
– in order to make up for the delay accumulated in relation to our international commitments and in order to contain the average rise in global temperature to 1.5 degrees Celsius, the energy transition must be accelerated by 2030 so as to achieve at least a 45% reduction below the 1990 level
– at the international level, exerting pressure to arrive at a new legally binding agreement
As first steps, the party advocates:
– rejecting maintenance of the status quo, such as false technical solutions that do not involve real reductions in greenhouse gas emissions (agrofuels, geo-engineering, carbon storage, etc.)
– reviewing individual behavior and to be part of a global and civic approach to the fight against climate change: a) adopting incentive measures aimed at individual behavior to combat climate change; b) making better use of the public education network by offering more courses on environmental issues, at all school levels; c) promoting ecological values through the media and environmental groups and launch campaigns to raise awareness of the consequences of climate change and possible solutions; d) participating in the international popular movement, which links climate and social justice, and draw inspiration from its recommendations. We must partner with the full range of social and political movements in a militant campaign for climate justice
– reviewing Québec’s policies on energy and transportation, including in the areas of agriculture, waste management, land use planning, infrastructure and building
Species, Diversity & Wildlife
The party states that:
– the preservation of biodiversity is an environmental issue at least as important as the fight against climate change. In the long term, we must arrive at a society where the harmonious cohabitation between protected territories and developed territories will become the rule and not the exception.
The party advocates:
– setting a minimum objective of 20% protected areas, distributed proportionally in the ecological regions of Quebec with the establishment of wildlife and plant corridors
– taking severe measures to safeguard the biodiversity of natural environments throughout Quebec
Energy & Resources
Energy Reduction
The party states that:
– the best energy is that which is not consumed
– it advocates establishment of an energy efficiency program including both the renovation of existing buildings and the tightening of standards for new construction and industrial processes
Resource Management
The party states that:
– although Quebec abounds in natural resourcesthe benefits derived from them do not return adequately to the population and the decision-making concerning the management of these resources is not democratic
– respect for the environment is only too rarely taken into account in the management and use of provincial resources
The party advocates:
– taking by the Quebec State, as trustee of the wealth of the Quebec community, the necessary means to ensure ecologically and socially responsible management of all of Quebec’s natural resources
– ensuring that natural resources benefit the whole community and not just a few holders of private capital
– development of various forms of collective ownership (state corporation, cooperative, mixed ownership with public majority) in the field of natural resource extraction and processing
– requiring for all modes of ownership that any tender for the exploration and exploitation of the natural resources of Quebec territory must be submitted to a rigorous environmental and social assessment and to a public consultation worthy of the name before the granting of permit
Oil & Nuclear
The party states that:
– Quebec must break its dependence on oil
– Quebec’s energy sovereignty must be taken over by the public sector and the transition to another energy system must include energy savings and renewable energies as a priority
The party advocates:
– placing companies working in the energy sector under public control through majority state participation, considering, if necessary, complete nationalization
– a concrete and real reduction of polluting and non-renewable energies, including the curbing of any energy development that is not ecologically responsible and sustainable
– putting an end to all research and exploitation of fossil energy such as oil in the Gulf of St. Lawrence, shale gas and LNG ports
– eliminating the nuclear sector in Quebec, in particular by stopping the exploration and exploitation of uranium mines
Mining
The party advocates:
– placing the mining industry under public control (majority participation by the State), including complete nationalization if necessary, in accordance with public consultation
– pending such consultation:
a) eliminating the supremacy of the Mining Act over all other laws concerning the occupation of the territory and its use, and granting a right of veto over mining permits to the communities concerned;
b) pricing mining licenses at a very high level and reimbursing companies that respect the environment and the social environment;
c) setting up public consultations at the exploration stage, in each MRC territory to determine the acceptable sites and types of operations before exploration is authorized;
d) giving back to the Ministry of Sustainable Development, Environment and Parks (MDDEP) full responsibilities in terms of environmental control and monitoring of mining projects and this for the entire process, from exploration to complete restoration of sites, including all off-site exploration interventions;
e) ensuring the complete restoration of mining sites, as well as the revitalization of communities affected by the departure of a mining company are assumed by the latter; and
f) establishing an adequate royalty system for companies exploiting natural resources in order to encourage fiscally the use of renewable resources by ensuring that the benefits are distributed equitably between the resource region and the Quebec state
Forest Management
The party advocates:
– placing the forest industry under public control (majority state participation) by considering, if necessary, complete nationalization
– favouring small and medium-sized regional businesses, including in the development of forests, family and cooperative farms, which will ensure the sustainability of the forest
– review the regulatory framework in which the exploitation of forest resources takes place, and revising the regulations in order to:
- a) ensure the proper implementation of ecosystem-based management of our forests. Ecosystem-based management must aim to maintain biodiversity by focusing on reducing the gaps between the natural forest and the managed forest, while meeting the socioeconomic needs of local communities.
