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La dignité et l’importance du travail
L’utilisation de ses dons pour chercher et servir Dieu inclut nécessairement le travail, par lequel les humains coopèrent avec Dieu dans l’acte continu de création de Dieu. Le travail est à l’honneur parce qu’il est source des conditions d’une vie décente et qu’il est, en principe, un instrument efficace contre la pauvreté. Mais il ne faut pas succomber à la tentation de faire du travail une idole, car le sens ultime et définitif de la vie ne se trouve pas dans le travail. Le travail est essentiel, mais c’est Dieu — et non le travail — qui est à l’origine de la vie et le but final de l’homme.
Le principe sous-jacent de la sagesse est la crainte du Seigneur. L’exigence de justice qui en découle précède les soucis de profit : « Mieux vaut peu avec la crainte du Seigneur qu’un grand trésor et la peine avec lui » (Prov. 15:16). « Mieux vaut peu avec justice que de gros revenus avec injustice » (Prov. 16:8). – 257, Compendium de la doctrine sociale de l’Église.
Le travail n’est pas seulement une partie essentielle de la vie, mais lorsque nous travaillons selon nos passions intérieures – nos vocations individuelles – c’est une joie. Et c’est aussi une obligation envers sa famille, ses voisins et sa nation. L’homme doit travailler, à la fois parce que le Créateur l’a commandé et pour répondre au besoin de maintenir et de développer sa propre humanité. Nous sommes héritiers du travail des générations et en même temps façonneurs de l’avenir de tous ceux qui vivront après nous. – 274, Compendium de la doctrine sociale de l’Église
Mais le travail, et en particulier le travail digne, n’est pas facilement disponible pour tous ceux qui le recherchent. Ceux qui sont au chômage ou sous-employés subissent les profondes conséquences négatives qu’une telle situation crée sur une personnalité et ils courent le risque d’être marginalisés au sein de la société, de devenir victimes d’exclusion sociale… –289, Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église
Réduction de la pauvreté
Les pauvres, les marginalisés et dans tous les cas ceux dont les conditions de vie interfèrent avec leur bonne croissance doivent faire l’objet d’une attention particulière. A cette fin, l’option préférentielle pour les pauvres doit être réaffirmée dans toute sa force… Aujourd’hui, cet amour de préférence pour les pauvres, et les décisions qu’il nous inspire, ne peuvent qu’embrasser les immenses multitudes d’affamés, de nécessiteux, les sans-abri, ceux qui n’ont pas de soins de santé et, surtout, ceux qui n’ont aucun espoir d’un avenir meilleur. – 182, Compendium de la doctrine sociale de l’Église
Les catholiques sont appelés à se souvenir des propres paroles de Jésus : Ce que nous faisons au plus petit d’entre nous, nous le lui faisons. – Matthieu 25:31-46
« Aider financièrement les pauvres doit toujours être une solution provisoire face à des besoins pressants.
L’objectif plus large devrait toujours être de leur permettre une vie digne par le travail ».
– Pape François, Laudato si’, 128
Une économie au service des gens
J’encourage les experts financiers et les dirigeants politiques à méditer sur les paroles d’un des sages de l’Antiquité : « Ne pas partager sa richesse avec les pauvres, c’est les voler et leur enlever leur gagne-pain. Ce ne sont pas nos propres biens que nous détenons, mais les leurs… L’argent doit servir, pas gouverner ! –Pape François, Joie de l’Evangile, 57-58
Le développement de l’activité économique et la croissance de la production visent à subvenir aux besoins des êtres humains. La vie économique n’est pas destinée uniquement à multiplier les biens produits et à augmenter le profit ou le pouvoir ; elle est ordonnée d’abord au service des personnes, de tout l’homme et de toute la communauté humaine. Pour de nombreuses personnes, un salaire décent et un logement digne sont hors de portée. – 2426, Catéchisme de l’Église catholique
La capacité de planification d’une société tournée vers le bien commun et tournée vers l’avenir se mesure… avant tout à l’aune des perspectives d’emploi qu’elle est en mesure d’offrir. Le maintien dans l’emploi dépend de plus en plus de ses capacités professionnelles. Les systèmes d’instruction et d’éducation ne doivent pas négliger la formation humaine ou technologique, nécessaire à l’exercice fructueux de ses responsabilités.
Il faut apprendre aux jeunes à agir de leur propre initiative, à accepter la responsabilité d’affronter avec les compétences adéquates les risques liés à un contexte économique fluide et souvent imprévisible dans son évolution. -271-290, Compendium de la doctrine sociale de l’Église.
Petites entreprises, métiers et artisanat
La décentralisation de la production, qui confie à de plus petites entreprises plusieurs tâches auparavant assumées par de plus grands intérêts de production, donne une vitalité et une nouvelle énergie au secteur des petites et moyennes entreprises. Ainsi, à côté des artisans traditionnels, émergent de nouvelles entreprises caractérisées par de petits intérêts de production à l’œuvre dans des secteurs de production modernes ou dans des activités décentralisées de grandes entreprises.
Le travail dans les petites et moyennes entreprises, le travail des artisans et le travail indépendant peuvent représenter une occasion d’humaniser l’expérience de travail réelle, tant en termes de possibilité d’établir des relations personnelles positives dans des communautés de plus petite taille qu’en termes de possibilités de plus d’initiative et d’assiduité. Dans ces secteurs, cependant, il n’y a pas que quelques cas de traitement injuste, de travail mal rémunéré et surtout incertain. – 315, Compendium de la doctrine sociale de l’Église.
Industries, innovation et agriculture
Grâce aux innovations technologiques, le monde s’enrichit de nouveaux métiers tandis que d’autres disparaissent. Dans la phase actuelle de transition, il y a un mouvement continu de travailleurs du secteur industriel vers celui des services… En particulier, il y a une augmentation… de l’emploi à temps partiel, temporaire et « non traditionnel »… – 313, Compendium of the Doctrine sociale de l’Église.
Syndicats et droits des travailleurs
Les exigences de la concurrence, l’innovation technologique et la complexité des flux financiers doivent être mises en harmonie avec la défense des travailleurs et de leurs droits. – 313, Compendium de la doctrine sociale de l’Église.
Toute forme de matérialisme ou de doctrine économique qui tenterait de réduire le travailleur à un simple instrument de production, une simple force de travail avec une valeur exclusivement matérielle, déformerait irrémédiablement l’essence du travail et le priverait de sa qualité humaine la plus noble et la plus fondamentale. 270-271, Compendium de la doctrine sociale de l’Église
Parmi les droits des travailleurs, l’Église reconnaît :
– le droit à un juste salaire ;
– le droit au repos ;
– le droit « à un milieu de travail et à des procédés de fabrication qui ne nuisent pas à la santé physique ou à l’intégrité morale des travailleurs » ;
– le droit à la sauvegarde de la personnalité sur le lieu de travail « sans qu’il soit porté atteinte à sa conscience ou à sa dignité personnelle » ;
– le droit aux subventions nécessaires à la subsistance des chômeurs et de leurs familles ;
– le droit à une pension et à l’assurance vieillesse, maladie et en cas d’accidents du travail ;
– le droit à la sécurité sociale lié à la maternité ;
– le droit de se réunir et de former des associations.
– 301, Compendium de la doctrine sociale de l’Église
L’Église reconnaît le rôle fondamental joué par les syndicats… Ces organisations, tout en poursuivant leur mais spécifique concernant le bien commun, sont une influence positive pour l’ordre social et la solidarité, et sont donc un élément indispensable de la vie sociale. Le travail, en raison de son caractère subjectif ou personnel, est supérieur à tout autre facteur lié à la productivité ; ce principe s’applique notamment en matière de capital.
La doctrine sociale de l’Église enseigne que les relations au sein du monde du travail doivent être réduites par la coopération : la haine et les tentatives d’élimination de l’autre sont totalement inacceptables. C’est aussi le cas parce que dans tout le système social, le « travail » et le « capital » représentent des composantes indispensables du processus de production.
Aucun chrétien, compte tenu de son appartenance à une communauté unie et fraternelle, ne doit se sentir en droit de ne pas travailler et de vivre aux dépens des autres (cf. 2 Th 3, 6-12). Au contraire, tous sont chargés… de mettre un point d’honneur à travailler de leurs propres mains, afin de ne dépendre de personne (1 Th 4, 12), et de pratiquer une solidarité aussi matérielle en partageant les fruits de leurs travailleurs avec “ceux qui sont dans le besoin” (Eph 4:28). – 264, 305-307, Compendium de la doctrine sociale de l’Église.
Entreprises et concours, et consommateurs
Tu ne convoiteras pas les biens de ton prochain.
– le 10ème Commandement
Le profit individuel d’une entreprise économique, bien que légitime, ne doit jamais devenir l’objectif unique. L’utilité sociale est un objectif d’ordre encore plus élevé. Lorsque le marché libre remplit les fonctions importantes mentionnées ci-dessus, il devient un service au bien commun et au développement humain intégral. Cependant, lorsqu’il est uniquement axé sur le profit, le marché peut dégénérer en une institution inhumaine et aliénante, avec des répercussions incontrôlables.
La liberté dans le secteur économique… doit être réglementée par des normes juridiques appropriées afin qu’elle soit mise au service de la liberté humaine intégrale… Un grand travail éducatif et culturel est nécessaire de toute urgence, y compris l’éducation des consommateurs à l’utilisation responsable de leurs biens. pouvoir de choix, la formation d’un sens aigu des responsabilités chez les producteurs et chez les acteurs des médias de masse en particulier, ainsi que la nécessaire intervention des pouvoirs publics. Afin d’équilibrer le principe de solidarité avec les droits et obligations de l’individu, l’intervention de l’État dans l’environnement économique ne doit être ni envahissante ni absente, mais proportionnée aux besoins réels de la société. « L’État a le devoir de soutenir les activités des entreprises en créant les conditions qui garantissent les opportunités d’emploi, en stimulant les activités là où elles font défaut ou en les soutenant dans les moments de crise. L’État a en outre le droit d’intervenir lorsque des monopoles particuliers créent des retards ou des obstacles au développement. -305-307, 351, 376 Compendium de la doctrine sociale de l’Église.
Il y a une perte croissante du sens de l’histoire, ce qui conduit à une rupture encore plus grande. Une sorte de « déconstructionnisme », où la liberté humaine prétend tout créer à partir de zéro, fait son chemin dans la culture d’aujourd’hui. La seule chose qu’il laisse dans son sillage est la tendance à la consommation illimitée et les expressions d’un individualisme vide -12, Fratelli Tutti
Transport & Infrastructures
Les exigences du bien commun… sont strictement liées au respect et à la promotion intégrale de la personne et de ses droits fondamentaux. Ces revendications portent entre autres sur l’engagement pour la fourniture de services essentiels à tous, dont certains sont en même temps des droits de l’homme : alimentation, logement, travail, éducation et accès à la culture, transport… -166, Compendium de la Doctrine Sociale de l’église
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The Dignity & Importance of Work
The use of one’s gifts to seek and serve God necessarily includes work, by which humans cooperate with God in God’s continuing act of creation. Work has a place of honour because it is a source of the conditions for a decent life, and is, in principle, an effective instrument against poverty. But one must not succumb to the temptation of making an idol of work, for the ultimate and definitive meaning of life is not to be found in work. Work is essential, but it is God — and not work — who is the origin of life and the final goal of man.
The underlying principle of wisdom is the fear of the Lord. The demand of justice, which stems from it, precedes concerns for profit: “Better is a little with the fear of the Lord than great treasure and trouble with it” (Pr 15:16). “Better is a little with righteousness than great revenues with injustice” (Pr 16:8). – 257, Compendium of the Social Doctrine of the Church.
Work is not only an essential part of life, but when we work in accordance with our inner passions – our individual vocations – it is a joy. And it is also an obligation to one’s family, neighbors, and nation. Man must work, both because the Creator has commanded it and in order to respond to the need to maintain and develop his own humanity. We are heirs of the work of generations and at the same time shapers of the future of all who will live after us. – 274, Compendium of the Social Doctrine of the Church
But work, and particularly dignified work, is not readily available for all who seek it. Those who are unemployed or underemployed suffer the profound negative consequences that such a situation creates in a personality and they run the risk of being marginalized within society, of becoming victims of social exclusion… –289, Compendium of the Social Doctrine of the Church
Poverty Reduction
The poor, the marginalized and in all cases those whose living conditions interfere with their proper growth should be the focus of particular concern. To this end, the preferential option for the poor should be reaffirmed in all its force… Today, this love of preference for the poor, and the decisions which it inspires in us, cannot but embrace the immense multitudes of the hungry, the needy, the homeless, those without health care and, above all, those without hope of a better future.” – 182, Compendium of the Social Doctrine of the Church
Catholics are called to remember Jesus’ own words: What we do to the least among us, we do to Him. – Matthew 25:31-46
“Helping the poor financially must always be a provisional solution in the face of pressing needs.
The broader objective should always be to allow them a dignified life through work”.
– Pope Francis, Laudato si’, 128
An Economy to Serve People
“I encourage financial experts and political leaders to ponder the words of one of the sages of antiquity:
‘Not to share one’s wealth with the poor is to steal from them and to take away their livelihood. It is not our own goods which we hold, but theirs…’
Money must serve, not rule!”
–Pope Francis, Joy of the Gospel, 57-58
The development of economic activity and growth in production are meant to provide for the needs of human beings. Economic life is not meant solely to multiply goods produced and increase profit or power; it is ordered first of all to the service of persons, of the whole man, and of the entire human community. For many people, a living wage and dignified housing are beyond reach. – 2426, Catechism of the Catholic Church
The planning capacity of a society oriented towards the common good and looking to the future is measured… above all on the basis of the employment prospects that it is able to offer. Maintaining employment depends more and more on one’s professional capabilities. Instructional and educational systems must not neglect human or technological formation, which are necessary for gainfully fulfilling one’s responsibilities. Young people should be taught to act upon their own initiative, to accept the responsibility of facing with adequate competencies the risks connected with a fluid economic context that is often unpredictable in the way it evolves. -271-290, Compendium of the Social Doctrine of the Church.
Small businesses, trades, and crafts
The decentralization of production, which assigns to smaller companies several tasks previously undertaken by larger production interests, gives vitality and new energy to the area of small and medium-sized businesses. In this way, alongside traditional artisans there emerge new businesses characterized by small production interests at work in modern production sectors or in decentralized activities of larger companies.
Work in small and medium-sized businesses, the work of artisans and independent work can represent an occasion to make the actual work experience more human, both in terms of the possibility of establishing positive personal relationships in smaller-sized communities and in terms of the opportunities for greater initiative and industriousness. In these sectors, however, there are more than just a few cases of unjust treatment, of poorly paid and, above all, uncertain work. – 315, Compendium of the Social Doctrine of the Church.
Industries, Innovation, & Agriculture
Thanks to technological innovations, the world is being enriched with new professions while others are disappearing. In the present phase of transition there is a continuous movement of workers from the industrial sector to that of services… In particular, there is an increase in…part-time, temporary and “non-traditional” employment… – 313, Compendium of the Social Doctrine of the Church.
Unions & Workers’ Rights
The demands of competition, technological innovation and the complexities of financial fluxes must be brought into harmony with the defense of workers and their rights. – 313, Compendium of the Social Doctrine of the Church.
Any form of materialism or economic tenet that tries to reduce the worker to a mere instrument of production, a simple labour force with an exclusively material value, would hopelessly distort the essence of work and strip it of its most noble and basic human quality. 270-271, Compendium of the Social Doctrine of the Church
Among the rights of workers, the Church recognizes:
– the right to a just wage;
– the right to rest;
– the right “to a working environment and to manufacturing processes which are not harmful to the workers’ physical health or to their moral integrity”;
– the right that one’s personality in the workplace should be safeguarded “without suffering any affront to one’s conscience or personal dignity;
– the right to appropriate subsidies that are necessary for the subsistence of unemployed workers and their families;
– the right to a pension and to insurance for old age, sickness, and in case of work-related accidents;
– the right to social security connected with maternity;
– the right to assemble and form associations.
– 301, Compendium of the Social Doctrine of the Church
The Church recognizes the fundamental role played by labour unions… Such organizations, while pursuing their specific purpose with regard to the common good, are a positive influence for social order and solidarity, and are therefore an indispensable element of social life. Work, because of its subjective or personal character, is superior to every other factor connected with productivity; this principle applies, in particular, with regard to capital.
The Church’s social doctrine teaches that relations within the world of work must be marked by cooperation: hatred and attempts to eliminate the other are completely unacceptable. This is also the case because in every social system both “labour” and “capital” represent indispensable components of the process of production.
No Christian, in light of the fact that he belongs to a united and fraternal community, should feel that he has the right not to work and to live at the expense of others (cf. 2 Thes 3:6-12). Rather, all are charged… to make it a point of honour to work with their own hands, so as to be dependent on nobody (1 Thes 4:12), and to practise a solidarity which is also material by sharing the fruits of their labour with “those in need” (Eph 4:28). – 264, 305-307, Compendium of the Social Doctrine of the Church.
Corporations & Competition, and Consumers
You shall not covet your neighbor’s goods.
– the 10th Commandment
The individual profit of an economic enterprise, although legitimate, must never become the sole objective. Social utility is an objective of even higher order. When the free market carries out the important functions mentioned above it becomes a service to the common good and to integral human development. When focused on profit alone, however, the market can degenerate into an inhuman and alienating institution, with uncontrollable repercussions.
Freedom in the economic sector… must be regulated by appropriate legal norms so that it will be placed at the service of integral human freedom… A great deal of educational and cultural work is urgently needed, including the education of consumers in the responsible use of their power of choice, the formation of a strong sense of responsibility among producers and among people in the mass media in particular, as well as necessary intervention by public authorities. In order to balance the principle of solidarity with the rights and obligations of the individual, the State’s intervention in the economic environment must be neither invasive nor absent, but commensurate with society’s real needs. “The State has a duty to sustain business activities by creating conditions which will ensure job opportunities, by stimulating those activities where they are lacking or by supporting them in moments of crisis. The State has the further right to intervene when particular monopolies create delays or obstacles to development. -305-307, 351, 376 Compendium of the Social Doctrine of the Church.
There is a growing loss of the sense of history, which leads to even further breakup. A kind of “deconstructionism”, whereby human freedom claims to create everything starting from zero, is making headway in today’s culture. The one thing it leaves in its wake is the drive to limitless consumption and expressions of empty individualism –12, Fratelli Tutti
Transportation & Infrastructure
The demands of the common good… are strictly connected to respect for and the integral promotion of the person and his fundamental rights. Among other things, these demands concern commitment to the provision of essential services to all, some of which are at the same time human rights: food, housing, work, education and access to culture, transportation… -166, Compendium of the Social Doctrine of the Church
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Le parti affirme que « s’efforcer de rattraper la richesse de nos voisins, du Québec en particulier, permettra aux Québécois de mettre plus d’argent dans les poches de leur famille.