- b) subject the management of the forest resource to agreements with Aboriginal peoples in all areas subject to treaties or claims under Aboriginal rights.
- c) make logging compatible with other uses of the forest.
- d) allow the continuous evaluation of public, private or cooperative companies according to criteria and objectives, with withdrawal of contract in the event of failure.
- e) encourage the development of local cultures in the forest.
- f) facilitate access to public forests for small businesses, especially if they have processing projects in the region.
- g) support research and innovation in primary, secondary and tertiary processing.
- h) ensure the protection of heritage forests and exceptional forest ecosystems (EFE).
- i) establish a reforestation program aimed at regenerating forests with diversified varieties respecting the natural plant composition, the natural succession of species and the genetic variety.
- j) reduce logging with high extraction rates such as logging with protection of soil regeneration (CPRS), favor partial logging that is more modeled on
natural disturbances and provide an inspection system to enforce regulations.
- k) promote the cultivation of hemp or other comparable species as an alternative to logging in the fields of construction, pulp and paper, etc.
- l) develop, supervise and support the non-timber forest products (NTFP) sector.
- m) promote the use of forest residues, the end of the waste of thousands of cubic meters of wood and the optimal use of all parts of the tree, including the parts deemed undesirable by foresters.
- n) develop public purchasing policies and tax credits promoting greater use of wood products from sustainable harvesting and processing on Quebec soil.
Water
The party states that:
– Quebec is fortunate to have fresh water resources in phenomenal quantities
– however, it is absolutely necessary to counter the undue appropriation of this essential resource for life to private interests
– fresh water, whether surface or underground, must be considered a non-market common good, accessible to everyone, but not belonging to anyone
– access to water must be considered a fundamental right of which the State must be the guardian
The party advocates:
– adhering to the United Nations resolution of July 28, 2010 on the human right to water and sanitation
– considering water used by businesses and industries as being a “loaned” public good: this water will therefore have to be subject to royalties in addition to being suitably treated after its use
– ensure sufficient and strictly public investment in water transmission and purification infrastructure
– apply the precautionary principle in water management
Sustainable Development
Renewable energies
The party advocates:
– prioritizing the use and development of solar, geothermal and wind energy in order to minimize any additional use of hydroelectricity and fossil fuels
– give the Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) the mandate, with full power, to carry out studies and recommendations before any new hydroelectric development project
Transportation
The party states that:
– transportation is the main cause of greenhouse gas emissions in Quebec. This issue must therefore be tackled as a matter of priority, mainly daily travel in major centres
– it intends to reduce the predominance of the private car as the main means of transportation
To achieve this, the party advocates:
– preparation of a vast Quebec-wide transportation plan, including the development of public passenger transportation and freight transportation
– development of electric transport and ensuring accessible, universal and, ultimately, free public transport
– development of active transportation (e.g. bike paths) and a series of measures to limit individual car use, particularly in urban areas and including support for car-sharing programs and incentives for electric or low-GHG emission vehicles, particularly where public transit is not available
Agriculture
The party states that:
– the industrial agriculture model contributes to production of a significant share of greenhouse gases. The use of chemicals (often poorly tested), the intensity of crops and the use of monoculture impoverish the soil
– such methods also create waste and residues that are difficult to dispose of, and can be associated with adverse health effects
– this model of agriculture is unsustainable, impoverishes the land, the people who care for it and the people who feed on it. A growing number of humans and animals no longer have constant and universal access to nutritious food
The party advocates:
– to promote eco-responsible Quebec agriculture, to ensure better nutritional value of food and better soil quality, application of agroecology and cooperation with sectoral associations and civil society in order to set up:
- a) increased technical and economic support from the State to accompany and promote the transition to agricultural practices with better impacts on the integrity of soil, water and biodiversity
- b) financial support for research, practice and knowledge transfer in agroecology and organic farming
- c) support for local distribution and marketing networks for organic products and eco-responsible products
- d) support for local processing, including a network of regional slaughterhouses adequate to meet the needs of producers in the region
e) stricter animal ethics laws and regulations to: i. end industry self-regulation; ii. adopt mandatory codes of practice for all activities involving animal husbandry; and iii. make the inspection of breeding grounds the preferred means of ensuring compliance with laws and regulations - f) programs to protect pollinating insects
- g) aid to promote the biological control of diseases and harmful organisms
– measures for the protection and development of Quebec’s seed heritage by through: i. the creation of a Quebec seed bank (excluding GMOs);
- regulations facilitating access to open-pollinated seeds; iii. the revaluation of seeds of old varieties in order to preserve diversity; iv. strict supervision of the use of agricultural land for the production of GMOs, with a view to gradually eliminating this use; and v. the exclusion of patentability on life
– the transition to green energies in the agricultural environment, in particular by: i. aid for the biomethanization of agricultural waste, the use of engines running on recycled oils (recycled biodiesel) and the electrification of the agricultural machinery; ii. the reduction, then the prohibition, of the cultivation of agricultural land for the primary purpose of producing biofuels and biomass
– phasing out the use of pesticides and herbicides.
– restoration of small watercourses and riparian strips, in particular through the establishment of strict regulations according to the principles of the Policy for the protection of shores, littoral zones and floodplains.
– regulations to enhance and protect woodlands located in agricultural areas where there is intensive farming
– measures to promote crop rotation and mix to counter land depletion and the impacts of monoculture on biodiversity and supply of agricultural products
– an eco-responsible standard aimed specifically at agricultural production
– reimbursement of organic certification fees to producers. This reimbursement should gradually tend to cover all costs
– compensation to organic producers for the establishment of the buffer strip between conventional and organic cultivation land.
– subjection of all financial assistance, income stabilization and property tax reimbursement programs for agricultural producers to eco-conditionality rules, and a rigorous inspection system to ensure compliance implemented
– a social contract between institutions and agricultural producers on the protection of water and certain ecological sites, as well as on the ecosystem benefits of cultivated land.
Waste Processing and Reduction
The party states that:
– one of the consequences of the overconsumption that characterizes our society is the production of growing masses of residual materials, too often considered and treated as waste
– we must collectively and gradually organize ourselves to move towards a society that no longer produces any waste
The party advocates:
a) implementing a system of recognition of the ecological goods and services provided by natural habitats in qualitative and monetary terms, inspired by the highest standards
b) prohibiting the use and production of certain products known to be toxic to human ecosystems
c) applying corporate social responsibility (CSR) and polluter pays principles throughout the industrial and commercial sector; to this end, will adopt more restrictive laws and standards, while helping companies (private, cooperative or state) to reduce their ecological footprint
– applying the principle of eco-responsibility to the management of residual materials, through an approach that aims to considerably reduce their volume and convert most, if not all, of them into resources for the present or future community. In particular, by:
a) ensuring that cities provide municipal solid waste management (MSW); outside the major centers, this management should be assumed by the RCMs or delegated to non-profit organizations (NPOs) or social economy enterprises (not entrusted to the private sector)
b) ensuring that the recycling takes place in Quebec or in neighboring territories, so as to minimize the distance to be covered
c) ensuring that landfill sites are decentralized and that any new site is required to recover energy from biogas
d) supporting businesses that recycle and recover, among other things, by ensuring that materials are better sorted (at source, or in sorting centres) in order to maximize the market value of recycled materials
e) support for research on the treatment of residual materials and the creation of outlets in Quebec for recycled materials. In particular, to: i. assess whether gasification centers would be preferable, in certain locations, to transporting recyclable and compostable materials over long distances; ii. require companies that produce materials or products to offer a way to recycle or recover them, or to assume responsibility for their recycling, as the case may be
f) establishing standards for the recycling and recovery of rubber and similar products within the companies responsible for them by prohibiting recovery by incineration
g) ensuring better management of materials by the commercial, manufacturing and construction communities by establishing: i. packaging standards to reduce the quantity of materials to be recycled (avoid over-packaging and eliminate non-compostable packaging); ii. construction and deconstruction standards to facilitate the separation, recycling and reuse of materials at the time of demolition
h) introducing a deposit on bottles and other glass, plastic and aluminum containers, for recycling, but first for reuse, whenever possible and minimizing the consumer’s footprint. life cycle. To this end, in particular, it advocates: i. immediately increasing the deposit rate so that it becomes a real incentive and index this rate to keep up with inflation; ii. providing efficient infrastructures to facilitate, for citizens, the recovery at source of recyclable and returnable materials; iii. prohibiting the use of non-reusable or non-recyclable containers; and iv. introducing a form of “deposit” on technological products (electronics, household appliances and others), for example cell phones
i) establishing public and collective composting networks with high quality standards in all municipalities in Quebec and make composting mandatory (except in regions where gasification centers have been favored after studying the ecological footprint); where possible (suburbs, small towns), it will promote home composting through education programs
k) supporting the reappropriation of manual skills and crafts and repair trades so that the capacity to repair faulty equipment is re-established in the communities
Land Management
The party states that:
– in the past, cities and towns were built for the people who lived there. Today, they are built for cars. It is time to opt for a new model focused on eco-responsibility, safety, an active and pleasant social life. We must therefore rethink the planning of the territory, cities and villages by putting people back first, not only in new neighborhoods, but in existing cities and villages.