Le parti précise que durant son mandat :
– l’économie québécoise a regagné ce qu’elle avait perdu pendant la pandémie
– en 2021, le Québec a connu une croissance économique supérieure à celle du Québec, du reste du Canada et des États-Unis
– en février 2022, le taux de chômage au Québec était de 4,5 %, le taux le plus bas au Canada
– le nombre de bénéficiaires de l’aide sociale a diminué de plus de 90 000, soit 25 %
– il a augmenté le salaire minimum à près de 15 $/h
– il a transformé Investissement Québec pour renforcer sa présence régionale, réduire la paperasserie pour l’entrepreneur et accélérer la réalisation de projets prometteurs
– renforcé le personnel économique des bureaux internationaux provinciaux pour offrir un meilleur soutien aux entrepreneurs et attirer plus d’investissements étrangers, et déployé les équipes d’Investissement Québec à l’étranger
– a dévoilé une stratégie économique axée sur un objectif clair : combler l’écart de richesse entre le Québec et le Québec
La dignité du travail
Réduction de la pauvreté et inflation
– travailler par l’intermédiaire d’organismes communautaires concernés pour offrir un meilleur soutien aux personnes incapables de travailler
– de réduire le détournement d’argent des Québécois les plus démunis, en réduisant la disponibilité des loteries vidéo et autres appareils de jeu dans les quartiers défavorisés et en mettant en place une campagne de sensibilisation pour lutter contre le jeu compulsif
Le parti précise que durant son mandat il a :
– afin d’aider la grande majorité des Québécois à surmonter l’inflation et l’augmentation du coût de la vie, leur a versé 500 $ chacun, ou 1 000 $ par couple, y compris ceux qui gagnent plus de 50 000 $ par année, pour soutenir également les citoyens de la classe moyenne
– en plus de la pension alimentaire versée aux Québécois de la classe moyenne, versée 200 $ chacun aux personnes à faible revenu, ou 400 $ aux couples
– a annoncé qu’elle limitera la prochaine augmentation de tarification d’Hydro-Québec afin de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs et de compenser les augmentations du coût de la vie
– a annoncé qu’il limitera la hausse des frais d’inscription à l’université
Emplois, syndicats et emploi
Le parti précise que durant son mandat il a :
– s’est appuyé sur des projets régionaux durables tels que l’éolien, le transport électrique, l’aérospatial, l’autonomie alimentaire et le tourisme pour revitaliser les municipalités tout en développant des secteurs porteurs et en créant des emplois bien rémunérés dans toutes les régions
– pour aider à contrer les pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs, a développé un programme de 3,9 milliards de dollars avec quelque 80 opérations ciblant des secteurs d’activité clés, comme les services publics de santé et d’éducation, l’ingénierie et l’informatique, et pour aider de nombreux travailleurs à obtenir de nouvelles qualifications en -secteurs de la demande
– mis en place, par tous les moyens possibles, des programmes pour inciter les retraités à retourner au travail et réduire les pénuries de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs, dont une bonification des avantages fiscaux pour la prolongation de carrière et un crédit d’impôt pour les petites entreprises afin de compenser le coût des prestations sociales pour les travailleurs 60 ans et plus
Industries, entreprises et consommateurs
Le parti prône :
– mise en place d’une politique d’affaires adaptée à la nouvelle réalité d’aujourd’hui et favorisant l’investissement, l’innovation et la création d’emplois bien rémunérés, incluant un nouveau mandat pour Investissement Québec d’encourager efficacement l’investissement privé et d’attirer les capitaux étrangers
– réduction de la bureaucratie pour les entrepreneurs et les travailleurs indépendants qui n’ont pas le luxe de perdre du temps dans une paperasserie interminable
– création de centres d’innovation pour favoriser les nouvelles technologies et industries, dont le projet Saint-Laurent pour encourager les entrepreneurs qui viennent d’arriver ainsi que la promotion de la coopération entre les universités et les entreprises pour créer les emplois dont la province aura besoin demain
– mettre en place des partenariats sans précédent avec les provinces voisines immédiates et les États du Nord-Est américain pour exporter plus d’électricité et enrichir tous les Québécois
– développement des entreprises québécoises dans les nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle, les télécommunications et les sciences de la vie
– adoption de mesures pour réduire les importations et augmenter les exportations, notamment par une politique efficace de promotion du transport électrique, pour permettre au Québec d’importer moins de pétrole et de produits pétroliers
– tout en encourageant la croissance économique, de manière responsable dans les secteurs de l’énergie et des mines. Dans les zones fortement peuplées ou là où elle n’est pas socialement acceptable, la fracturation hydraulique sera interdite pour l’extraction de pétrole et de gaz
– pour aider à résoudre les pénuries de main-d’œuvre, en encourageant les travailleurs âgés à rester actifs et à rester dans la population active aussi longtemps qu’ils le souhaitent, y compris par des incitations fiscales
The party states that during its term in office it has:
– increased yearly investment in government purchases of Quebec products by $530 million, to inject money into provincial business and create wealth in all regions
– to motivate Quebecers to purchase local products, developed a labelling system to help people recognize Quebec products at a glance
– unveiled the first two digital innovation zones in the Eastern Townships, with many more in development across the province
Agriculture
Le parti prône :
– création d’un fonds de 50 millions de dollars pour promouvoir et mobiliser les investissements privés dans l’agriculture
– investissement dans l’innovation, la diversification des activités, le développement des entreprises de transformation alimentaire, ne ménageant aucun effort pour faire du secteur agroalimentaire l’un des principaux moteurs de l’économie provinciale
– favoriser la mise en avant des produits locaux dans les supermarchés et les institutions. Les écoles, hôpitaux, centres d’hébergement et autres organismes gouvernementaux doivent avant tout s’approvisionner auprès de producteurs québécois pour assurer la qualité et la fraîcheur des repas qu’ils servent
– soutien aux agriculteurs et restaurateurs pour renforcer la position de la province comme grande destination gastronomique nord-américaine, mettant en vedette les produits locaux ainsi que les marchés publics et les foires agricoles
– soutenir la relève agricole dans un secteur clé de l’économie québécoise, en priorisant la facilitation des transferts fonciers et agricoles
– permettre aux agriculteurs québécois de concurrencer à armes égales leurs voisins en fixant les taxes foncières à des niveaux compétitifs
– défense engagée du système de gestion de l’offre ainsi que des programmes de protection des revenus
– réduction des formalités administratives supplémentaires et des délais déraisonnables pour les agriculteurs
Le parti précise que durant son mandat il a :
– élaboré un plan ambitieux pour accroître l’autonomie alimentaire du Québec, incluant le doublement des volumes de production de fruits et légumes cultivés en serre d’ici 2025, à commencer par 55 hectares de serres construites en 2021. Ce plan contribuera également à réduire les émissions de gaz à effet de serre, en vue de réduire exigences de transport
– pour encourager les Québécois à choisir des produits alimentaires produits localement, a élaboré une nouvelle stratégie nationale d’achat de produits alimentaires stipulant que toutes les institutions publiques (écoles, hôpitaux, centres d’hébergement, etc.) doivent acheter leurs aliments en priorité auprès de fournisseurs québécois et favorisant la consommation locale auprès des consommateurs , augmentant ainsi les volumes de ventes des marques québécoises de 11 % au cours de la dernière année seulement
Transport
Le parti prône :
– travailler sur tous les fronts pour réduire la congestion routière à Montréal et en banlieue, y compris l’amélioration du transport en commun, la modernisation du réseau routier et l’application de technologies innovantes
– consacrer 10 milliards de dollars au Programme québécois des infrastructures pour atteindre un décongestionnement ambitieux d’ici 2030
– début des travaux d’un troisième lien entre Québec et Lévis
– poursuite du projet de transport en commun REM et prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal, en plus d’un projet de tramway pour l’est de Montréal
– à Québec, appui au projet structurant de transport en commun ainsi qu’à la création de nouveaux corridors d’autobus et de voies réservées
– créer plus de stationnement incitatif et soutenir le covoiturage
– mise en place d’une nouvelle filière industrielle et technique dédiée aux composantes de transport électrique, pour contribuer à réduire le déficit commercial du Québec et créer des emplois bien rémunérés; et libérer les conducteurs québécois des hausses de prix des pétrolières
Le parti déclare avoir, durant son mandat au gouvernement :
– réalisé des investissements historiques dans le transport en commun, dont l’agrandissement du REM sur les rives est et sud de Montréal, le réseau express de la Capitale à Québec, la ligne RBS sur Pie-IX Bolevard et le prolongement de la Ligne Bleue à Montréal, et l’amélioration de transport collectif à Gatineau, et l’encouragement à l’achat de wagons et d’autobus de chemin de fer fabriqués au Québec
– a annoncé la plus grosse commande d’autobus urbains électriques en Amérique du Nord en 2021
– mis en place un programme pour s’assurer que les voyages aller-retour en avion vers toutes les régions du Québec seront disponibles pour un maximum de 500$
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The party states that “striving to catch up with our neighbours’ wealth, Quebec in particular, will allow Quebecers to put more money in their families’ pockets.
The party states that during its term in office:
– the Quebec economy has regained what it lost during the pandemic
– during 2021, Quebec experienced more economic growth than Quebec, the rest of Canada, and the United States
– in February 2022 Quebec’s unemployment rate stood at 4.5%, the lowest rate in Canada
– welfare recipient numbers have shrunk by more than 90,000, or 25%
– it raised the minimum wage to nearly $15/hr
– it has transformed Investissement Quebec to strengthen its regional presence, reduce paperwork for entrepreneur, and accelerate the achievement of promising projects
– bolstered economic personnel of provincial international bureaus to offer better support to entrepreneurs and attract more foreign investment, and has deployed Investissement Quebec teams abroad
– unveiled an economic strategy focused on a clear objective: closing the wealth gap between Quebec and Quebec
The Dignity of Work
Poverty Reduction & Inflation
– working through concerned community organizations to provide better support for those unable to work
– to reduce syphoning of money from Quebec’s poorest citizens, reducing the availability of video lotteries and other gambling machines in underprivileged neighbourhoods, and implementing an awareness campaign to fight compulsive gambling
The party states that during its term in office it has:
– in order to help the vast majority of Quebecers overcome inflation and cost of living increases, paid them $500 each, or $1000 per couple, including those making more than $50,000 per year, to support middle-class citizens as well
– in addition to support paid to middle-class Quebecers, paid $200 each to low-income individuals, or $400 to couples
– announced that it will limit Hydro-Quebec’s upcoming rater increase to protect consumer purchasing power and offset cost of living increases
– announced that it will curb rising university enrollment fees
Jobs, Unions, & Employment
The party states that during its term in office it has:
– relied on sustainable regional projects such as wind power, electric transport, aerospace, food autonomy, and tourism to revitalize municipalities while developing promising sectors and crating well-paying jobs in all regions
– to help counter manpower shortages in certain sectors, developed a $3.9 billion program with some 80 operations targeting key sectors of activity, like public healthcare and education services, engineering, and computer science, and to help many workers get new qualifications in sustainable and in-demand sectors
– using all possible means to boost Quebec’s economy, introduced programs to incite retirees to return to work and reduce manpower shortages in many sectors, including enhanced income-tax benefits for career extension and a tax credit for small businesses to compensate social benefit costs for workers 60 and older
Industries, Corporations, and Consumers
The party advocates:
– introduction of a business policy adapted to today’s new reality, and promoting investment, innovation and creation of high-paid jobs, including a new mandate for Investissement Quebec to efficiently encourage private investment and attract foreign capital
– reduction of red tape for entrepreneurs and self-employed workers who do not have the luxury of wasting time on endless paperwork
– creation of innovation centers to foster new technology and industries, including the St Lawrence project to encourage entrepreneurs who have just arrived as well as promotion of cooperation between universities and businesses to create jobs the province will need tomorrow
– implementing unprecedented partnerships with the provinces immediate neighbours and the US Northeastern states to export more electricity and enrich all Quebecers
– development of Quebec enterprises in new technologies such as artificial intelligence, telecommunications and life sciences
– adoption of measures to reduce imports and increase exports, especially through an efficient policy promoting electric transportation, to allow Quebec to import less oil and petroleum products
– while encouraging economic growth, doing so responsibly in the energy and mining sectors. In heavily populated areas or where it is not socially acceptable, hydraulic fracturing will be prohibited for the extraction of oil and gas
– to help resolve manpower shortages, encouraging older workers to stay active and remain in the workforce as long as they want, including through fiscal incentives
The party states that during its term in office it has:
– increased yearly investment in government purchases of Quebec products by $530 million, to inject money into provincial business and create wealth in all regions
– to motivate Quebecers to purchase local products, developed a labelling system to help people recognize Quebec products at a glance
– unveiled the first two digital innovation zones in the Eastern Townships, with many more in development across the province
Agriculture
The party advocates:
– establishment of a 50-million dollar fund to promote and leverage private investment in agriculture
– investment in innovation, diversification of activities, development of food processing businesses, sparing no effort to make the agri-food sector one of the major driving forces of the provincial economy
– promoting featuring of local products in supermarkets and institutions. Schools, hospitals, residential centres and other government organizations must first and foremost buy from Quebec producers to ensure the quality and freshness of the meals they serve
– support for farmers and restaurant operators to strengthen the province’s position as a great North American gastronomical destination, featuring local products as well as public markets and agricultural fairs
– to support next generation farmers in a key sector of the Quebec economy, prioritizing the facilitation of land and farm transfers
– to enable Quebec farmers to compete on equal terms with their neighbors, setting real estate taxes at competitive levels
– committed defense of the supply management system as well as income protection programs
– reduction of extra paperwork and unreasonable delays for farmers
The party states that during its term in office it has:
– developed an ambitious plan to increase Quebec’s food autonomy, including doubling production volumes of greenhouse-grown fruits and vegetables before 2025, starting with 55 hectares of greenhouses constructed in 2021. This plan will also help to reduce greenhouse gas emissions, in view of reduced transportation requirements
– to encourage Quebecers to choose locally produced food products, developed a new national food product purchasing strategy stipulating that all public institutions (schools, hospitals, residential centres, etc.) must purchase their food from Quebec suppliers in priority and promoting local consumption among consumers, thereby increasing sales volumes of Quebec brands by 11% in the last year alone
Transportation
The party advocates:
– working on all fronts to alleviate road congestion in Montreal and the suburbs, including enhancement of public transit, upgrading the road system, and applying innovative technologies
– setting aside 10 billion dollars in the Quebec Infrastructure Program to achieve ambitious decongestion by 2030
– commencing work on a third link between Quebec City and Levis
– continuing the REM transit project, and extension of Montreal Metro’s blue line, in addition to a tramway project for the estern part of Montreal
– in Quebec City, supporting the structural public transit project as well as creation of new bus corridors and reserved lanes
– creating more incentive parking and support for car-sharing
– establishment of a new industrial and technical sector dedicated to electric transportation components, to help reduce Quebec’s trade deficit and create well-paying jobs; and free Quebec drivers from petroleum companies’ price hikes
The party states that during its term in government it has:
– made historic investments in mass transit, including the REM expansion to the east and south shores of Montreal, the Capital express network in Quebec City, the RBS line on Pie-IX Bolevard and extension of the Blue Line in Montrea, and the improvement of collective transport in Gatineau, and the encouragement of the purchase of railroad cars and buses made in Quebec
– announced the largest order of electric city buses in North America in 2021
– implemented a program to ensure that return travel by air to all parts of Quebec will be available for no more than $500
ENGLISH FOLLOWS |
Le parti précise que :
– elle veut promouvoir l’activité économique par l’économie de marché, c’est-à-dire par des échanges librement consentis entre particuliers et entreprises
– le rôle de l’Etat n’est pas de se substituer à l’entreprise privée ni de nous dire où travailler, comment épargner, quoi construire ou produire. Elle doit plutôt assurer un environnement propice à la concurrence, source d’innovation bénéfique pour les consommateurs
– la propriété privée et une justice indépendante sont les fondements des marchés libres
– il ne croit pas qu’une intervention toujours plus grande de l’État soit une solution efficace à tous les problèmes. La réglementation peut être nécessaire pour établir les règles du jeu, mais elle ne doit pas perturber les marchés dans les moindres détails ni entraver un marché libre et florissant.
Emplois, syndicats et emploi
La partie déclare que, considérant que :
– les entreprises québécoises ont beaucoup souffert des mesures imposées par le gouvernement du Québec au cours des 20 derniers mois
– une multitude de facteurs ont contribué à aggraver la pénurie de main-d’œuvre, dont de multiples programmes d’aide qui ont eu pour effet de décourager le retour au travail
– face à un gouvernement fédéral dépensier qui multiplie les programmes, le gouvernement du Québec dispose de plusieurs outils pour répondre à cette crise
– le Québec est l’endroit en Amérique où la charge sociale est la plus élevée
– les aînés de 60 ans et plus sont de plus en plus aptes (et intéressés) à contribuer à la croissance de l’économie québécoise.
Il prône :
– majoration du crédit d’impôt pour prolongation de carrière des travailleurs expérimentés :
➢ De 1 500 $ à 3 000 $ pour les 60 à 64 ans
➢ De 1 650 $ à 5 000 $ pour les 65 ans et plus
➢ et rendre le crédit d’impôt sera remboursable
– réduire graduellement les charges sociales pour les ramener globalement à la moyenne canadienne
Formation professionnelle
La partie déclare que, considérant que :
– une pénurie de main-d’œuvre est observée dans de nombreux métiers spécialisés, dont l’électricité, la soudure, la construction, la plomberie, l’informatique et la logistique
– une partie importante de la main-d’œuvre actuelle approche de la retraite
– la formation professionnelle au Québec est deux fois moins populaire que la moyenne des pays de l’OCDE
– le décrochage observé en secondaire 4 et 5 est important, alors que ces deux niveaux sont, pour l’instant, un préalable à l’apprentissage de nombreux métiers
– des besoins de main-d’œuvre croissants pour créer et entretenir nos infrastructures et assurer les services essentiels aux échanges et aux activités quotidiennes
– les problèmes d’orientation d’une partie de la clientèle étudiante qui font perdre du temps aux jeunes Québécois, qui frustrent une partie des jeunes de carrières épanouissantes, et qui gaspillent l’argent des contribuables
Il prône :
– développer une stratégie d’augmentation du taux de diplomation, notamment dans les filières professionnelles et techniques, afin de répondre aux attentes des employeurs et de se rapprocher de la moyenne des pays développés
– lancer une campagne de promotion de la formation professionnelle et questionner les préjugés qui ont contribué à éloigner de nombreux jeunes des métiers dont le Québec a besoin
– la mise en place d’un diplôme de secondaire 3 qui permettra aux jeunes d’accéder plus tôt aux filières professionnelles s’ils le souhaitent
– augmenter le nombre de conseillers d’orientation
– réaliser les investissements nécessaires pour permettre au plus grand nombre de jeunes d’accéder aux écoles professionnelles de leur choix
– encourager les initiatives privées de formation professionnelle dans de nouveaux domaines
– encourager les partenariats entre les entreprises privées et les écoles pour qualifier de nouveaux travailleurs dans un environnement stimulant et répondre à la pénurie d’enseignants dans ces domaines
– encourager la pratique du compagnonnage
Industries, entreprises et consommateurs
La partie déclare que, considérant que :
– le coût du capital a une influence majeure sur la rentabilité et la compétitivité des entreprises et sur leurs décisions d’investissement
– les coûts élevés liés aux nombreuses réglementations entourant la levée de capitaux ont pour effet d’augmenter considérablement le coût du capital pour les entreprises et donc de nuire à leur compétitivité
– alléger les coûts associés à la levée de capitaux et mettre en place des conditions favorables à l’investissement améliorera la compétitivité des entreprises déjà établies et favorisera l’arrivée et la création de nouvelles entreprises qui pourraient éventuellement devenir de nouveaux leaders économiques au Québec
– établir des conditions qui inciteront les Québécois à investir leur épargne dans des entreprises qui investissent au Québec favorisera l’accès au capital de ces entreprises qui contribuent à notre économie tout en encourageant l’actionnariat québécois.
Il prône :
– élargir les secteurs éligibles aux placements privés accréditifs en ajoutant :
➢ Technologies de l’information
➢ Biotechnologie
➢ Technologies propres
– faciliter l’accès aux placements privés pour les investisseurs individuels en révisant les critères d’éligibilité au statut d’investisseur qualifié :
➢ Actif net de 500 000 $ pour un particulier (au lieu de 1 000 000 $).
➢ Revenu de 150 000 $ (au lieu de 200 000 $) dans les deux dernières années.
➢ Actif net de 2 000 000 $ avec conjoint (au lieu de 5 000 000 $)
– instaurer un crédit d’impôt remboursable de 30 % des frais admissibles liés à un premier appel public à l’épargne d’une entreprise québécoise. Les dépenses admissibles seraient limitées à 15 % du montant de l’émission d’actions ou à 5 000 000 $ (selon le montant le moins élevé)
– introduction d’un crédit d’impôt remboursable de 50 % (jusqu’à un maximum de 350 000 $ annuellement) pour aider les sociétés nouvellement inscrites à couvrir leurs dépenses liées à la conformité au cours des cinq premières années suivant leur introduction en bourse
Agriculture & Pêche
Le parti précise que :
– la culture de la terre et de la mer a marqué l’histoire et l’identité collective du Québec. De la production à la transformation, en passant par la valorisation des produits locaux et l’agrotourisme, le secteur agroalimentaire est aujourd’hui un pilier de notre économie
– face aux défis posés par la mondialisation et la crise climatique, plus que jamais, la souveraineté alimentaire représente un idéal à atteindre pour le Québec
– l’exploitation durable des ressources agroalimentaires vise à produire une alimentation saine pour la population tout en protégeant la santé des travailleurs. Il permet de limiter l’impact sur l’environnement à un niveau faible et préserve les ressources de l’environnement pour les générations futures. Pour ce faire, tous les acteurs de la filière doivent être accompagnés afin de pouvoir adapter les productions de l’agriculture, de la mariculture et de la pêche, transformer les produits à proximité de leur lieu d’origine, favoriser la métiers de ces filières et favoriser la consommation locale
Le parti aspire à :
– promouvoir la souveraineté alimentaire à travers des mécanismes nationaux de suivi des approvisionnements ;
– assurer une gestion publique et collective de nos terres agricoles, pour en permettre l’accès à nos agriculteurs ;
– veiller à ce que la propriété de nos terres agricoles demeure au Québec, pour freiner l’accaparement des terres par des intérêts étrangers ou financiers;
– renforcer la protection de nos territoires agricoles, notamment face à l’étalement urbain afin d’assurer, entre autres, une protection accrue des boisés, des forêts et des milieux humides ;
– soutenir la transmission d’exploitations par relève agricole ;
– favoriser le développement de l’agriculture sous serre toute l’année ;
– promouvoir une production agricole biologique et diversifiée ;
– réglementer l’utilisation des engrais chimiques et promouvoir les alternatives, tout en accompagnant les entreprises dans ce virage vert ;
– ajouter des dispositions réglementaires supplémentaires, dans le but de promouvoir une agriculture durable ;
– maintenir la gestion de l’offre pour la production de lait, de poulet, de dinde, d’œufs de table et d’œufs à couver;
– soutenir l’agriculture urbaine à l’échelle commerciale et personnelle ;
– soutenir les entreprises agricoles et agroalimentaires dans la promotion de leurs produits, au Québec et sur les marchés internationaux;
– développer une politique d’achat alimentaire local dans les établissements publics (ex. CPE, écoles, hôpitaux, etc.);
– inciter les Québécois à consommer des produits alimentaires locaux;
– légiférer pour réduire le gaspillage alimentaire ;
– inciter les producteurs agroalimentaires à confier leurs produits non commercialisables à des banques alimentaires ou à des organismes communautaires, tout en offrant un soutien financier pour assurer un coût zéro à ceux-ci;
– créer un atelier national sur l’agriculture pour évaluer les besoins réels de consommation des produits agroalimentaires afin d’atteindre une meilleure adéquation avec la capacité des producteurs à répondre à nos besoins agroalimentaires avec des produits issus de circuits courts, écologiques et québécois ;
– promouvoir les métiers liés à l’agriculture, au secteur agroalimentaire et à l’agrotourisme ;
– soutenir la transformation agroalimentaire au Québec;
– assurer une pêche durable sur tout le territoire maritime québécois;
– soutenir, valoriser et promouvoir la transformation et la consommation des produits marins au Québec ;
– offrir à tous les travailleurs agricoles et ceux impliqués dans la transformation des produits de la mer un revenu et des conditions de travail décents tout en travaillant à réduire la dépendance aux travailleurs étrangers temporaires;
– favoriser la formation dans le secteur des métiers maritimes dans les régions maritimes du Québec;
– soutenir le transfert des permis de pêche et des entreprises à la génération suivante, d’une génération à l’autre ;
– identifier des aires protégées sur l’ensemble du territoire, tant au sud qu’au nord, en vue de protéger la biodiversité qui est au cœur du patrimoine naturel québécois;
– appliquer aux produits agricoles étrangers entrant sur le marché québécois les mêmes normes que celles concernant les produits agricoles québécois (qualité, sécurité, etc.), notamment en assurant l’inspection des produits étrangers par les inspecteurs du MAPAQ, conformément aux accords de libre-échange en vigueur.
Transport
La partie déclare que, considérant que :
– un 3e lien entre les rives nord et sud est nécessaire pour réduire la congestion du transport routier
– la ceinture de dérivation prévue dans les années 70 n’a jamais été achevée
– les camions ne peuvent plus circuler sur le vieux pont de Québec
– la proposition de projet actuelle n’est pas basée sur des études publiques avec des coûts avoisinant les 10 milliards de dollars, et sans considération suffisante d’alternatives possibles telles qu’un pont
– un tunnel ne permettrait pas le transport de matières dangereuses
Il prône :
– prioriser la construction d’un pont à l’est de Québec
– dans la mesure où un tunnel est en construction, aller de l’avant, afin de ne pas retarder la construction de ce lien essentiel, tout en veillant à en réduire les impacts négatifs
Soulagement du trafic routier
La partie déclare que, considérant que :
– les limitations de vitesse n’incitent pas les automobilistes à réduire leur vitesse
– les limites de vitesse artificiellement basses deviennent des prétextes pour émettre des contraventions pour financer les gouvernements
– les limites de vitesse sur autoroute sont fixées à 110 km/h en Alberta, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et au Québec
Il prône :
– adoption de la règle du 85e centile qui établit que la limite de vitesse sur les routes ne doit pas être inférieure à la vitesse à laquelle roulent en moyenne 85 % des automobilistes
– installation de panneaux de signalisation intelligents sur les grands axes routiers pour faire varier la limite de vitesse sur les autoroutes du Québec selon les conditions
– augmentation de la limite de vitesse à 120 km/h là où les conditions routières et l’éclairage le permettent en toute sécurité
– élargissement des autoroutes 20 et 40 à trois ou quatre voies avec une ou deux de ces voies renforcées pour les camions, comme cela se fait dans d’autres régions nord-américaines, afin de réduire les coûts d’entretien
Circulation dans l’Est du Québec :
La partie déclare que, considérant que :
– les populations et les producteurs de l’est du Québec, des deux côtés du Saint-Laurent, ont besoin d’un service de traversier fiable sans interruption de service, entre autres pour les liaisons Baie-Comeau Matane-Godbout
– les contribuables ont déjà investi 215 millions de dollars pour les traversiers qui accumulent les dégâts de toutes sortes
– il est difficile d’attirer des capitaux privés pour construire et gérer ces bateaux
– la desserte chaotique actuelle qui crée de la précarité humaine et économique et est un frein à l’investissement et au recrutement de la main-d’œuvre dans l’est du Québec
– les réparations de traversiers subissent souvent de très longs délais de réparation des bateaux par l’intermédiaire de la Société des traversiers du Québec.
Il prône :
– mandater la Société des traversiers du Québec pour assurer les services d’urgence de fournitures de pièces et de main-d’œuvre spécialisée par avion pour venir réparer ces traversiers
– explorer les possibilités de conclure des accords avec des compagnies qui exploitent d’autres ferries pour prêter main-forte en cas d’urgence
– le financement d’une étude de faisabilité pour la construction d’un pont sur le Saguenay (devant Tadoussac) et le remplacement du traversier reliant la Côte Nord à Charlevoix.
ENGLISH |
The party states that:
– it wants to promote economic activity through the market economy, that is to say through freely-agreed exchanges between individuals and companies
– the role of the state is not to substitute for private enterprise or to tell us where to work, how to save, what to build or produce. Rather, it must ensure an environment that fosters competition, a source of innovation beneficial to consumers
– private property and an independent justice system are the foundations of free markets
– it does not believe that ever greater state intervention is an effective solution to all problems. Regulation may be necessary to set the rules of the game, but it shouldn’t run markets down to the smallest detail or get in the way of a free and thriving market
Jobs, Unions, & Employment
The party states that whereas:
– Quebec businesses have suffered severely from the measures imposed by the Quebec government over the past 20 months
– a multitude of factors have contributed to exacerbating the labor shortage, including multiple assistance programs that have had the effect of discouraging the return to work
– faced with a spendthrift federal government that is multiplying programs, the Quebec government has several tools at its disposal to respond to this crisis
– Quebec is the place in America where the payroll tax is the highest
– seniors aged 60 and over are increasingly able (and interested) to contribute to the growth of the Quebec economy.
It advocates:
– increasing the tax credit for career extension for experienced workers:
➢ from $1,500 to $3,000 for 60 to 64 year olds
➢ from $1,650 to $5,000 for those aged 65 and over
➢ and making the tax credit will be refundable
– gradually reducing payroll taxes to bring them overall back to the Canadian average
Vocational Training
The party states that whereas:
– a labor shortage is observed in many specialized trades, including electricity, welding, construction, plumbing, IT and logistics
– a significant portion of the current workforce is nearing retirement
– vocational training in Quebec is half as popular as the average for OECD countries
– the dropout observed in secondary 4 and 5 is significant, whereas these two levels are, for the moment, a prerequisite for learning many trades
– growing labor needs to create and maintain our infrastructure and provide essential services for exchanges and daily activities
– the orientation problems of part of the student clientele which waste time for young Quebecers, which frustrate part of young people from fulfilling careers, and which waste taxpayers’ money
It advocates:
– developing a strategy to increase the graduation rate, particularly in vocational and technical fields, in order to meet the expectations of employers and come closer to the average of developed countries
– launching a campaign to promote vocational training and question the prejudices that have contributed to keeping many young people away from the trades that Quebec needs
– establishing a secondary 3 diploma that will allow young people to enter professional streams earlier if they wish
– increasing the number of guidance counsellors
– making necessary investments to give as many young people as possible access to the vocational schools of their choice
– encouraging private initiatives in vocational training in new fields
– encouraging partnerships between private companies and schools to qualify new workers in a stimulating environment and address the shortage of teachers in these fields
– encourage the practice of companionship
Industries, Corporations, and Consumers
The party states that whereas:
– the cost of capital has a major influence on the profitability and competitiveness of companies and on their investment decisions
– the high costs related to the many regulations surrounding the raising of capital have the effect of considerably increasing the cost of capital for companies and therefore harm their competitiveness
– alleviating the costs associated with raising capital and putting in place favorable conditions for investment will improve the competitiveness of already established companies and encourage the arrival and creation of new companies that could eventually become new economic leaders in Quebec
– establishing conditions that will encourage Quebecers to invest their savings in companies that invest in Quebec will promote access to capital for these companies that contribute to our economy while encouraging Quebec shareholders.
It advocates:
– expanding eligible sectors for flow-through private placements by adding:
➢ Information technologies
➢ Biotechnology
➢ Clean technologies
– facilitating access to private placements for individual investors by revising the eligibility criteria for accredited investor status:
➢ Net assets of $500,000 for an individual (instead of $1,000,000).
➢ Income of $150,000 (instead of $200,000) in both last years.
➢ Net assets of $2,000,000 with spouse (instead of $5,000,000)
– introducing a refundable tax credit of 30% of eligible costs related to an initial public offering of a Quebec company. Eligible expenses would be limited to 15% of the amount of the stock issue or $5,000,000 (whichever is lower)
– introducing a refundable tax credit of 50% (to a maximum of $350,000 annually) to help newly listed companies cover their compliance-related expenses during the first five years following their initial public offering
Agriculture & Fishing
The party states that:
– the culture of land and sea has marked the history and collective identity of Quebec. From production to processing, through the development of local products and agrotourism, the agri-food sector is now a pillar of our economy
– faced with the challenges posed by globalization and the climate crisis, more than ever, food sovereignty represents an ideal for Quebec to achieve
– the sustainable exploitation of agri-food resources aims to produce healthy food for the population while protecting the health of workers. It makes it possible to limit the impact on the environment to a low level and preserves the resources of the environment for the future generations. To do this, all the players in the chain must be supported in order to be able to adapt production in agriculture, mariculture and fisheries, transform products near their place of origin, promote the trades in these sectors and encourage local consumption
The party aspires to:
– promote food sovereignty through national supply monitoring mechanisms;
– ensure public and collective management of our agricultural lands, to allow access to them for our farmers;
– ensure that ownership of our agricultural land remains in Quebec, to curb land grabbing by foreign or financial interests;
– strengthen the protection of our agricultural lands, particularly in the face of urban sprawl in order to ensure, among other things, the increased protection of woodlands, forests and wetlands;
– support the transfer of farms through agricultural succession;
– encourage the development of year-round greenhouse agriculture;
– promote organic and diversified agricultural production;
– regulate the use of chemical fertilizers and promote alternatives, while supporting companies in this green shift;
– add additional regulatory provisions, with the aim of promoting sustainable agriculture;
– maintain supply management for the production of milk, chicken, turkey, table eggs and hatching eggs;
– support urban agriculture on a commercial and personal scale;
– support agricultural and agri-food businesses in promoting their products, in Québec and on international markets;
– develop a local food purchasing policy in public institutions (eg CPEs, schools, hospitals, etc.);
– encourage Quebecers to consume local food products;
– legislate to reduce food waste;
– encourage agri-food producers to hand over their non-marketable products to food banks or community organizations, while offering financial support to ensure zero cost for these;
– create a national workshop on agriculture to assess the real consumption needs of agri-food products in order to achieve a better match with the ability of producers to meet our agri-food needs with products from short, ecological and Quebec circuits;
– promote trades related to agriculture, the agri-food sector and agro-tourism;
– support agri-food processing in Quebec;
– ensure sustainable fishing throughout Québec’s maritime territory;
– support, enhance and promote the processing and consumption of marine products in Quebec;
– provide all agricultural workers and those involved in the processing of marine products with a decent income and working conditions while working to reduce dependence on temporary foreign workers;
– promote training in the maritime trades sector in the maritime regions of Quebec;
– support the transfer of fishing licenses and businesses to the next generation, from one generation to the next;
– identify protected areas throughout the territory, in the south as well as in the northern regions, with a view to protecting the biodiversity that is at the heart of Québec’s natural heritage;
– apply to foreign agricultural products entering the Quebec market the same standards as those concerning Quebec agricultural products (quality, safety, etc.), more specifically, by ensuring inspection of foreign products by MAPAQ inspectors, in compliance with current free trade agreements.
Transportation
The party states that whereas:
– a 3rd link between the north and south shores is necessary to reduce road transport congestion
– the bypass belt planned in the seventies was never completed
– trucks can no longer travel on the old Quebec bridge
– the current project proposal is not based on public studies with costs approaching $10 billion, and without sufficient consideration of possible alternatives such as a bridge
– a tunnel would not allow transport of hazardous materials
It advocates:
– prioritizing construction of a bridge east of Quebec
– to the extent a tunnel is under construction, going ahead with it, so as not to delay the construction of this essential link, while seeing to reducing its negative impacts
Relieving Highway Traffic
The party states that whereas:
– speed limits do not encourage motorists to reduce their speed
– artificially low speed limits become pretexts for issuing tickets to fund governments
– highway speed limits are set at 110 km/h in Alberta, New Brunswick, Nova Scotia and Quebec
It advocates:
– adoption of the 85th percentile rule which establishes that the speed limit on the roads must not be lower than the speed at which on average 85% of motorists travel
– installation of smart road signs on major highways to vary the speed limit on Quebec highways depending on conditions
– increasing the speed limit to 120 km/h where road conditions and lighting allow it to be done safely
– widening Highways 20 and 40 to three or four lanes with one or two of these lanes reinforced for trucks, as is done in other North American regions, in order to reduce maintenance costs
Traffic in Eastern Quebec:
The party states that whereas:
– the populations and producers of eastern Quebec, on both sides of the St. Lawrence, need a reliable ferry service without service interruption, among other things for the Baie-Comeau Matane-Godbout links
– taxpayers have already invested $215 million for ferries that are accumulating damage of all kinds
– it is difficult to attract private capital to build and manage these boats
– the current chaotic service which creates human insecurity and economy and is a brake on investment and the recruitment of labor in eastern Quebec
– ferry repairs often suffer very long delays in completing boat repairs through the Société des traversiers du Québec.
It advocates:
– mandating the Société des traversiers du Québec to ensure emergency services of supplies of parts and specialized labor by plane to come and repair these ferries
– exploring possibilities of entering into agreements with companies that operate other ferries to lend a hand in the event of an emergency
– funding a feasibility study to build a bridge over the Saguenay (in front of Tadoussac) and replace the ferry linking the Côte Nord and Charlevoix.