– it believes that the organized territory must be inhabited by communities that live there permanently.
The party advocates:
– ensuring that government interventions have a lasting structuring effect to promote a dynamic occupation of the territory, that is to say the maintenance, development, economic, ecological, social and cultural vitality of communities on a human scale in all regions of Quebec while aiming for their sustainability in time and space
Land Use & Planning
The party advocates:
- a) adopting a national architecture, town planning and landscape policy which will place human beings and respect for the environment at the heart of its concerns. This policy will be established, then updated periodically, by mobilizing the actors of the relevant fields, as well as citizens for an in-depth reflection on land use planning and urban development. The policy will consider the following:
- the participation of citizens in decisions concerning the development of their town or village;
- development plans which provide for: a judicious mix of uses and services; a social mix and an adequate offer of services to citizens; local agriculture and the possibility of urban agriculture in all residential areas;
iii. developments that take into account the human scale from an eco-responsible perspective;
- the safety and sense of safety of people who live or pass through these developments;
- universal accessibility of urban facilities, buildings and all floors;
- access to climate advantages and protection against its disadvantages; in particular, the right to adequate sunshine in both dwellings and outdoor spaces when the density of urban zoning allows it;
vii. lively and quality public spaces;
viii. a public art program aimed at making urban public space a place of contact between the population and art;
- the use of green building materials;
- access to parks, woodlots, linear parks, plazas, community gardens and activity areas. In higher-density areas, these developments must offer an environmental quality close to that offered by the private yards of single-family homes or townhouses;
- the adoption of measures allowing the protection of heritage landscapes or landscapes of remarkable visual or touristic value for a municipality or a region.
- b) promoting access to meeting places by encouraging, in each village or neighborhood:
- the development or maintenance of at least one outdoor public space accessible within walking distance;
- the opening or maintenance of a citizens’ house, which serves as a meeting place, offers a meeting room, and makes available free or low-cost premises for community or cultural organizations.
- c) supporting, through regional funds, the maintenance of public buildings (e.g. schools or churches) that have lost their primary purpose, in order to maintain minimum services (e.g.: CLSC, daycare, elementary school, convenience store or snack bar, community hall, post office, bank teller) necessary for the vitality of villages with demographic loss.
- d) promote as much as possible the balanced densification of cities, the reduction of sprawl and the reduction of the number of automobiles by various measures, in particular: i. significantly improve the urban, regional and interregional public transit offer by substantially subsidizing the costs in order to offer users virtually free of charge; ii. promote urban planning and measures that make public transit, active or alternative, more attractive; iii. will offer tax credits or impose surcharges for new residences in relation to their ecological footprint (area, energy efficiency, etc.); iv. Impose 3- and 4-bedroom unit ratios in rental housing developments, to encourage the presence of families in or near town centres.
The party states that:
– the way in which infrastructure is designed, built and maintained, and the way in which it is disposed of at the end of its useful life have a significant impact on land use planning and the quality of the environment.