ENGLISH FOLLOWS |
Emplois, syndicats et emploi
Le parti précise que :
– une économie forte et des finances publiques bien gérées permettent d’imaginer un avenir meilleur, de déployer des programmes sociaux et d’aider ceux qui en ont besoin, même temporairement
– une économie forte permet de faire quelque chose de mieux pour les moins nantis, quelque chose de mieux pour la planète, quelque chose de mieux pour l’innovation quelque chose de mieux pour tous les Québécois
– l’incertitude mondiale crée une pression importante sur l’économie et les défis à venir restent nombreux. Plusieurs défis majeurs, à commencer par la pénurie de main-d’œuvre, menacent de fragiliser la reprise économique du Québec pour les années à venir
– certaines entreprises peuvent avoir des difficultés à rembourser l’aide à la pandémie
– le conflit en Ukraine a créé des incertitudes socio-politiques
– l’enjeu des années à venir n’est pas de créer des emplois, mais de pourvoir des postes vacants – dont 240 000 existent actuellement. Selon les prévisions d’Emploi-Québec, environ 1,4 million d’emplois seront disponibles d’ici 2030, dont 80 % en raison de départs de main-d’œuvre. Au cours de cette même période, le bassin de travailleurs actifs, soit le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans, sera en décroissance. Le vieillissement de la population combiné à un faible taux de natalité affectera significativement tous les secteurs de l’économie et par le fait même, la reprise économique
– la pénurie de main-d’œuvre est un problème complexe, mal compris et qui nécessite des interventions variées. Un plan de match complet qui agira sur plusieurs facteurs hautement interdépendants est nécessaire
Le parti prône :
– dans le cadre d’une Charte des Régions, permettant à chacune d’entre elles de se développer pleinement en encourageant la décentralisation et en proposant des solutions de proximité mieux adaptées aux réalités locales
Pour faire face aux pénuries de main-d’œuvre,
– favoriser la rétention et le retour des travailleurs expérimentés sur le marché du travail en offrant une pause dans les cotisations au régime de retraite pour les personnes âgées de 62 ans et plus
– doubler l’exemption d’impôt pour les personnes âgées de 65 ans et plus en augmentant le montant à 30 000 $
– mise en place d’un « REER Formation » pour permettre aux entreprises d’assurer une formation plus efficace des travailleurs à la lumière des nouvelles réalités d’affaires incluant l’adaptation aux nouvelles technologies
– renforcer les efforts des entreprises vers la digitalisation, l’automatisation et les transitions vertes, y compris les entreprises de fabrication et de services pour assurer une plus grande flexibilité, en particulier parmi celles qui produisent des biens sur mesure
– poursuivre les efforts de reconversion des travailleurs vers les secteurs les plus demandeurs
– ajouter des exigences aux politiques de rémunération lorsque l’aide gouvernementale est fournie afin de réduire l’écart salarial entre les travailleurs et les gestionnaires pour, à terme, rendre certains emplois plus attrayants
– assurer la transparence sur les besoins en main-d’œuvre du secteur public, principalement dans les différents réseaux, par une publication trimestrielle sur les besoins pour mieux préparer la formation et l’embauche
– favoriser le retour des jeunes parents sur le marché du travail en mettant à la disposition de tous des places en garderie à 8,70 $
– veiller à ce que l’immigration contribue à combler les postes vacants dans les régions et les secteurs les plus touchés
– accélérer la reconnaissance des diplômes de travailleurs obtenus dans une autre province ou un autre pays
Industries, entreprises et consommateurs
Le parti précise que :
– la pandémie, la hausse de l’inflation et les pénuries de main-d’œuvre ont des impacts financiers importants sur nos entreprises, en particulier nos PME
– le nombre de faillites a augmenté proportionnellement plus au Québec qu’ailleurs au Canada. À titre d’exemple, les PME québécoises ont accumulé une dette moyenne de plus de 108 000 $ durant la COVID-19, selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante
– des vagues massives de fermetures d’entreprises impacteraient négativement toutes les régions et les familles qui vivent de notre tissu entrepreneurial
Le parti prône :
– remboursement de l’aide pandémique mise en place par le gouvernement du Québec sur une période de 3 ans
– compte tenu des difficultés actuelles, de la hausse de l’inflation et des coûts de production, donner une flexibilité supplémentaire pour le remboursement des prêts accordés dans le cadre des programmes d’aide liés à la pandémie, y compris une augmentation automatique à 5 ans, et des délais plus longs pour les entreprises qui font des demandes justifiées sur la base sur le secteur d’activité, la région et leur taille
– pour assurer une meilleure santé financière de nos entreprises et garantir l’innovation au-delà de la pandémie, revoir la fiscalité des PME en revoyant les paramètres de la déduction PME afin qu’elle remplisse l’objectif initial pour lequel elle a été instaurée
– réduire la pression des charges sociales en diminuant les taux de cotisation au Fonds des services de santé
– offrir un soutien plus efficace à la recherche et au développement en revoyant les crédits d’impôt existants pour les rendre plus efficaces
– évaluer la pérennité, la valorisation et la valeur ajoutée des emplois lors de l’analyse des demandes de financement gouvernemental, plutôt que de se concentrer uniquement sur la création d’emplois
– veiller à ce que les entreprises titulaires de contrats publics ne soient pas sujettes à des retards de paiement
– pour alléger les charges administratives des entreprises, notamment lorsqu’il s’agit des PME, adopter un projet de loi d’allègement réglementaire axé sur un concept 1 pour 1 selon lequel chaque nouvelle formalité administrative doit en même temps s’accompagner de la suppression d’une autre formalité existante ayant un coût équivalent à l’entreprise
– révision des règles d’appels d’offres publics pour mieux prendre en compte les critères d’achat locaux et mise en place d’une stratégie de promotion des reprises d’entreprises
Agriculture
Le parti précise que :
– l’une des premières préoccupations lorsque le confinement pandémique a été décrété pour la première fois était d’assurer la sécurité alimentaire
– de nombreux Québécois ont redécouvert l’importance d’une agriculture locale forte, des ressources que nous tenons trop souvent pour acquises
Le parti prône :
– défendre le modèle de gestion de l’offre
– la réforme de la Loi sur la préservation du territoire et des activités agricoles en partenariat avec le secteur agricole, entre autres pour revoir la gouvernance de la Commission de la Protection du Territoire Agricole et prévoir une meilleure application de la réglementation en fonction des spécificités régionales
– élaborer un plan pour mieux utiliser les terres agricoles en jachère
– favoriser la relève agricole par la création d’un incitatif fiscal sur la vente de terres à la relève agricole afin d’apporter un soutien supplémentaire aux jeunes agriculteurs ; réglementation de l’acquisition de terres agricoles par des personnes qui n’ont pas l’intention d’exploiter des terres à fort potentiel agronomique ; permettre le morcellement des terres agricoles tout en veillant à ce que cette possibilité ne devienne pas une porte ouverte aux promoteurs immobiliers et à la spéculation ; soutenir les agriculteurs dans leur transformation vers une agriculture plus verte et limitée en pesticides et mettre en place un guichet unique pour s’adapter à l’évolution rapide des réglementations
– compte tenu des pressions auxquelles sont confrontés les agriculteurs, veiller à ce qu’ils disposent de tous les moyens possibles pour maintenir une bonne santé mentale, y compris la création d’un fonds pour promouvoir le bien-être des agriculteurs et le déploiement de travailleurs de base sur tout le territoire
– saisir les opportunités des années à venir pour réussir la transition générationnelle dans nos exploitations et maximiser leur potentiel
Sylviculture
Le parti précise que :
– l’industrie forestière représente un PIB d’environ 6 G$ par année, soit près de 2 % du PIB québécois, et représente près de 60 000 emplois directs répartis dans toutes les régions du Québec. Elle mérite donc une attention particulière au sein de notre économie
– pour mieux soutenir l’industrie, elle s’engage à revoir le régime forestier qui n’a pas donné l’effet escompté, en collaboration avec les intervenants du secteur, aboutissant à la présentation d’un projet de loi d’ici la fin 2024
Le parti prône :
– d’offrir une plus grande prévisibilité des travaux sylvicoles, un suivi de la filière sur 5 ans au lieu de 3, ainsi qu’un soutien financier récurrent, et d’accompagner l’examen d’une politique d’aménagement forestier durable, élaborée pour assurer une protection adéquate de la ressource tout en respectant Les besoins en bois du Québec, notamment avec des zones de travaux sylvicoles intensifiés
– un accompagnement de la filière dans ses efforts de valorisation de la biomasse forestière, et des projets de conversion de produits polluants en produits à base de bois, par exemple la création d’emballages en carton au lieu de plastiques à usage unique
– accélérer les initiatives d’utilisation du bois dans la construction
Faire de la pêche
Le parti précise que :
– le secteur des pêches est essentiel dans certaines régions de l’Est du Québec, mais rentable pour l’ensemble du Québec
– le plein potentiel de l’industrie de la pêche n’est pas bien connu. Plus de 80 % de la production de l’industrie de la pêche et de l’aquaculture est destinée à l’exportation. Nous devons mieux reconnaître l’industrie pour l’aider à grandir
– il n’est pas normal que nos produits soient mieux connus et aimés à l’extérieur du Canada qu’ici chez nous. Une bonne stratégie de pêche serait bénéfique aux producteurs, distributeurs, restaurateurs et consommateurs partout au Québec
Le parti prône :
– nomination d’un ministre de la pêche, pour améliorer la communication avec le gouvernement en plus d’avoir un soutien plus ciblé pour les entreprises et les travailleurs
– de promouvoir l’autonomie alimentaire au Québec, en réunissant les conditions gagnantes pour soutenir le développement et la valorisation de cette industrie au Québec
– mandater le Ministre de la pêche pour élaborer et mettre en œuvre une stratégie de valorisation des produits de la pêche et de l’aquaculture
Exploitation minièr
Le parti précise que :
– le secteur minier québécois représente 9 G$ pour le PIB québécois. Dans certaines régions du Québec, il s’agit d’un facteur économique majeur. Nous croyons en son potentiel et sa capacité de développement mais il doit s’accompagner d’une acceptabilité sociale, de pratiques environnementales éprouvées et de garanties financières adéquates
– il est particulièrement important de veiller à ce que les municipalités dans lesquelles des mines sont exploitées reçoivent une juste considération pour l’impact de ces opérations. Nous nous engageons à revoir la part des redevances minières qui sont reversées aux communautés locales
– les opérations minières doivent être exécutées de manière responsable.
Transport
Le parti précise que :
– atteindre la neutralité carbone doit passer par une transformation du secteur des transports, qui représentait 43,3% de nos émissions de gaz à effet de serre en 2019
Le parti prône :
– améliorer l’offre de transport en commun dans les régions métropolitaines ainsi qu’en région, car plusieurs Québécois aimeraient faire leur part en utilisant le transport en commun, mais les offres de service ne répondent tout simplement pas à leurs besoins
– puisque 90 % des GES produits par le transport urbain sont générés par l’utilisation personnelle de l’automobile, travailler avec les acteurs locaux pour soutenir les projets de transport en commun qu’ils ont développés et adaptés à leurs besoins
– assurer un financement adéquat aux sociétés de transport qui se sont retrouvées avec des déficits importants en raison de la pandémie et qui réduisent maintenant leurs service
– parce que la viabilité à long terme du transport collectif passe à la fois par la résorption des déficits des sociétés de transport collectif et le financement de projets de développement, en travaillant avec elles pour trouver les meilleurs moyens de garantir leurs revenus
– d’inciter davantage de personnes à utiliser les transports en commun, en travaillant sur l’accessibilité, notamment en introduisant la gratuité des transports en commun pour les étudiants et les personnes de 65 ans et plus partout au Québec, sans frais pour la Société de transport
– mise en place graduelle partout au Québec du Passeport Mobilité, une application et une carte de mobilité universelle utilisables dans tous les services de transport durable du Québec
– parce que les routes sont des vecteurs importants de développement économique sur le vaste territoire québécois, engageant des changements majeurs dans notre vision du transport routier
– pas de nouveaux projets autoroutiers dans les régions métropolitaines tant qu’une analyse neutre et transparente des interactions entre les offres de mobilité, d’urbanisme et de transport collectif n’aura pas été menée. L’analyse priorisera les projets de rétention d’actifs, les réparations de routes pour des questions de sécurité ainsi que la construction pour répondre aux besoins essentiels.
– la poursuite des efforts d’électrification des véhicules, y compris le rétablissement des montants de remboursement qui ont été coupés dans le dernier budget
– accélération de l’électrification des véhicules du gouvernement, qui représente actuellement environ 28 % du parc total de véhicules légers du ministère des
Transports
– susciter l’adhésion populaire à l’électrification d’un plus grand nombre de véhicules, en développant notre propre réseau de bornes de recharge électrique en de manière plus intensive sur tout le territoire, notamment en triplant le nombre de bornes de recharge du réseau public pour les véhicules électriques, et en veillant à ce que les communes en zone rurale disposent d’au moins une borne de recharge
– dans le cadre d’une refonte du Code du bâtiment, ajout de bornes de recharge électrique dans tous les nouveaux bâtiments ainsi que mise en place d’objectifs d’implantation dans les bâtiments existants
– revoir l’encadrement de la publicité sur les véhicules pour forcer la consommation d’essence à être davantage mise en avant afin que les consommateurs soient plus conscients des avantages de délaisser les voitures à essence et favoriser le choix de véhicules plus petits
ENGLISH |
Jobs, Unions, & Employment
The party states that:
– a strong economy and well-managed public finances allow us to imagine a better future, deploy social programs and help those who need it, even if on a temporary basis
– a strong economy makes it possible to do something better for the less fortunate, something better for the planet, something better for innovation something better for all Quebecers
– global uncertainty is creating significant pressure on the economy and the future’s challenges remain many. Several major challenges, starting with workforce shortages, threaten to make Quebec’s economic recovery fragile for years to come
– some companies may face difficulties in reimbursing pandemic assistance
– the conflict in Ukraine has created socio-political uncertainties
– the challenge of the coming years is not to create jobs, but to fill vacant positions – 240,000 of which currently exist. According to Emploi-Québec forecasts, approximately 1.4 million jobs will be available by 2030, 80% of which due to workers leaving the workforce. During this same period, the pool of active workers, namely the number of people between the ages of 15 and 64, will be in decline. The ageing population combined with a low birth rate will significantly affect all sectors of the economy and by that very fact, economic recovery
– the workforce shortage is a complex issue that is not widely understood and requires varied interventions. A comprehensive game plan that will act on several highly interdependent factors is needed
The party advocates:
– as part of a Charter for Regions, allowing each of them to develop to their full potential by encouraging decentralization and by proposing community-based solutions that will be better adapted to local realities
To address workforce shortages,
– promoting the retention and return of experienced workers to the workforce by providing a break from Pension Plan contributions for those aged 62 and up
– doubling the income tax exemption for those aged 65 and up by increasing the amount to $30,000
– establishment of a “Training RRSP” to allow companies to ensure more efficient training for workers in light of business’ new realities including adapting to new technologies
– strengthening companies’ efforts towards digitalization, automation and green transitions, including manufacturing and service companies to ensure greater flexibility, particularly among those who produce tailor-made goods
– continuing efforts to retrain workers for sectors that are in higher demand
– adding requirements for compensation policies when government assistance is provided in order to reduce the wage gap between workers and managers to ultimately make certain jobs more attractive
– ensuring transparency regarding public sector workforce needs, primarily in the various networks, though a quarterly publication on needs to better prepare for training and hiring
– encouraging young parents’ return to the workforce by making $8.70 child care spaces available to all
– ensuring that immigration contributes to filling vacant positions in the most affected regions and sectors
– speed up recognition for workers’ diplomas that were earned in another province or country
Industries, Corporations, and Consumers
The party states that:
– the pandemic, rising inflation and workforce shortages all have significant financial impacts on our businesses, particularly our SMEs
– the number of bankruptcies has increased proportionally more in Quebec than elsewhere in Canada. As an example, Quebec SMEs have accumulated an average debt of over $108,000 during COVID-19, according to the Canadian Federation of Independent Business
– massive waves of business closures would negatively impact all of the regions and the families who make a living from our entrepreneurial fabric
The party advocates:
– reimbursement of pandemic assistance implemented by the government of Quebec over a 3-year period
– in light of the current difficulties, rising inflation and production costs, providing additional flexibility for reimbursing the loans granted within the framework of pandemic-related assistance programs, including an automatic increase to 5 years, and longer delays for companies who make justifiable requests based on activity sector, region and their size
– to ensure better financial health for our businesses and to guarantee innovation beyond the pandemic, revising taxation for SMES by reviewing the parameters of the SME deduction so that it fulfills the original purpose for which it was introduced
– reducing the pressure of payroll taxes by lowering contribution rates to the Health Services Fund
– offering more effective support for research and development by reviewing existing tax credits to make them more efficient
– evaluating the sustainability, enhancement and value-added of jobs when analyzing applications for government funding, rather than focusing solely on job creation
– ensuring that companies with government contracts are not subject to late payments
– to reduce company’s administrative burden, particularly when it comes to SMEs, adopt a bill on regulatory relief focused on a 1 to 1 concept whereby each new administrative formality must at the same time be accompanied by the abolition of another existing formality with an equivalent cost to the business
– review of rules for public calls for tender to offer more consideration for local purchasing criteria, and implementing a strategy to promote business takeovers
Agriculture
The party states that:
– one of the first concerns when the pandemic lockdown was first decreed was to ensure food security
– many Quebecers rediscovered the importance of strong local agriculture, resources we all too often take for granted
The party advocates:
– defending the supply management model
– reforming the Act Respecting the Preservation of Agricultural Land and Agricultural Activities in partnership with the agricultural sector, among others to review the governance of the Commission de la Protection du Territoire Agricole and provide for a better application of the regulations according to regional specificities
– developing a plan to better use fallow farmland
– promoting agricultural succession through creation of a tax incentive on the sale of land to the next generation of farmers to provide young farmers with additional support; regulation of the acquisition of farmland by people who do not intend to farm on land with high agronomic potential; allowing farmland to be parcelled out while ensuring that this possibility does not become an open bar for real estate developers and speculation; supporting farmers in their transformation towards greener, pesticide-limited agriculture, and establishing a one-stop-shop for adapting to rapidly changing regulations
– in view of pressures faced by farmers, ensuring that they have every possible means of maintaining good mental health, including establishment of a fund to promote farmers’ well-being and the deployment of rank and file workers throughout the territory
– seizing opportunities in coming years to achieve a successful generational transition in our farms and maximize their potential
Forestry
The party states that:
– the forestry industry represents a GDP of approximately $6B year or close to 2% of Quebec’s GDP, and represents close to 60,000 direct jobs distributed throughout all of Quebec’s regions. It therefore merits particular attention within our economy
– to better support the industry, it is committed to reviewing the forestry regime which has not yielded the desired effect, in collaboration with sector stakeholders, resulting in presentation of a bill by the end of 2024
The party advocates:
– to provide more predictability for silvicultural work, monitoring the industry over a 5-year period rather than 3, as well as recurrent financial support, and accompanying the review with a sustainable forestry management policy, developed to ensure adequate protection for the resource while meeting Quebec’s lumber needs, notably with areas of intensified silvicultural work
– support for the industry in its efforts to valorize the forestry biomass, and projects to convert polluting products to wood-based products, for example the creation of cardboard packaging instead of single-use plastics
– accelerate initiatives to use wood in the construction industry
Fishing
The party states that:
– the fisheries sector is essential in some of Quebec’s eastern regions, but profitable for Quebec as a whole
– The full potential of the fishing industry is not well known. Over 80% of the fisheries and aquaculture industry’s production is destined for export. We must better recognize the industry to help it grow
– it is not normal that Quebec products are better known and loved outside of Canada than they are at home. A proper fishing strategy would be beneficial to producers, distributors, restaurateurs and consumers throughout Quebec
The party advocates:
– appointment of a Minister of Fisheries, to improve communication with the government in addition to having more targeted support for companies and workers
– to promote food autonomy in Quebec, combining the winning conditions to support the development and valorization of this industry in Quebec
– mandating the Minister of Fisheries to develop and implement a strategy to valorize fishing and aquaculture products
Mining
The party states that:
– Quebec’s mining sector represents $9B for Quebec’s GDP. In some of Quebec’s regions it is a major economic factor. We believe in its potential and capacity for development but it must be accompanied by social acceptability, tried-and-true environmental practices and adequate financial guarantees
– it is particularly important to ensure that municipalities in which mines are operated, receive fair consideration for the impact of those operations. We are committed to reviewing the proportion of mining royalties that are paid to the local communities
– mining operations must be executed responsibly.
Transportation
The party states that:
– achieving carbon neutrality must include a transformation of the transportation sector, which represented 43.3% of our greenhouse gas emissions in 2019
The party advocates:
– improving public transportation offers in metropolitan areas as well as in the regions, since many Quebecers would like to do their part by taking public transportation, but the service offers just do not meet their needs
– since 90% of the GHGs produced by urban transportation are generated by personal automobile use, working with local stakeholders to support the public transit projects that they have developed and adapted to their needs
– ensuring adequate funding for transit authorities who found themselves with significant deficits due to the pandemic, and are now reducing their services
– because the long-term viability of public transit requires both the elimination of public transit authority deficits and funding for development projects, working with them to find the best means of guaranteeing their revenues
– to encourage more people to use public transportation, working on accessibility, including introduction of free public transportation for students and for those aged 65 and up throughout Quebec, at no cost to the transit authority
– gradual establishment throughout Quebec of the Passport Mobilité, an application and universal mobility card that can be used in all of Quebec’s sustainable transportation services
– because roads are important vectors of economic development within Quebec’s vast territory, undertaking major changes in our vision of road transportation
– no new highway projects in metropolitan regions until a neutral and transparent analysis of the interactions between mobility, urban planning and public transportation service offers has been conducted. The analysis will prioritize asset retention projects, road repairs for safety issues as well as construction to meet essential needs
– continuing efforts to electrify vehicles, including reinstatement of refund amounts that were cut in the last budget
– accelerating electrification of government vehicles, which is currently at approximately 28% of the Transport Ministry’s total light-duty vehicle fleet
– to generate popular buy-in for the electrification of a greater number of vehicles, developing our own network of electric charging stations in a more intensive manner throughout the territory, including tripling the number of public network charging stations for electric vehicles, and ensuring that municipalities in rural areas have at least one charging station
– as part of an overhaul of the Building Code, adding electric charging stations in all new buildings as well as implement of installation objectives in existing buildings
– reviewing the framework for vehicle advertising to force gas consumption to be more up front so that consumers can be more aware of the advantages of leaving gasoline powered cars behind and promote the choice of smaller vehicles
ENGLISH FOLLOWS |
Le parti précise que :
– par le travail, l’individu s’assure un revenu de subsistance, s’épanouit et s’intègre dans la société
– le monde du travail évolue, de nouveaux métiers apparaissent et d’autres disparaissent. Le télétravail et les technologies bousculent nos repères traditionnels
– les protections sociales habituellement liées à l’emploi sont érodées par l’arrivée de nouveaux modèles économiques. Ce faisant, la législation, le Code du travail et les différentes formes d’aides de l’État doivent évoluer
– une réelle égalité des chances doit rester au cœur de nos principes, afin de donner à chacun la possibilité d’accéder à l’autonomie financière et au bien-être
Le parti aspire à :
– réaffirmer clairement le parti pris en faveur des travailleurs
– assurer la progressivité de notre fiscalité, tant pour les particuliers que pour les entreprises
– éliminer les avantages fiscaux indus ou déloyaux
– assurer l’adéquation entre le salaire minimum et le salaire médian québécois
– revoir l’aide de dernier recours pour garantir un revenu minimum à tous les Québécois, leur permettant de vivre adéquatement
– limiter le surendettement et les charges d’intérêts liés aux dettes personnelles
– intégrer l’assurance-emploi et les mesures québécoises d’accompagnement social pour favoriser la formation continue et l’intégration dans les secteurs d’emploi en pénurie de main-d’œuvre
– faciliter la syndicalisation de tous les travailleurs et modifier le Code du travail pour mieux protéger les travailleurs autonomes
– soutenir les besoins de formation continue et de requalification, tant directement en milieu de travail que dans les établissements d’enseignement
– mettre à jour le droit du travail pour mieux protéger tous les travailleurs, en tenant compte de l’évolution du marché du travail
– développer un filet de sécurité sociale pour les artistes à revenus variables
– réglementer les agences de placement pour mieux protéger les travailleurs
– soutenir adéquatement et suffisamment les travailleurs malades
– garantir les droits sociaux des personnes qui deviennent des aidants proches
– anticiper les évolutions structurelles du marché du travail, telles que la disparition et la modification de différents métiers, et accompagner les personnes concernées
– faciliter la reprise d’entreprises par un groupe de salariés
– réformer le processus de reconnaissance des diplômes et de l’expérience étrangère des nouveaux Québécois afin de permettre une meilleure intégration en emploi et de assurer la transparence, l’accessibilité et l’application
– favoriser et faciliter le recrutement de travailleurs étrangers en améliorant l’efficacité du traitement des demandes adressées au gouvernement du Québec pour répondre aux besoins de main-d’œuvre spécialisée des entreprises
– soutenir la régionalisation de l’immigration en favorisant l’établissement et l’intégration en emploi des nouveaux Québécois directement en région
– promouvoir les professions des secteurs public et parapublic, notamment en recrutant de jeunes talents pour assurer la relève de la fonction publique
– accroître la présence des minorités visibles et des Autochtones dans la fonction publique et parapublique
– valoriser le rôle et optimiser les compétences de chaque professionnel de santé
– faire de l’enseignement un métier de choix et de prestige
– privilégier le tutorat et les partenariats entre établissements d’enseignement afin que les enseignants, notamment ceux en début de carrière, soient accompagnés dans leur milieu éducatif, en fonction de leurs besoins et de leurs missions d’enseignement
– rémunérer toutes les heures de stage obligatoires dans le cadre d’un programme de formation post-secondaire
– protéger les régimes de retraite des travailleurs des entreprises privées en cas de faillite
– intégrer la rente de vieillesse, le Supplément de revenu garanti et les prestations du régime de retraite pour assurer le maintien de la qualité de vie de nos retraités
– généraliser la disposition anti-briseurs de grève
Industries, Corporations, and Consumers
Démondialisation
Le parti précise que :
– les dernières décennies ont été marquées par une importante mondialisation des échanges. Aujourd’hui, les résultats sont mitigés. Il a certainement permis à nos entreprises de se faire connaître dans le monde et à la population d’avoir accès à des produits de consommation à bas prix. Elle a néanmoins fragilisé nos institutions démocratiques en forçant la concurrence fiscale internationale, le laxisme vis-à-vis des paradis fiscaux, la pression à la baisse sur le coût du travail, en plus de limiter la capacité des États à relever les normes sociales et environnementales sans accord international.
– l’absence du Québec aux tables de négociation des futures règles communes n’arrange certainement pas notre sort
– le Québec doit viser la poursuite d’échanges facilités au-delà des frontières, combinés au maintien de démocraties nationales fortes : c’est la saine démondialisation
Le parti prône :
– l’autonomie du Québec dans ses secteurs stratégiques, comme question de sécurité nationale. La question n’est pas de résister à l’ouverture de notre économie, mais d’avoir la capacité de produire et de livrer les produits et services clés de notre pays. Cette volonté est cohérente avec la nécessaire coopération internationale entre les nations car, pour être présent, il faut d’abord exister. La protection de nos intérêts économiques nationaux est aussi un puissant moyen d’assurer le rayonnement de notre culture à travers le monde.
Le parti aspire à :
– développer l’indépendance alimentaire ;
– développer et maintenir l’indépendance énergétique ;
– cesser de traiter avec toute entreprise enregistrée dans des paradis fiscaux, et lui accorder toute forme de marché public ou de subvention ;
– exiger de la Caisse de dépôt et placement du Québec un plan de désinvestissement des paradis fiscaux;
– exiger la révision des lois fiscales fédérales afin de ne plus permettre le recours aux stratagèmes impliquant des paradis fiscaux ;
– d’annuler toute convention fiscale permettant l’utilisation de paradis fiscaux pour les particuliers ou les entreprises ;
– faire de l’économie circulaire un principe central de développement pour atteindre l’objectif « zéro déchet » ;
– miser sur la réindustrialisation de l’économie québécoise en identifiant des catégories de produits actuellement importés pour lesquels la fabrication au Québec pourrait être compétitive;
– encourager la recherche scientifique, médicale et pharmacologique sur notre territoire, afin d’augmenter sa capacité locale à produire des vaccins et des traitements médicaux, et soutenir l’innovation médicale ;
– favoriser l’émergence d’« entreprises nationales responsables », des entreprises qui bénéficieront d’un soutien et d’un accompagnement de l’État quant au maintien à long terme de leur siège social au Québec et au paiement de leurs impôts au Québec, sans recourir aux paradis fiscaux ;
– privilégier l’achat au Québec, obligeant le gouvernement à imposer le plus haut seuil minimum possible de contenu et de biens québécois lors de l’attribution des contrats et à favoriser systématiquement la production locale dans les marchés publics;
– taxer le chiffre d’affaires brut des GAFAM ;
– lutter contre la spéculation immobilière étrangère en créant une taxe sur la valeur des biens issus de cette spéculation ;
– faire du français un facteur unique de différenciation et un avantage concurrentiel ;
– utiliser tous nos leviers pour garantir un contrôle sécurisé de nos aéroports et de nos frontières en temps de crise
ENGLISH |
The Dignity of Work | Poverty Reduction | Jobs, Unions, & Employment
The party states that:
– through work, the individual secures a subsistence income, achieves personal fulfillment and integrates into society
– the world of work is changing, new jobs are emerging and others are disappearing. Teleworking and technologies are shaking up our traditional benchmarks
– social protections usually linked to jobs are being eroded by the arrival of new business models. In doing so, the legislation, the Labor Code and the various forms of state support must evolve
– real equality of opportunity must remain at the heart of our principles, in order to give everyone the opportunity to access financial autonomy and well-being
The party aspires to:
– clearly reaffirm the bias in favor of workers
– ensure the progressivity of our tax system, both for individuals and for businesses
– eliminate undue or unfair tax advantages
– ensure the adequacy between the minimum wage and the Quebec median wage
– review last-resort assistance to guarantee a minimum income for all Quebecers, allowing them to live adequately
– limit over-indebtedness and interest charges related to personal debts
– integrate employment insurance and Quebec social support measures to promote continuing education and integration into employment sectors with labor shortages
– facilitate the unionization of all workers and amend the Labor Code to better protect self-employed workers
– support ongoing training and requalification needs, both directly in the workplace and in educational institutions
– updating labor law to better protect all workers, taking into account the evolution of the labor market
– develop a social safety net for artists with variable incomes
– regulate employment placement agencies in order to better protect workers
– adequately and sufficiently support sick workers
– guarantee the labor relations rights of people who become informal caregivers
– anticipate structural changes in the labor market, such as the disappearance and modification of different professions, and supporting those affected
– facilitate the takeover of businesses by a group of employees
– reform the process for recognizing the diplomas and foreign experience of new Quebecers in order to allow better integration into employment and to ensuring transparency, accessibility and enforcement
– promote and facilitate the recruitment of foreign workers by improving the efficiency of the processing of requests made to the Québec government to meet the needs of specialized labor by businesses
– support the regionalization of immigration by promoting the settlement and employment integration of new Quebecers directly in the regions
– promote the professions of the public and parapublic sectors, in particular by recruiting young talent to ensure the succession of the public service
– increase the presence of visible minorities and Aboriginals in the public and parapublic service
– enhance the role and optimize the skills of each health professional
– make teaching a profession of choice and prestige
– give priority to mentoring and partnerships between educational institutions so that teachers, especially those at the start of their career, are supported in their educational environment, according to their needs and their teaching tasks
– remunerate all of the compulsory internship hours within the framework of a post-secondary training program
– protect the pension plans of workers in private companies in the event of bankruptcy
– integrate the old age pension, the guaranteed income supplement and the benefits of the pension plan to ensure the maintenance of the quality of life of our retirees
– generalize the anti-scab provision
Industries, Corporations, and Consumers
De-globalization
The party states that:
– recent decades have been marked by a significant globalization of trade. Today, the results are mixed. It has certainly allowed our companies to promote themselves around the world and the population to have access to low-cost consumer products. It has nevertheless weakened our democratic institutions by forcing international tax competition, laxity vis-à-vis tax havens, downward pressure on labor costs, in addition to limiting the ability of States to raise social and environmental standards without an international agreement.
– the absence of Quebec from the negotiating tables for future common rules certainly does not help our fate
– Quebec must aim for the pursuit of facilitated exchanges across borders, combined with the maintenance of strong national democracies: this is healthy de-globalization
The party advocates:
– autonomy for Quebec in its strategic sectors, as matter of national security. The question is not to resist the opening of our economy, but to have the capacity to produce and deliver the key products and services of our country. This desire is consistent with the necessary international cooperation between nations because, to be present, one must first exist. The protection of our national economic interests is also a powerful means of ensuring the influence of our culture throughout the world.
The party aspires to:
– develop food independence;
– develop and maintain energy independence;
– cease to do business with any company registered in tax havens, and to grant it any form of public contract or subsidy;
– demand from the Caisse de dépôt et placement du Québec a plan for the disinvestment of tax havens;
– demand the revision of federal tax laws in order to no longer allow the use of schemes involving tax havens;
– cancel any tax treaty allowing the use of tax havens for individuals or companies;
– make the circular economy a central development principle for achieving the “zero waste” objective;
– bet on reindustrializing the Quebec economy by identifying categories of currently imported products for which manufacturing in Quebec could be competitive;
– encourage scientific, medical and pharmacological research on our territory, in order to increase its local capacity to produce vaccines and medical treatments, and to support medical innovation;
– promote the emergence of “responsible national companies”, companies that will benefit from support and support from the State with respect to maintaining their head office in Quebec for the long term and to pay their taxes in Quebec, without using tax havens;
– give priority to purchasing in Quebec, obliging the government to impose the highest possible minimum threshold of Quebec content and goods when awarding contracts and to systematically favor local production in government procurement;
– tax the gross turnover of GAFAM;
– fight against foreign real estate speculation by creating a tax on the value of the properties resulting from this speculation;
– make French a unique factor of differentiation and a competitive advantage;
– use all our levers to guarantee secure control of our airports and our borders in times of crisis
ENGLISH FOLLOWS |
Une économie solidaire
Le parti précise que :
– en réponse aux ténors du néolibéralisme qui prétendent que le Québec doit s’adapter à la mondialisation économique et au libre-échange en plus de laisser notre avenir dépendre du bon vouloir de quelques investisseurs et de grandes multinationales, il veut mettre en branle une société juste, équitable, féministe et économie démocratique
– le système capitaliste produit des inégalités sociales, détruit l’environnement et renforce le sexisme et le racisme en maintenant de nombreux groupes et de nombreuses personnes dans la pauvreté
– il veut à la fois démocratiser l’économie et renforcer le rôle de l’État en tant qu’agent de transformation sociale
Une économie au service du bien commun
Le parti précise que :
– le bien commun réside dans la sécurité économique de chacun, c’est-à-dire un accès équitable aux ressources nécessaires au logement, à l’habillement, à l’alimentation, à l’éducation, aux soins de santé et au développement de ses potentialités, et ce, sur l’ensemble de la planète
– les ressources nécessaires pour bien vivre ne se limitent pas à de l’argent ou à des biens matériels quantifiables. Le temps est tout aussi important, qu’il s’agisse du temps nécessaire au développement personnel, au développement culturel, à la vie sociale, à l’engagement citoyen ou à la conciliation famille-travail
– le bien commun réside aussi dans la production collective et le partage des richesses nécessaires pour assurer cette sécurité économique pour tous, avec le souci constant et soutenu de léguer un monde viable aux générations futures
– afin de permettre le contrôle collectif et démocratique des principaux leviers économiques du Québec, il entend, à long terme, dépasser le capitalisme. il veut mettre en place un système économique et politique qui favorise le bien commun, qui respecte davantage les communautés et les individus, qui nous permette de définir les objectifs de nos vies et qui respecte l’environnement qui nous entoure
– elle propose une économie plurielle, fondée sur les valeurs d’équité, de solidarité, de diversité, d’autogestion et de liberté, dans des conditions d’équilibre et d’efficacité écologiques, y compris l’exploration de systèmes économiques alternatifs
– il vise à promouvoir une économie basée sur le principe des biens communs pour assurer la création de richesse au service de la communauté
Le parti prône :
– adoption d’une définition multidimensionnelle de la richesse où primera la richesse sociale, permettant aux Québécois, individuellement et collectivement, d’avoir plus de pouvoir sur leur vie, incluant l’adoption d’outils pour mesurer la progression de ces objectifs
– le renoncement à la croissance économique comme but en soi, y compris la promotion d’un développement qui améliore le bien-être collectif et assure le plein respect des droits de tous, des mesures législatives, réglementaires, fiscales ou autres immédiates pour décourager la surproduction, la surconsommation, le surendettement et tout autre activité qui n’est pas viable à long terme et en ce sens donnant moins d’importance à l’indicateur de production tel que le PIB et la promotion de promouvoir des indicateurs alternatifs prenant en compte les externalités sociales et les dommages environnementaux causés par l’activité économique, en tenant compte du travail invisible, encore exercé aujourd’hui majoritairement par les femmes, dans les services sociaux et communautaires ainsi qu’au sein de la famille et du quartier
– la prise en compte des externalités environnementales et sociales induites par l’activité économique, sans réduire l’environnement à une seule valeur marchande. Aucun indicateur ne peut rendre justice à la valeur réelle des écosystèmes présents sur la planète
– maintenir les écosystèmes en dehors de la logique marchande, logique qui implique que tous les biens et services sont remplaçables à tout prix
Une économie démocratique
Le parti affirme reconnaître que les économies capitalistes modernes sont des entités complexes essentiellement axées sur le profit et l’accumulation de richesses, dans lesquelles se croisent diverses formes d’organisation économique : privée, publique et associative.