The party advocates applying the principle of eco-responsibility to infrastructure, natural or built, as well as to buildings, both public and private, including:
a) aiming to maintain and, if applicable, restore natural infrastructure in preference to the establishment of built infrastructure or in parallel with its construction
- b) aiming for the decentralization of infrastructure, particularly for communications and for water and energy supply, so as to promote greater autonomy for communities
- c) taking into account the architectural quality and review the criteria for the functionality of public infrastructure in order to contribute to the development of towns and villages at a human scale
- d) increasing the requirements of the Building Codes and regulations in force with respect to construction techniques and materials, energy efficiency, reduction of the ecological footprint. For public buildings, these requirements should be based on the most stringent energy-efficient standards in force (LEED, HQE, BREEAM, MINERGIE, etc.)
- e) renovating existing infrastructure to maintain or improve universal accessibility and make universal accessibility mandatory for new infrastructure
f) supervising practices for the maintenance, renovation, adaptation and transformation of buildings and built infrastructure. When demolition cannot be avoided, it will require the recovery, reuse and recycling of materials. - g) providing subsidized public or social economy organizations with the means to maintain their buildings and infrastructure by allocating adequate funding.
- h) establishing specifications for the construction and repair of public infrastructure, in such a way as to take into account their versatility, their flexibility, their duration and the cost of their life cycle, in order to reduce their impact on the environment while increasing their useful life.
- i) implementing a new tendering policy in the public and parapublic sector that would not be limited to the lowest bidder.
- j) excluding all recourse to PPP (public-private partnership) type agreements and promote a diversity of businesses, including social economy businesses, in the awarding of contracts
- k) establishing a permanent commission of inquiry into corruption in the granting of public contracts, government mandates and political appointments. This commission, which will report to the National Assembly would: i have a mandate to repress the illegal financing of political parties and the corruption of elected officials or the state apparatus, including at the municipal and regional levels; ii. coordinate the work of the Auditor General, the Permanent Anti-Corruption Unit (UPAC), the Chief Electoral Officer of Quebec (DGEQ), the Sûreté du Québec and other police forces on any matter falling within its mandate
Taxation
The party advocates:
– transitional adoption, with the objective of a decarbonized economy by 2050, of an efficient, fair and equitable eco-taxation system. This system will be based on the polluter-pays principle. It will be used to change production and consumption behavior and to fund transition measures that reduce Quebec’s greenhouse gas emissions, climate change adaptation strategies and research, and will be based on the following principles:
a) adoption of fiascally progressive and redistributive principles, so that the less fortunate citizens as well as micro and small businesses are compensated for the additional costs caused by the adoption of the system
b) after compensation to the less fortunate as well as micro and small businesses, the income from this system will be paid into a transparent and responsible fund whose objective will be to finance ecological transition measures
(c) the system will be applicable to all sectors of the economy, including agriculture and waste, to cover 100% of greenhouse gas emissions;
d) the system will be modulated according to the realities of the different regions of Quebec;
e) the system will be implemented gradually, in particular depending on the availability of alternative options generating less GHGs
(f) the indicator of greenhouse gas emissions will possibly be completed using broader indicators, such as that of the ecological footprint;
g) the system will be developed in such a way as to prohibit speculation or any other means that would disrupt its operation;
(h) the effectiveness and progressiveness and relevance of the system will be subject to periodic, publicly disclosed evaluations;
i) all imported products not subject to our national eco-taxation system will be subject to a tariff equivalent to that of the products which are subject to it.
j) Promote the local production of goods and services, and the use of short circuits for the circulation of goods and people.
ENGLISH FOLLOWS |
Envisagez de discuter des questions suivantes avec vos candidats locaux, vos élus et les partis, ainsi qu’avec votre famille, vos amis, vos voisins, vos collègues et vos paroissiens :
De nombreuses voix, y compris des scientifiques, le Vatican et les Nations Unies, s’accordent à dire que pour éviter un réchauffement climatique catastrophique, avec une augmentation imprévisible du nombre et de la gravité des phénomènes météorologiques extrêmes, la perte de terres agricoles, en particulier dans les pays les plus pauvres, et effondrement des écosystèmes, l’augmentation de la température moyenne mondiale doit être limitée à 1,5 degrés centigrades ; et que pour atteindre une telle limite, les émissions de dioxyde de carbone, de méthane et d’oxyde nitreux doivent être réduites de moitié d’ici 2030 et ramenées à zéro augmentation nette d’ici 2050. Le Canada s’est actuellement engagé à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre, par rapport à aux niveaux de 2005, d’ici 2030, mais selon le vérificateur général fédéral, ce n’est pas sur la bonne voie pour atteindre cet objectif.