Le parti prône de sortir du modèle économique dual (privé-public) pour adopter un modèle quadripartite :
a) une économie sociale composée d’entreprises à vocation sociale et sans but lucratif, mais aussi d’organismes communautaires, collectifs ou coopératifs qui rendent d’innombrables services à la population
b) une économie domestique essentielle basée sur les services rendus dans la famille, par les soignants (en particulier les femmes), et plus généralement sur les services gratuits ou bénévoles qui doivent être reconnus socialement et comptabilisés à leur juste valeur
c) une économie publique, étatique et paraétatique, dont le rôle social doit être revalorisé. La fourniture équitable de services accessibles à l’ensemble de la population sur l’ensemble du territoire et une structure décisionnelle décentralisée doivent également être assurées
d) Une économie privée composée d’entreprises dont le but est de produire et de vendre des produits et des services
e) Toutes les entreprises du modèle économique quadripartite doivent s’engager à fonctionner dans le respect des règles collectives (sociales, environnementales, etc.) que la société québécoise a adoptées
Relations entre secteurs économiques
Le parti prône :
– à terme, socialiser les activités économiques en s’appuyant notamment sur une économie publique forte (service public, entreprises d’Etat et nationalisation de grandes entreprises dans certains secteurs stratégiques) et sur une économie sociale à promouvoir et à développer (coopérative, communautaire secteur, entreprise d’économie sociale)
– une certaine place du secteur privé sera maintenue, notamment en ce qui concerne les PME
– reconnaître la valeur du travail non marchand, qui est principalement effectué par des femmes
– en particulier:
a) fournir des investissements et des aides publiques aux entreprises conditionnées à des critères stricts de responsabilité sociale et environnementale, en vue d’une transition vers la promotion d’entreprises autogérées et socialisées
b) promouvoir les principes de l’économie participative, de sorte que par exemple les différentes entreprises appelées à être nationalisées devront s’inscrire dans une planification nationale et démocratique et un mode de gestion décentralisé, et l’administration générale et la fixation d’objectifs particuliers de ces entreprises devront prendre place au sein d’instances démocratiques régionales ou nationales dont la composition assurera une réelle représentation de l’ensemble de la société (personnel salarié des entreprises, groupements de citoyens, peuples autochtones, représentants de l’Etat, élus de la région ) concernés, etc.)
– responsabiliser non pas l’Etat ou ses hauts fonctionnaires de veiller à l’organisation du travail au sein de ces entreprises, mais les travailleurs eux-mêmes (autogestion)
– la création d’un Fonds de développement économique du Québec (FDEQ) en regroupant Investissement Québec, l’actuel Fonds de développement économique (FDÉ), les Sociétés d’aide au développement des collectivités (SADC) et d’autres organismes québécois ou canadiens de développement économique, et en en faisant le point de contact gouvernemental unique pour les entreprises québécoises et sera présent dans toutes les régions du Québec
– privilégier le secteur de l’économie sociale, notamment les coopératives, par rapport à l’économie de marché traditionnelle dans les programmes d’aide offerts par la FDEQ, incluant le développement des coopératives et autres formes d’entreprises socialisées
– afin d’assurer le caractère démocratique des principales décisions gouvernementales, mettre en place un processus de consultation populaire et de validation lors de l’élaboration des budgets, des schémas directeurs d’investissement et des grandes orientations de l’économie de l’Etat
La dignité du travail
Le parti précise que :
– les travailleurs participent à l’économie pour produire les moyens nécessaires à une vie digne et enrichissante, pour eux-mêmes et pour la communauté. De son côté, l’employeur considère le travail des salariés uniquement comme un moyen d’augmenter ses profits. Québec solidaire veut humaniser le travail pour le faire correspondre aux conditions de vie et aux aspirations de la population.
– une telle humanisation du travail passe par une politique de plein emploi, la reconnaissance du travail non rémunéré, la réduction du temps de travail, la protection des emplois existants, le renforcement des droits syndicaux, la lutte contre les discriminations sur le marché du travail et le relèvement du salaire minimum salaire.
Politique de plein emploi
Le parti précise que :
– une société riche, qui se veut démocratique et respectueuse des droits sociaux, doit donner à chacun la possibilité de gagner sa vie.
– les politiques néolibérales tolèrent un taux de chômage élevé et des emplois disponibles de plus en plus précaires par la multiplication des emplois temporaires, indépendants, à temps partiel, d’astreinte, etc. et par la stagnation, sinon la réduction, des salaires et des prestations sociales.
– le principal obstacle à la réalisation du droit au travail n’est pas économique mais politique : les employeurs comprennent très bien que la sécurité que le plein emploi apporterait aux travailleurs ferait basculer le rapport de force, dans les entreprises comme dans la société, du côté des dernier.
Le parti prône :
a) toute personne doit avoir la possibilité de gagner sa vie à un salaire digne, par un travail sain et stable, socialement utile, écologiquement propre, exempt de discrimination et avec une protection en cas de perte d’emploi, d’invalidité et de vieillesse. C’est dans ce sens qu’un gouvernement uni adoptera une politique de plein emploi, c’est-à-dire une politique d’emploi active et efficace et incluant des mesures d’action positive pour les femmes, les personnes handicapées, les minorités visibles et les autochtones. Les emplois occupés par ces personnes doivent être valorisés et rémunérés équitablement.
b) la politique de plein emploi doit inclure les travailleurs indépendants et les « entrepreneurs dépendants » dans les protections accordées par la législation du travail.
c) la politique de plein emploi doit, entre autres, soutenir le développement local et régional. Il soutiendra les entreprises collectives et les PME qui choisissent de s’installer en région ainsi que les travailleurs qui souhaitent s’y installer. Il comprend des emplois verts (dans des secteurs à impact positif sur l’environnement) et l’État apporte son soutien.
d) la politique de plein emploi comprend l’expansion de l’emploi public dans les services sociaux, la construction et l’entretien des infrastructures, l’assainissement de l’environnement, y compris par la réduction des heures supplémentaires.
e) la politique de plein emploi comprend des programmes accessibles de reconversion et de formation continue, volontaires, gratuits et financés par les entreprises et le gouvernement, avec un soutien financier pour les inscrits, y compris des indemnités de relocalisation pour les travailleurs qui déménagent ou se voient contraints de prendre un emploi dans une autre région.
Reconnaissance du travail non rémunéré
Le parti affirme que la perspective actuelle de l’économie ne reconnaît le travail que lorsqu’il est rémunéré. Cela a de nombreux impacts négatifs, notamment le camouflage du travail invisible et non rémunéré basé sur une division du travail genrée.
Le parti prône la mise en place de normes, reflétées dans une logique de reconnaissance du travail invisible effectué majoritairement par les femmes, permettra d’organiser le travail afin d’en limiter les impacts négatifs :
a) Québec solidaire reconnaît que la notion de travail doit inclure le travail non rémunéré essentiel à l’existence de notre société, notamment dans la reproduction de la main-d’œuvre, le travail domestique, le bénévolat, le militantisme, l’engagement social dans toutes les sphères de la société (culture, sport, etc.)
b) un gouvernement solidaire mettra en place des mesures de sensibilisation et d’éducation visant cette reconnaissance dans toute la société.
Protéger les emplois
En défense du droit au travail pour tous, le parti prône :
a) exiger que les licenciements importants et les fermetures d’entreprises soient étudiés et approuvés ou refusés par un organisme gouvernemental, afin de s’assurer que l’entreprise assume ses responsabilités sociales et environnementales
b) en cas de fermeture dans le cadre d’une délocalisation d’entreprise ou lorsque les propriétaires décident de la vendre, reconnaître le droit des travailleurs à transformer l’entreprise en coopérative, le tout sans indemnité pour l’employeur
c) des sanctions sévères pour les entreprises qui licencient des salariés alors qu’elles se trouvent dans une situation économique favorable, notamment en les obligeant à rembourser à l’État toute aide ou avantage déjà accordé à l’entreprise, et à restituer les fonds de pension accumulés par les travailleurs concernés
d) obliger les employeurs à avoir un plan de reclassement des travailleurs licenciés dans un emploi similaire ou équivalent; assurer la formation nécessaire à la requalification des personnes licenciées qui n’ont pas pu trouver un tel emploi et indemniser substantiellement celles qui n’ont pas pu trouver d’emploi malgré les mesures précédentes
La santé et la sécurité au travail
Pour améliorer la prévention des accidents et l’organisation du travail, le parti préconise :
– réviser en profondeur la Loi sur la santé et la sécurité du travail et la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles.
Formation professionnelle continue
Le parti préconise de soutenir et de développer la formation continue, entendue dans son sens large, incluant les dimensions personnelles et professionnelles, l’éducation de type scolaire et l’éducation populaire, et d’accroître son accessibilité, notamment :
a) mettre en place des mesures de soutien aux études pour les personnes ayant des responsabilités familiales.
b) modifiant la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre pour reconnaître officiellement les syndicats comme parties prenantes de la gestion paritaire de la formation dans l’entreprise et le principe d’équité d’accès à la formation continue pour toutes les catégories d’emplois.
c) accroître la responsabilité et la participation financière des entreprises dans la formation de leur personnel.
d) inclure le temps de formation dans la charge de travail du personnel, lorsqu’une telle formation est exigée par l’employeur.
e) veiller à ce que les programmes de formation professionnelle et technique soient directement liés aux pratiques sur le terrain, tout en conservant une part importante de formation générale.
f) offrir une formation appropriée pour faciliter une requalification professionnelle ou une première qualification.
Droits syndicaux
Le parti précise que :
– le capitalisme se caractérise par un déséquilibre de pouvoir profond et intolérable entre salariés et employeurs
– à l’ère du néolibéralisme, le « développement » économique de la minorité aisée a été marqué par une nette tendance à la dégradation des conditions de travail de la majorité des salariés : intensification de la production, augmentation du stress au travail, autonomie de plus en plus restreinte, suivi électronique des performances, précarisation croissante…
– pour contrebalancer cette domination patronale, il est essentiel de revoir et d’étendre les droits syndicaux des salariés pour leur permettre de continuer à exercer leurs droits démocratiques.
Pour revoir le rapport de force entre salariés et employeurs, le parti préconise :
a) reconnaître dans la Charte des droits et libertés de la personne le droit de s’associer en syndicats, le droit de négocier et le droit de grève
b) abroger toute disposition législative ou décret antisyndical
c) assurer des négociations constructives avec les travailleurs du secteur public
d) permettre la certification multi-employeurs pour faciliter la syndicalisation dans le secteur des services
e) définir les services essentiels de manière stricte et limitée
f) renforcer les dispositions antibriseurs de grève prévues au Code du travail et veiller à leur application pour éviter qu’elles ne soient contournées
g) abolir le droit d’injonction contre le piquetage
h) reconnaître à chacun (y compris aux étudiants) le droit de grève politique (qui vise à influencer le gouvernement) et de solidarité (en soutien aux autres groupes en grève).
i) interdire les lock-out.
Discrimination à l’emploi
Le parti précise que :
– la discrimination à l’emploi des femmes nécessite une forme de discrimination positive et un renforcement de la loi sur l’équité salariale. De plus, la mise en place de normes, inscrites dans une logique de reconnaissance du travail invisible, permettrait d’organiser le travail pour limiter les impacts négatifs de la division genrée des tâches.
– les discriminations à l’égard des personnes handicapées et des salariés au statut atypique doivent également être combattues.
Pour contrer les discriminations envers les salariés, le parti préconise :
a) adopter des incitations et des mesures d’égalité d’accès pour briser les ghettos de l’emploi qui piègent les femmes dans des postes moins valorisés ou moins responsables et favoriser l’accès aux emplois non traditionnels.
b) renforcer et étendre l’application de la Loi sur l’équité salariale à tous les milieux de travail.
c) interdire toute disparité de traitement fondée sur le statut d’emploi (temporaire, permanent, etc.) et introduire ce principe dans la Charte québécoise des droits et libertés.
d) adopter des mesures pour faciliter l’accès des personnes handicapées à l’emploi.
Salaire minimum
Pour lutter concrètement contre le phénomène des travailleurs pauvres, le parti prône
– fixer dans un premier temps le salaire minimum au seuil de bas revenu pour une personne qui travaille à temps plein puis, dans un second temps, le porter à 50% au-dessus du seuil de bas revenu afin de remonter efficacement les personnes travaillant au Smic hors de la pauvreté
– par la suite, le taux de salaire minimum devra être indexé annuellement au coût de la vie.
Réduction de la pauvreté
Le parti affirme qu’afin de garantir la réalisation et le respect des droits économiques, sociaux et culturels des Québécois, des mesures et des programmes doivent être mis en place pour permettre une plus grande répartition de la richesse afin d’éliminer la pauvreté. Ce faisant, il ne faut pas oublier que la pauvreté est avant tout un enjeu féminin, qu’elle touche majoritairement les Autochtones, les personnes vivant avec des limitations fonctionnelles et les personnes issues des minorités visibles.
Revenu garanti
Le parti précise que :
– le revenu minimum doit être offert sous une forme respectueuse, permettre à tous de vivre dans la dignité, favoriser l’épanouissement personnel et être suffisamment élevé pour couvrir tous les besoins essentiels
– par la politique de plein emploi proposée par Québec solidaire, un revenu minimum sera garanti au plus grand nombre. Pour toute personne au chômage ou disposant de revenus insuffisants, l’État assurera un revenu minimum garanti et inconditionnel versé sur une base individuelle à partir de 18 ans. Ce revenu pourra être complémentaire d’un revenu d’activité ou d’une autre aide au revenu lorsque ce dernier est inférieur au seuil établi. au seuil.
Régime de retraite universel
Le parti prône :
– bonifier le Régime de rentes du Québec pour le transformer en un régime de retraite public universel qui remplacera les nombreux régimes privés et publics (à couverture variable, y compris les régimes de retraite agréés) :
a) le financement du plan sera partagé entre les travailleurs, les employeurs et l’État.
b) le niveau des cotisations des travailleurs sera déterminé en fonction de leur capacité contributive.
c) les travailleurs seront associés à la gestion du régime, avec un minimum de 50 % des sièges à l’organe décisionnel du régime.
d) le régime couvrira également le travail indépendant et le travail invisible effectué principalement par des femmes.
e) les rentes versées par le régime seront prédéterminées et indexées au coût de la vie.
f) un gouvernement uni abaissera l’âge légal non obligatoire de la retraite à 60 ans, sans pénalité.
g) le calcul du montant de la rente sera basé sur divers facteurs, dont le revenu moyen et le nombre d’années de travail, et comprendra également un facteur d’équité et de solidarité qui permettra une plus grande répartition de la richesse en augmentant t les avantages du régime pour les salariés à faible revenu, tout en garantissant une pension minimale adéquate pour tous.
Réduction de la pauvreté
Logement
Le parti précise que :
– où l’on vit est essentiel au bien-être. Ce lieu doit être adapté à la réalité et aux besoins des gens qui y habitent, et les sommes dépensées pour le logement ne doivent pas être trop lourdes pour les gens;
– le logement est un droit fondamental.
Afin de garantir le droit au logement, le parti prône :
a) investir massivement dans le logement social de qualité (public, coopératif et communautaire, visant à répondre aux besoins de toutes les catégories de personnes) afin d’augmenter considérablement sa part dans le parc locatif global (construction, rachat). Ces logements seront ainsi soustraits à la spéculation. La construction de ces logements doit viser la mixité sociale (âge, revenus, taille de la famille, etc.) et permettre une accessibilité universelle, c’est-à-dire que n’importe qui puisse y entrer et y vivre de manière adéquate. Les projets immobiliers obéiront à des plans d’urbanisme favorisant une vie sociale et un environnement écologique stimulants. Ils répondront au besoin de proximité avec les services publics pour résoudre notamment les problèmes d’étalement urbain et de transport individuel. Le même principe s’appliquera au secteur privé qui devra consacrer un pourcentage minimum de logements neufs au logement social.
b) promouvoir le logement social, notamment par l’éducation au fonctionnement démocratique et à la collégialité dans le domaine du logement.
c) faciliter l’accès à la propriété individuelle et collective, notamment dans les zones rurales et semi-rurales où le parc locatif est sous-développé, tout en veillant à ce que l’évaluation des immeubles et des terrains évite toute spéculation.
d) mettre en place des mesures pour éviter que les personnes ne consacrent plus de 25 % de leurs revenus au loyer : maîtrise du prix des loyers, accessibilité accrue au logement social, maîtrise des dépenses de chauffage, etc.
e) adopter une politique de lutte contre la spéculation foncière ou immobilière qui a pour effet de gonfler artificiellement le prix des terrains, des maisons et des loyers.
f) protéger le parc locatif
g) veiller à ce que chaque établissement d’enseignement dispose d’un logement abordable et adéquat pour tous les étudiants, et de lieux appropriés pour étudier et socialiser
h) la mise en œuvre de mesures favorisant l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables (ex. subventions, etc.)
i) la mise en place d’un programme de mise en conformité des maisons construites avant 1980 avec les normes actuelles d’économie d’énergie (par exemple isolation, chauffage électrique, etc.)
j) financer adéquatement la Régie du logement et établir des délais raisonnables pour le traitement des dossiers des locataires.
k) développer un système pour déduire l’augmentation du prix des loyers de la spéculation.
l) créer un registre national des loyers sous l’administration de la Régie du logement, accessible en ligne.
m) municipalités obligées : i. adopter des mécanismes visant à acquérir des biens immobiliers destinés à terme au logement social ; et ii. adopter des politiques d’inclusion obligatoire de logements sociaux dans les grands projets immobiliers privés (plus de 100 logements prévus).
Emplois, syndicats et emploi
Réduction des heures de travail
Le parti précise que :
– au cours des dernières décennies, la productivité du travail a augmenté significativement au Canada alors que la durée moyenne de la semaine de travail à temps plein n’a pas diminué.
– le résultat est que les Québécois ont de moins en moins de temps pour profiter de la vie.
– elle estime qu’une augmentation du temps libre favoriserait un partage équitable du travail domestique entre hommes et femmes ; cela favoriserait également leur épanouissement personnel et l’enrichissement des relations avec leurs proches, en plus d’être une condition nécessaire à la participation active aux affaires communautaires et à la démocratie citoyenne.
– la réduction du temps de travail ouvre aussi la voie à la reconversion de l’économie dans un sens écologique et en vue de dépasser le capitalisme. Adopter l’augmentation du temps libre comme l’un des objectifs prioritaires de l’activité économique réorienterait l’économie, actuellement basée sur une consommation effrénée, afin de promouvoir plutôt des valeurs écologistes et humanistes.
Le parti prône :
a) réduction immédiate de la semaine normale de travail à 35 heures et réduction progressive à 32 heures avec la possibilité alternative de prolonger les vacances. Le tout sans perte de salaire, avec embauche proportionnelle et sans intensification du travail, et avec durcissement des conditions de recours aux heures supplémentaires dans toutes les entreprises.
b) permettre à chacun de réduire son temps de travail hebdomadaire sans pénalité si, moyennant un préavis raisonnable, il en fait la demande.
c) limiter strictement le recours de l’employeur au travail à temps partiel involontaire et garantir aux salariés le droit de passer le plus rapidement possible à un emploi à temps plein ; de plus, il s’assurera que les postes à temps partiel offrent des conditions de travail normales, un salaire et des avantages sociaux (au prorata des heures travaillées) et des perspectives d’avancement professionnel.
d) accorder une plus grande flexibilité aux travailleurs dans leurs horaires de travail, notamment pour faciliter la conciliation famille-travail; de plus, il adoptera des mesures de conciliation famille-travail telles que le soutien aux initiatives communautaires et de quartier permettant l’échange de services entre les personnes, le développement de services facilitant l’organisation de la vie familiale et l’adoption d’horaires flexibles dans les entreprises; enfin, il prolongera le congé parental avec remplacement du revenu.
Industries, entreprises et consommateurs
Finance
Le parti précise que :
– le secteur financier privé, avec ses profits records, est devenu le principal pilier de l’économie capitaliste contemporaine. Pour construire une économie solidaire, il faut donc revoir le fonctionnement de ce secteur afin que les intérêts de la population (droits sociaux, protection de l’environnement ou encore égalité entre les hommes et les femmes) ne soient plus soumis aux seuls impératifs économiques et financiers
Le parti prône :
– afin de concurrencer les banques privées et ainsi fournir des services de proximité et abordables pour la population, création d’une banque étatique, soit par la création d’un nouvel établissement, soit par la nationalisation partielle du système bancaire
– réguler le système bancaire – considéré comme un service public – afin que les banques commerciales retrouvent leur fonction première d’intermédiation entre l’épargne et le crédit, que la spéculation, notamment sur les devises, soit interdite et que les frais administratifs imposés aux clients soient suffisamment contrôlés.
La responsabilité des entreprises
Le parti prône :
– une commission de surveillance des activités des entreprises québécoises à l’étranger, entre autres en matière de santé et sécurité du travail, de juste rémunération, de protection de l’environnement et d’acceptabilité sociale. Cette commission travaillera en partenariat avec des organismes québécois et étrangers impliqués dans le développement international et la défense des droits humains. Son travail s’inspirera largement du droit international des droits de l’homme et de l’environnement.
– confier à la commission la mission de : rendre obligatoire la publication du rapport social et environnemental des entreprises concernées. Ce rapport sera établi conformément aux normes internationales reconnues et vérifié par un organisme indépendant certifié ; la poursuite des entreprises soupçonnées d’avoir enfreint les lois québécoises ou locales si celles-ci visent à mieux protéger les citoyens; l’application de sanctions contre les entreprises faisant l’objet d’un verdict de culpabilité ; s’inspirant des lois et règlements d’autres pays lorsque ces lois et règlements sont jugés supérieurs au regard des intérêts populaires ; et engager des poursuites contre les entreprises québécoises suspectes, au nom des plaignants (individus ou groupes) en les soutenant financièrement et juridiquement jusqu’au verdict
– obliger les entreprises qui produisent à l’étranger à supporter tous les coûts (sociaux, économiques et environnementaux) liés à l’extraction, la production, la transformation, la distribution et la commercialisation de leurs produits et services, notamment au regard des échanges internationaux auxquels elles participent.
– veiller à ce que l’exploitation des ressources serve les communautés des régions où ces ressources sont exploitées.
– reconnaître le droit des populations victimes des agissements de ces entreprises de les poursuivre en dommages-intérêts en vertu du droit québécois.
Agriculture
Le parti précise que :
– de toutes les activités économiques, celles visant à nous nourrir sont les plus fondamentales pour notre survie et la santé des populations. Chacun devrait avoir accès, à tout moment, à une alimentation suffisante pour mener une vie saine et active. C’est ce qu’on appelle la sécurité alimentaire. Mais il n’y a pas de sécurité alimentaire sans possibilité pour une population de maîtriser les choix essentiels lui permettant d’assurer cette sécurité.
Le parti prône une stratégie agroalimentaire basée sur les principes suivants :
– la souveraineté alimentaire du peuple québécois
– la sécurité alimentaire de la population québécoise
– agriculture éco-responsable
– surveillance étroite de la sécurité alimentaire et identification de l’origine et de la composition des aliments
– valoriser le métier d’agriculteur
– la sécurité des revenus et la qualité de vie des agriculteurs
– accompagnement de la relève agricole
– bien-être animal
– protection et occupation dynamique des terres agricoles
– valorisation des paysages et de la biodiversité des territoires
– protéger le secteur agro-alimentaire dans les accords de libre-échange
– le souci de contribuer à nourrir la planète dans le respect du commerce équitable
Pour diversifier les modèles agricoles, assurer la qualité de vie des agriculteurs et soutenir la relève, le parti prône :
a) Reconnaître la recherche publique comme un moteur privilégié du développement agricole et favoriser la redynamisation du ministère de l’agriculture, afin qu’il redevienne un chef de file de la recherche et de l’innovation, notamment : inclure les agriculteurs dans le processus politique du ministère de l’Agriculture ; visant à développer et coordonner la recherche fondamentale par l’intermédiaire du ministère de l’agriculture en liaison avec les universités et les centres de recherche (fermes expérimentales) ; assurer la présence d’une expertise appropriée dans les centres régionaux, entre autres pour le soutien et l’encadrement technique des nouvelles productions, et soutenir une recherche publique appropriée; promouvoir le libre accès aux données et aux résultats de la recherche publique et leur diffusion ;
b) en l’absence de structures régionales ou locales appropriées, contribuer à la création, à l’accompagnement et au développement d’organismes collectifs locaux et régionaux (ex. coopératives) d’approvisionnement, d’équipements agricoles, de gestion foncière, de transformation, de commercialisation et de distribution de produits et services agricoles, bioalimentaires, productions multifonctionnelles et nouvelles, notamment par l’accès à des financements directs du ministère de l’agriculture. Ces instances assureront une réponse adéquate aux demandes des marchés locaux, régionaux puis internationaux dans la mesure où ces derniers respectent les principes du développement durable.
c) apporter un soutien financier aux producteurs agricoles regroupés en clubs-conseils et/ou organismes coopératifs ou associatifs de conseil en gestion, appui technique et agroenvironnement, afin de répondre à leurs besoins en recherche et développement.
d) soutenir la formation agricole, forestière et bioalimentaire adaptée à une pluralité de modèles d’affaires; notamment la révision des programmes d’agronomie et de formation agricole pour rendre obligatoires les volets pratiques sur le terrain ainsi que la théorie de l’agriculture biologique.
e) faciliter la diversification des formes de propriété agricole (coopératives, sociétés foncières communautaires, fiducies foncières agricoles, lotissement des terres agricoles existantes, etc.) afin de redonner aux agriculteurs le choix de la taille et de la fonction de leur clos.
f) revoir les programmes de subventions à la relève agricole afin de soutenir avant tout la production; considérer la relève agricole sans limite d’âge pour le développement et pour les différents paliers d’aide gouvernementale.
g) maintenir la gestion de l’offre dans tous les secteurs touchés, mais en facilitant l’accès : en créant une banque de quotas réservée aux petits producteurs qui se chargera d’attribuer des quotas de démarrage à coût zéro à ceux qui travaillent selon le nature et viabilité de leur projet ; en augmentant le seuil hors quota pour les productions secondaires (ex : production d’œufs pour un maraîcher) ; pour les productions sous quota.
h) mener une réforme globale du financement agricole, de l’assurance agricole et de la fiscalité foncière agricole afin d’aboutir à un modèle agricole équitable, notamment une meilleure équité fiscale entre agriculture durable et industrielle, et accompagner les producteurs agricoles dans leur transition vers une agriculture durable
i) réviser les règles de la Financière agricole, notamment le Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA), afin d’assurer un revenu décent aux petits agriculteurs pendant la période d’exploitation de leurs terres et à la retraite, et d’étendre la couverture à tous types de production agricole.
j) assister les agriculteurs dans leurs tâches agricoles et/ou administratives et leur assurer des congés (parentaux, maladie, etc.) ainsi que des vacances, en mettant en place une équipe d’aide à la ferme dans chaque MRC, notamment selon le modèle du travail partagé coopératives agricoles.
k) fournir un soutien psychologique aux agriculteurs en détresse; soutenir l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs saisonniers locaux et étrangers dans le plein respect des normes du travail québécoises; soutenir la participation des femmes dans le secteur agro-alimentaire, notamment pour l’accès à la terre; sensibiliser le public à l’importance de la production agricole locale, régionale et nationale et de ceux qui y travaillent.
Nourriture saine et nutritive
Afin d’encourager et de promouvoir une alimentation saine et locale pour l’ensemble de la population du Québec, par une économie nourricière basée sur des activités locales tant en milieu urbain que rural, et de donner aux gens le savoir et le pouvoir d’initiative sur leur alimentation, le parti préconise :
a) modifier la Charte québécoise des droits et libertés pour y ajouter le droit à la sécurité alimentaire, c’est-à-dire l’accès à une alimentation saine à un prix abordable, pour tous.
b) réviser le système de plans conjoints et de commercialisation afin de favoriser l’accès à une plus grande diversité de produits agricoles locaux et indigènes, favorisant ainsi le développement de la production locale et des appellations d’origine contrôlées.
c) encourager la production sous serre en facilitant l’utilisation de toutes sortes d’énergies vertes.
d) reconnaître et promouvoir les activités nourricières dans les réglementations d’urbanisme, tant dans les zones non agricoles qu’agricoles.
e) soutenir les initiatives locales alternatives de production à petite échelle permettant l’acquisition et le transfert de connaissances, notamment par le biais de programmes de jardinage dans les écoles primaires et secondaires, les jardins de façade, les jardins communautaires et collectifs, les jardins sur les toits des bâtiments publics, les organisations d’éducation non formelle dans l’agriculture urbaine dans les écoles et dans la communauté.
f) établir des règlements permettant : i l’installation de toitures végétalisées cultivables pour tous les nouveaux bâtiments à toit plat selon certaines catégories d’usage ; ii l’exploitation à des fins agricoles des terrains des édifices publics, des parcs publics (arbres fruitiers) et des bâtiments.
g) réviser les normes sanitaires – sans toutefois affecter la sécurité alimentaire – et le système de gestion de l’offre en fonction de la taille des productions et des lieux de vente, pour permettre aux petits agriculteurs d’utiliser leurs propres produits pour la transformation et la vente.
h) soutenir l’ouverture de marchés locaux dans les villes et villages pour accueillir les producteurs de la région et permettre également aux agriculteurs de vendre tous leurs produits à la ferme.
i) Mettre en place des mesures incitatives et réglementaires afin que les aliments cultivés et transformés au Québec bénéficient d’un meilleur accès aux grandes chaînes d’alimentation présentes sur son territoire et aux institutions publiques telles que les hôpitaux, les CHSLD, les écoles et les CPE.
j) limiter l’utilisation d’additifs alimentaires sans valeur nutritive.
k) adopter une politique : éliminer les produits agricoles étrangers qui ne respectent pas nos normes d’utilisation de pesticides, d’herbicides, d’hormones, etc.; empêcher l’entrée au Québec d’aliments contenant des résidus de produits prohibés, de viandes ou de protéines provenant d’animaux nourris avec des substances prohibées au Québec.
l) rendre obligatoire l’étiquetage indiquant l’origine des produits agricoles et alimentaires ainsi que la présence d’OGM et de produits irradiés et encourager la mise en place de programmes de traçabilité, de la production de base à la table, tant pour les produits du Québec que pour ceux d’ailleurs
m) soutenir l’éducation sur la provenance et la composition des aliments : permettre aux consommateurs de prendre des décisions éclairées sur leurs choix alimentaires; encourager une réduction de la consommation d’aliments à forte empreinte écologique, notamment la viande et les protéines animales.
n) prendre les mesures nécessaires pour assurer la disponibilité et l’accessibilité d’aliments sains et abordables dans tous les quartiers et toutes les régions.
o) en accord avec les municipalités, les MRC et les régions, favoriser des « zones agricoles protégées » dans lesquelles la production agricole sera exempte d’OGM, de pesticides ou d’autres produits jugés potentiellement à risque pour la santé humaine, en appliquant le principe de précaution.
p) viser l’autosuffisance alimentaire au Québec par l’approvisionnement local et la transformation locale.
Protection et occupation dynamique des terres agricoles
Pour protéger le territoire agricole et favoriser son occupation dynamique, le parti prône :
a) accroître la protection des terres agricoles périurbaines et alléger la législation dans les zones rurales dans le but d’encourager la diversification des activités, notamment en permettant le morcellement d’une partie des terres agricoles pour les rendre accessibles aux petits producteurs agricoles.
b) favoriser l’occupation du territoire en créant une réserve foncière favorisant un appariement entre les propriétaires des terres inexploitées et les nouvelles productions.
c) lutter contre la spéculation foncière sur les terres agricoles et notamment : limiter l’occupation des terres agricoles par des résidences secondaires ; l’introduction d’une taxe sociale sur les propriétés de luxe ; prendre des mesures pour empêcher l’acquisition de vastes superficies de terres agricoles par toute personne ou entreprise ; contrer le phénomène de financiarisation et d’accaparement des terres.
d) s’assurer que les sommes reçues par les municipalités pour le développement des entreprises agricoles sont utilisées à cette fin.
e) élaborer des réglementations claires concernant la location des terres.
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An Economy of Solidarity
The party states that:
– In response to the tenors of neoliberalism who claim that Quebec must adjust to economic globalization and free trade in addition to letting our future depend on the goodwill of a few investors and large multinationals, it wants to set in motion a fair, equitable, feminist and democratic economy
– the capitalist system produces social inequalities, destroys the environment and reinforces sexism and racism by keeping many groups and many people in poverty
– it wants to both democratize the economy and enhance the role of the state as an agent of social transformation
An economy at the service of the common good
The party states that:
– the common good resides in the economic security of each person, that is to say equitable access to the resources necessary for housing, clothing, food, education, health care and the development of one’s potentialities, and this, on the whole planet
– the resources needed to live well are not limited to money or quantifiable material goods. Time is just as important, whether it is the time needed for personal development, cultural development, social life, civic engagement or family-work balance
– the common good also resides in the collective production and sharing of the wealth necessary to ensure this economic security for all, with the constant and sustained concern to leave a viable world to future generations
– in order to allow the collective and democratic control of the main economic levers of Quebec, it intends, in the long term, to go beyond capitalism. it wants to put in place an economic and political system that promotes the common good, that respects communities and individuals more, that allows us to define the objectives of our lives and that respects the environment that surrounds us
– it proposes a plural economy, based on the values of equity, solidarity, diversity, self-management and freedom, under conditions of ecological balance and efficiency, including the exploration of alternative economic systems
– it aims to promote an economy based on the principle of the commons to ensure the creation of wealth in the service of the community
The party advocates:
– adoption of a multidimensional definition of wealth where social wealth will take precedence, allowing Quebecers, individually and collectively, to have more power over their lives, including adoption of tools to measure the progress of these objectives
– renouncing economic growth as a goal in itself, including promotion of development that improves collective well-being and ensures full respect for the rights of all, immediate legal, regulatory, fiscal or other measures to discourage overproduction, overconsumption, over-indebtedness and any other activity that is not viable in the long term and in this sense giving less importance to the production indicator such as GDP and promotion of promote alternative indicators taking into account social externalities and environmental damage caused by economic activity, taking into account the invisible work, still carried out today mainly by women, in social and community services as well as within the family and neighborhood
– taking into account the environmental and social externalities caused by economic activity, without reducing the environment to a single market value. No indicator can do justice to the real value of the ecosystems present on the planet
– keeping ecosystems outside the market logic, a logic that implies that all goods and services are replaceable at any price
A democratic economy
The party states that it recognizes that modern capitalist economies are complex entities essentially focused on profit and the accumulation of wealth, in which various forms of economic organization intersect: private, public and associative.
The party advocates moving away from the dual economic model (private-public) to adopt a quadripartite model:
a) a social economy made up of social purpose and non-profit enterprises, but also of community, collective or cooperative organizations that provide countless services to the population
b) an essential domestic economy based on the services rendered in the family, by caregivers (especially women), and more generally on the free or voluntary services that need to be recognized socially and accounted for just value
c) a public economy, state and parastatal, whose social role must be revalued. The equitable provision of services accessible to the entire population throughout the territory and a decentralized decision-making structure must also be ensured
d) A private economy composed of enterprises whose purpose is to produce and sell products and services
e) All companies in the quadripartite economic model must agree to operate in compliance with the collective rules (social, environmental, etc.) that Quebec society has adopted
Relations between economic sectors
The party advocates:
– in the long term, socializing economic activities based, in particular, on a strong public economy (public service sector, state corporations and nationalization of large companies in certain strategic sectors) and on a social economy to be promoted and developed (cooperative, community sector, social economy enterprise)
– a certain place for the private sector will be maintained, particularly with regard to SMEs
– recognizing the value of non-market work, which is mainly carried out by women
– in particular:
a) providing investment and government assistance to businesses conditioned on strict social and environmental responsibility criteria, with a view to transitioning toward promotion of self-managed and socialized businesses
b) promoting the principles of the participatory economy, so that for example the various companies called to be nationalized will have to be part of a national and democratic planning and a decentralized management mode, and the general administration and the fixing of particular objectives of these companies will have to take place within regional or national democratic authorities whose composition will ensure a real representation of the whole of society (salaried personnel of the companies, groups of citizens, indigenous peoples, representatives of the State, elected officials of the region(s) concerned, etc.)
– placing responsibility not with the government or its senior officials to see to the organization of work within these companies, but the workers themselves (self-management)
– creation of a Fonds de développement économique du Québec (FDEQ) by bringing together Investissement Québec, the current Economic Development Fund (FDÉ), the Community Futures Development Corporations (SADC) and other organizations Quebecers or Canadians for economic development, and making it the single government point of contact for Quebec businesses and will be present in all regions of Quebec
– favoring the social economy sector, in particular cooperatives, over the traditional market economy in the assistance programs offered by the FDEQ, including development of cooperatives and other forms of socialized enterprises
– in order to ensure the democratic nature of the main government decisions, setting up a popular consultation and validation process when developing budgets, investment master plans and major orientation of the economics of the state
The Dignity of Work
The party states that:
– workers participate in the economy to produce the means necessary for a dignified and enriching life, for themselves and for the community. For its part, employers consider the work of employees solely as a means of increasing their profits. Québec solidaire wants to humanize work to make it correspond to the living conditions and aspirations of the population.
– such a humanization of work requires a policy of full employment, the recognition of unpaid work, the reduction of working hours, the protection of existing jobs, the strengthening of trade union rights, the fight against discrimination on the labor market and raising the minimum wage.
Full employment policy
The party states that:
– a rich society, which wants to be democratic and respectful of social rights, must provide everyone with the opportunity to earn a living.
– neoliberal policies tolerate a high unemployment rate and increasingly precarious available jobs through the proliferation of temporary, self-employed, part-time, on-call, etc. work. and by the stagnation, if not the reduction, of wages and social benefits.
– the main obstacle to the realization of the right to work is not economic but political: employers understand very well that the security that full employment would bring to workers would tilt the balance of power, in companies as in society, on the side of the latter.
The party advocates:
a) every person must have the opportunity to earn a living at a dignified wage, through healthy and stable work, socially useful, ecologically clean, free from discrimination and with protection in the event of job loss, disability and old age . It is in this sense that a united government will adopt a policy of full employment, that is to say an active and effective employment policy and including positive action measures for women, the disabled, visible minorities and aboriginals. The jobs held by these people must be valued and remunerated fairly.
b) the full employment policy must include self-employed workers and “dependent contractors” in the protections afforded by labor laws.
c) the full employment policy must, among other things, support local and regional development. It will support collective enterprises and SMEs that choose to settle in the regions as well as workers who want to settle there. It includes green jobs (in sectors with a positive impact on the environment) and the State provides its support.
d) the full employment policy includes the expansion of public employment in social services, the construction and maintenance of infrastructure, environmental sanitation, including through the reduction of overtime.
e) the full employment policy includes accessible re-skilling and continuing education programs, voluntary, free and funded by companies and the government, with financial support for those registered, including relocation allowances for workers who move on or see themselves forced to take up employment in another region.
Recognition of unpaid work
The party states that the current perspective of economics only recognizes work when it is paid. This has many negative impacts, including the camouflage of invisible and unpaid work based on a gendered division of labour.