– Que peuvent ou devraient faire les gouvernements fédéral, national ou provincial et municipaux, les organisations non gouvernementales, les familles et les individus, le cas échéant, pour aider à prévenir des dommages irréversibles et possiblement catastrophiques à l’atmosphère terrestre?
– Comment le gouvernement national ou provincial peut-il ou devrait-il aider à guider le Canada vers une économie et un mode de vie durables, adaptables et résilients, afin de protéger les générations futures et ceux qui vivent dans d’autres parties du monde, tout en permettant aux Canadiens de travailler matériellement – des emplois durables et spirituellement épanouissants ?
– Faut-il faire de l’élimination des plastiques, emballages et ustensiles à usage unique une priorité sociale ? Si oui, que peuvent ou doivent faire les gouvernements fédéral, nationaux ou provinciaux, ou les organisations locales ou caritatives ? Quelles autres questions devraient figurer en tête de notre agenda climatique ?
Certains candidats et partis ont exprimé des doutes quant à la mesure dans laquelle les activités humaines affectent négativement le climat. De nombreuses autorités, scientifiques et universitaires, y compris le Vatican, ont exprimé leur désaccord, suggérant qu’il existe un accord large et relativement étroit parmi les scientifiques de l’environnement qualifiés sur le fait que l’homme a un effet, et que pour éviter un réchauffement climatique catastrophique, avec des augmentations imprévisibles de la nombre et gravité des phénomènes météorologiques extrêmes, perte de terres agricoles, en particulier dans les pays les plus pauvres, et effondrement des écosystèmes, l’augmentation moyenne de la température mondiale doit être limitée à 1,5 degrés Celsius ; et que pour atteindre une telle limite, les émissions de dioxyde de carbone, de méthane et d’oxyde nitreux doivent être réduites de moitié d’ici 2030 et ramenées à zéro augmentation nette d’ici 2050.
La National Aeronautics and Space Administration des États-Unis a récemment publié les cartes suivantes. Laissent-ils entendre que ce large consensus existe?
ENGLISH |
Points to Ponder: Stewardship of Creation
Consider discussing the following questions with your local candidates, elected officials, and the parties, and with your family, friends, neighbors, coworkers, and fellow parishioners:
Many voices, including scientists, the Vatican, and the United Nations, agree that in order to avoid catastrophic global heating, with resulting unpredictable increases in the number and severity of extreme weather events, loss of agricultural land, particularly in the poorest countries, and collapse of ecosystems, global average temperature increase must be limited to 1.5 degrees Centigrade; and that to achieve such a limit, emissions of carbon dioxide, methane, and nitrous oxide must be cut in half by 2030 and brought to zero net increase by 2050. Canada is currently committed is to a 30% reduction in greenhouse gas emissions, relative to 2005 levels, by 2030, but according to the federal auditor general is not on track to meet that goal.
– What can or should federal, national or provincial, and municipal governments, non-governmental organizations, families, and individuals do, if anything, to help prevent irreversible and possibly catastrophic damage to the earth’s atmosphere?
– How can or should the national or provincial government help guide Canada toward a sustainable, adaptable, and resilient economy and life style, in order to protect future generations and those who live in other parts of the world, while enabling Canadians to work at materially-sustaining and spiritually fulfilling jobs?
– Should the elimination of single-use plastics, packaging, and implements be made a social priority? If so, what can or should the federal or national or provincial governments do, or local or charitable organizations? What other issues should be at the top of our climate agenda?
Some candidates and parties have expressed doubt concerning the extent to which human activities are adversely affecting the climate. Many authorities, scientific and academic, including the Vatican, have disagreed, suggesting that there is broad and relatively close agreement among qualified environmental scientists that human are having an effect, and that in order to avoid catastrophic global heating, with resulting unpredictable increases in the number and severity of extreme weather events, loss of agricultural land, particularly in the poorest countries, and collapse of ecosystems, global average temperature increase must be limited to 1.5 degrees Centigrade; and that to achieve such a limit, emissions of carbon dioxide, methane, and nitrous oxide must be cut in half by 2030 and brought to zero net increase by 2050.
The US National Aeronautics and Space Administration has recently published the following charts. Do they suggest that that broad consensus does exist?