The party advocates the establishment of standards, reflected in a logic of recognition of the invisible work carried out mainly by women, will make it possible to organize work in order to limit its negative impacts:
a) Québec solidaire recognizes that the notion of work must include unpaid work essential to the existence of our society, particularly in the reproduction of the labor force, domestic work, volunteering, activism, social commitment in all spheres of society (culture, sport, etc.)
b) a supportive government will put in place awareness and education measures aimed at this recognition throughout society.
Protecting jobs
In defense of the right to work for all, the party advocates:
a) requiring that major layoffs and company closures be studied and approved or refused by a government body, in order to ensure that the company assumes its social and environmental responsibilities
b) in the event of closure as part of a business relocation or when the owners decide to sell it, recognizing the right of workers to convert the business into a cooperative, all without compensation to the employer
c) severe sanctions for companies that lay off employees while they are in a favorable economic situation, in particular by requiring them to repay to the State any aid or advantage already granted to the company, and to return the pension funds accumulated by the workers concerned
d) obliging employers to have a plan to reclassify laid-off workers in similar or equivalent employment; to provide the training required to requalify those made redundant who have not been able to find such a job and to substantially compensate those who have not been able to find a job despite the previous measures
Occupational health and safety
To improve prevention of accidents and the organization of work, the party advocates:
– thoroughly revising the Act respecting occupational health and safety and the Act respecting industrial accidents and occupational diseases.
Continuing job education
The party advocates supporting and developing continuing education, understood in its broad sense, including the personal and professional dimensions, school-type education and popular education, and increase its accessibility, including in particular:
a) puting in place study support measures for people with family responsibilities.
b) amending the Act to promote the development and recognition of workforce skills to officially recognize unions as stakeholders in joint management of training in the company and the principle of equity of access continuing education for all job categories.
c) increasing the responsibility and financial participation of companies in the training of their personnel.
d) including training time in the staff workload, when such training is required by the employer.
e) ensuring that professional and technical training programs are directly linked to practices in the field, while retaining a significant part of general training
f) offering appropriate training to facilitate job requalification or a first qualification.
Union rights
The party states that:
– capitalism is characterized by a deep and intolerable imbalance of power between employees and employers
– in the era of neoliberalism, economic “development” for the wealthy minority has been marked by a clear trend towards the deterioration of the working conditions of the majority of wage earners: intensification of production, increased stress at work, autonomy of increasingly restricted, electronic monitoring of performance, increasing precariousness, etc
– to counterbalance this employer domination, it is essential to review and extend the union rights of employees to enable them to continue to exercise their democratic rights.
To review the balance of power between employees and employers, the party advocates:
a) recognizing in the Charter of Human Rights and Freedoms the right to associate in unions, the right to bargain and the right to strike
b) repealing any anti-union legislative provision or decree
c) ensure meaningful negotiations with public sector workers
d) enabling multi-employer certification to facilitate unionization in the service sector
e) defining essential services in a strict and limited manner
f) strengthening the anti-scab provisions provided for in the Labor Code and see to their application to prevent them from being circumvented
g) abolishing the right to injunction against picketing
h) recognizing everyone (including students) the right to political strike (which aims to influence the government) and solidarity (in support of other striking groups).
i) prohibiting lockouts.
Employment discrimination
The party states that:
– employment discrimination against women necessitates a form of positive discrimination and a strengthening of the Pay Equity Act. In addition, the establishment of standards, reflected in a logic of recognition of invisible work, would make it possible to organize work to limit the negative impacts of the gendered division of tasks.
– discrimination against persons with disabilities and against employees with atypical employment status must also be countered.
To counter discrimination against employees, the party advocates:
a) adopting incentives and equal access measures to break down employment ghettos that trap women in less valued or less responsible positions and promote access to non-traditional jobs.
b) strengthening and extending the application of the Pay Equity Act to all workplaces.
c) prohibiting any disparity in treatment based on employment status (temporary, permanent, etc.) and introduce this principle into the Quebec Charter of Rights and Freedoms.
d) adopt measures to facilitate the access of persons with disabilities to employment.
Minimum wage
To fight concretely against the phenomenon of the working poor, the party advocates
– initially setting the minimum wage at the low income threshold for a person who works full time and then, in a second phase, bringing it to 50% above the low-income cut-off in order to effectively lift people working at the minimum wage out of poverty
– thereafter, the minimum wage rate will have to be indexed annually to the cost of living.
Poverty Reduction
The party states that in order to guarantee the realization of and respect for the economic, social and cultural rights of Quebecers, measures and programs must be put in place to allow for a greater distribution of wealth in order to eliminate poverty. In doing so, we must not forget that poverty is primarily a female issue, that it predominantly affects Aboriginal people, people living with functional limitations and people from visible minorities.
Guaranteed Income
The party states that:
– the minimum income must be offered in a respectful form, allow all people to live in dignity, promote personal development and be high enough to cover all essential needs
– through the full employment policy proposed by Québec solidaire, a minimum income will be guaranteed for the greatest number. For anyone who is unemployed or has insufficient income, the State will provide a guaranteed and unconditional minimum income paid on an individual basis from the age of 18. This income could be complementary to work income or other income support when the latter is below the established threshold.
Universal Pension Plan
The party advocates:
– improving the Quebec Pension Plan to transform it into a universal public pension plan that will replace the many private and public plans (with variable coverage, including registered pension plans):
a) funding for the plan will be shared between workers, employers and the state.
b) the level of workers’ contributions will be determined according to their ability to pay.
c) the workers will be involved in the management of the plan, with a minimum of 50% of the seats on the decision-making body of the plan.
d) the scheme will also cover self-employment and invisible work performed mainly by women.
e) pensions paid by the plan will be predetermined and indexed to the cost of living.
f) a united government will lower the non-mandatory legal age of retirement to 60, without penalty.
g) the calculation of the amount of the annuity will be based on various factors, including the average income and the number of years of work, and will also include a factor of equity and solidarity which will allow a greater distribution of wealth in increasing t the benefits of the plan for low-income employees, while guaranteeing an adequate minimum pension for all.
Poverty Reduction
Housing
The party states that:
– where one lives is essential to well-being. This place must be adapted to the reality and needs of the people who live there, and the amount spent on housing must not be too burdensome for people.
– housing is a fundamental right.
In order to guarantee the right to housing, the party advocates:
a) investing massively in quality social housing (public, cooperative and community, aimed at meeting the needs of all categories of people) in order to considerably increase its share in the overall rental housing stock (construction, buyout ). These dwellings will thus be removed from speculation. The construction of these dwellings must aim for social diversity (age, income, family size, etc.) and allow universal accessibility, that is to say that anyone can enter and live there adequately. The real estate projects will obey urban development plans favoring a stimulating social life and ecological environment. They will meet the need for proximity to public services in order to solve, in particular, the problems of urban sprawl and individual transport. The same principle will apply to the private sector, which will have to devote a minimum percentage of new dwellings to social housing.
b) promoting social housing, in particular through education in democratic functioning and collegial decision-making in the field of housing.
c) facilitating access to individual and collective property, particularly in rural and semi-rural areas where the rental stock is underdeveloped, while ensuring that the assessment of buildings and land prevents any speculation.
d) implementing measures to prevent people from spending more than 25% of their income on rent: controlling rent prices, increasing accessibility to social housing, controlling heating costs, etc.
e) adopting a policy to counter land or real estate speculation which has the effect of artificially inflating the price of land, houses and rents.
f) protecting rental stock
g) ensuring that every educational institution has affordable, adequate accommodation for all students, and suitable places to study and socialise
h) implementing measures that promote energy efficiency and renewable energies (e.g. subsidies, etc.)
i) setting up a program to make houses built before 1980 comply with today’s energy saving standards (e.g. insulation, electric heating, etc.)
j) adequately funding the Régie du logement and establish reasonable deadlines for processing tenants’ cases.
k) developing a system to deduct the increase in the price of rents from speculation.
l) creating a national rent registry under the administration of the Régie du logement, accessible online.
m) obliging municipalities: i. to adopt mechanisms aimed at acquiring real estate intended in the long term for social housing; and ii. to adopt policies for the compulsory inclusion of social housing in large private real estate projects (more than 100 housing units planned).
Jobs, Unions, & Employment
Reduction of Working Hours
The party states that:
– over the past few decades, labor productivity has increased significantly in Canada while the average length of the full-time work week has not decreased.
– the result is that Quebecers have less and less time to enjoy life.
– it believes that an increase in free time would promote an equitable sharing of domestic work between men and women; this would also promote their personal development and the enrichment of relationships with their loved ones, in addition to being a necessary condition for active participation in community affairs and citizen democracy.
– the reduction of working time also opens the way to the reconversion of the economy in an ecological sense and with a view to overcoming capitalism. Adopting the increase of free time as one of the priority goals of economic activity would reorient the economy, currently based on unbridled consumerism, in order to promote environmentalist and humanist values instead.
The party advocates:
a) immediately reduction of the normal work week to 35 hours and gradually reduce it to 32 hours with the alternative possibility of extending vacations. All without loss of pay, with proportional hiring and without intensification of work, and with tightening of the conditions for recourse to overtime in all companies.
b) allowing everyone to reduce their weekly work time without penalty if, upon reasonable notice, they so request.
c) strictly limiting employer recourse to involuntary part-time work and ensure employees the right to transition to full-time employment as soon as possible; moreover, it will ensure that part-time positions offer normal working conditions, salary and benefits (in proportion to hours worked) and prospects for career advancement.
d) granting greater flexibility to workers in their work schedules, in particular to facilitate family-work balance; in addition, it will adopt family-work balance measures such as support for community and neighborhood initiatives allowing the exchange of services between people, the development of services facilitating the organization of family life and the adoption of flexible working hours in companies; finally, it will extend parental leave with income replacement.
Industries, Corporations, and Consumers
Finance
The party states that:
– the private financial sector, with its record profits, has become the main pillar of the contemporary capitalist economy. To build a solidarity economy, it is therefore necessary to review the functioning of this sector so that the interests of the population (social rights, environmental protection or equality between men and women) are no longer subject to economic and financial imperatives alone
The party advocates:
– in order to compete with private banks and thus provide local and affordable services for the population, establishment of a state bank, either by creating a new institution or by partially nationalizing the banking system
– regulating the banking system – considered a public service – so that commercial banks return to their primary function of intermediation between savings and credit, that speculation, particularly on currencies, is prohibited and that the fees administrative charges imposed on clients are adequately controlled.
Corporate Responsibility
The party advocates:
– a commission to monitor the activities of Québec companies abroad, among other things in terms of occupational health and safety, fair compensation, environmental protection and social acceptability. This commission will work in partnership with Quebec and foreign organizations involved in international development and the defense of human rights. Its work will draw heavily on international human rights and environmental law.
– entrusting the commission with the mission of: making the public disclosure of the social and environmental report of the companies concerned compulsory. This report will be drawn up in accordance with recognized international standards and verified by a certified independent body; prosecution of companies that are suspected of violating Quebec laws or local laws if these aim to better protect citizens; enforcing sanctions against companies subject to a finding of guilt; drawing from the laws and regulations of other countries when these laws and regulations are deemed superior with regard to popular interests; and initiating proceedings against suspected Quebec companies, on behalf of the complainants (individuals or groups) by supporting them financially and legally until the verdict is rendered.
– requiring companies that produce abroad to bear all costs (social, economic and environmental) associated with the extraction, production, processing, distribution and marketing of their products and services, particularly in terms of the international trade in which they engage.
– ensuring that the exploitation of resources serves the communities in the regions where these resources are exploited.
– recognizing the right of populations who are victims of the actions of these companies to sue them for damages under Quebec law.
Agriculture
The party states that:
– of all economic activities, those aimed at feeding us are the most fundamental to our survival and the health of populations. Everyone should have access, at all times, to sufficient food to lead a healthy and active life. This is called food security. But there is no food security without the possibility for a population to control the essential choices allowing it to ensure this security.
The party advocates an agri-food strategy based on the following principles:
– the food sovereignty of the Quebec people
– the food security of the Quebec population
– eco-responsible agriculture
– close monitoring of food safety and identification of food origin and composition
– valuing the profession of farmer
– income security and quality of life for farmers
– support for agricultural succession
– animal welfare
– protection and dynamic occupation of agricultural land
– enhancement of the landscapes and biodiversity of the territories
– protecting the agri-food sector in free trade agreements
– concern for helping feed the planet while respecting fair trade
To diversify agricultural models, ensure the quality of life of farmers and support the next generation, the party advocates:
a) Recognizing public research as a privileged driver of agricultural development and promoting revitalization of the Ministry of Agriculture, so that it once again becomes a leader in research and innovation, including:
i. including farmers in the policy process of the Ministry of Agriculture;
ii. aiming to develop and coordinate basic research through the Ministry of Agriculture in conjunction with universities and research centers (experimental farms);
iii. ensuring the presence of appropriate expertise in regional centres, among other things for support and technical supervision of new productions, and supporting appropriate public research;
iv. promoting free access to data and the results of public research and their dissemination;
v. in the absence of appropriate regional or local structures, helping set up, support and develop collective local and regional bodies (e.g. cooperatives) for supply, agricultural equipment, land management, processing , marketing and distribution of agricultural products and services, biofood, multifunctional and new productions, in particular through access to direct funding from the Ministry of Agriculture. These bodies will ensure an adequate response to the demands of the local, regional and then international markets insofar as the latter respect the principles of sustainable development.
b) providing financial support to agricultural producers grouped in advisory clubs and/or cooperative or non-profit advisory service organizations in management, technical support and agri-environment, in order to meet their research and development needs.
c) supporting agricultural, forestry and bio-food training adapted to a plurality of business models; in particular, revising the agronomy and agricultural training programs to make the practical components in the field as well as the theory of organic farming compulsory.
d) facilitating the diversification of forms of agricultural ownership (cooperatives, community land ownership agencies, agricultural land trusts, subdivision of existing agricultural land, etc.) in order to give back to farmers the choice of the size and function of their closed.
e) reviewing the subsidy programs for agricultural succession so as to support production above all; considering agricultural succession without age limit for development and for the various levels of government assistance.
f) retaining supply management in all affected sectors, but facilitating access:
i. by creating a bank of quotas reserved for small producers who will be responsible for allocating start-up quotas at zero cost to those who work according to the nature and viability of their project;
ii. by increasing the over-quota threshold for secondary production (e.g. egg production for a market gardener);
iii. for quota productions.
g) carrying out a comprehensive reform of agricultural financing, agricultural insurance and agricultural property taxation in order to arrive at an equitable agricultural model, in particular a better tax equity between sustainable and industrial agriculture, and supporting agricultural producers in their transition to sustainable agriculture
h) revising the rules of the Financière agricole, in particular the Agricultural Income Stabilization Insurance Program (ASRA), in order to ensure a decent income for small farmers during the period of exploitation of their land and upon retirement, and d expand coverage to all types of agricultural production.
j) to assist farmers in their agricultural and/or administrative tasks and provide them with leave (parental, sick, etc.) as well as vacations, setting up a farm assistance team in each MRC, in particular according to the model of shared labor agricultural cooperatives.
k) providing psychological support to farmers in distress.
l) supporting the improvement of the living and working conditions of local and foreign seasonal workers in full respect of Quebec labor standards.
m) supporting the participation of women in the agro-food sector, particularly for access to land.
n) raising public awareness of the importance of local, regional and national agricultural production and those who work in it.
Healthy and nutritious food
To encourage and promote healthy, local food for the entire population of Quebec, through a nourishing economy based on local activities in both urban and rural areas, and to give people knowledge and power of initiative about their food, the party advocates:
a) amending the Quebec Charter of Rights and Freedoms to add the right to food security, i.e. access to healthy food at an affordable price, for everyone.
b) revising the system of joint plans and marketing in order to promote access to a greater diversity of local and indigenous agricultural products, thus promoting the development of local production and controlled designations of origin.
c) encouraging greenhouse production by facilitating the use of all kinds of green energy.
d) recognizing and promoting nurturing activities in urban planning regulations, both in non-agricultural and agricultural zones.
e) support alternative local small-scale production initiatives allowing the acquisition and transfer of knowledge, in particular through gardening programs in primary and secondary schools, front gardens, community and collective gardens, gardens on roofs of public buildings, non-formal education organizations in urban agriculture in schools and in the community.
f) establishing regulations allowing:
i the installation of cultivable green roofs for all new flat-roofed buildings according to certain categories of use;
ii the exploitation for agricultural purposes of the land of public buildings, public parks (fruit trees) and buildings.
g) revising sanitary standards – without however affecting food safety – and the supply management system according to the size of productions and places of sale, to enable small-scale farmers to use their own products for processing and selling.
h) supporting the opening of local markets in towns and villages to receive producers from the region and also allow farmers to sell all their products on the farm.
i) Implementing incentives and regulations so that food grown and processed in Quebec can benefit from greater access to the major grocery chains present on its territory and to public institutions such as hospitals, CHSLDs, schools and CPE.
j) limiting the use of food additives that have no nutritional value.
k) adopting a policy:
i. to eliminate foreign agricultural products that do not meet our standards for the use of pesticides, herbicides, hormones, etc.;
ii. to prevent the entry into Québec of food containing residues of prohibited products, or meat or proteins from animals fed with substances prohibited in Québec.
l) making mandatory the labeling indicating the origin of agricultural and food products as well as the presence of GMOs and irradiated products and encourage the implementation of traceability programs, from basic production to the table, both for products from Quebec and for those from elsewhere
m) supporting education on food provenance and composition:
i. enabling consumers to make informed decisions about their food choices;
ii. encouraging a reduction in the consumption of foods with a significant ecological footprint, in particular meat and animal proteins.
n) taking the necessary steps to ensure that healthy and affordable food is available and accessible in all neighborhoods and regions.
o) in agreement with the municipalities, RCMs and regions, promoting “protected agricultural zones” in which agricultural production will be free of GMOs, pesticides or other products deemed potentially at risk to human health, by applying the precautionary principle.
p) aiming for food self-sufficiency in Quebec through local procurement and local processing.
Protection and dynamic occupation of agricultural land
To protect agricultural land and promote its dynamic occupation, the party advocates:
(a) increasing the protection of peri-urban agricultural land and ease legislation in rural areas with the aim of encouraging business diversification, in particular by allowing the division of part of the agricultural land to make it accessible to small agricultural producers.
b) encouraging the occupation of the territory by creating a bank of land favoring a pairing between the owners of unexploited land and new productions.
c) combating land speculation on agricultural lands and, in particular:
i. limiting the occupation of agricultural land by secondary residences;
ii. introducing a social tax on luxury properties;
iii. taking measures to prevent the acquisition of large areas of agricultural land by any person or company;
vi. countering the phenomenon of financialization and land grabbing.
d) ensuring that monies received by municipalities for agricultural business development purposes are used for this purpose
e) developing clear regulations regarding land rental.
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Points to d’attention: Une économie au service des gens
Envisagez de discuter des questions suivantes avec vos candidats locaux, vos élus et les partis, ainsi qu’avec votre famille, vos amis, vos voisins, vos collègues et vos paroissiens :
Réduction de la pauvreté
– Que peut-on faire pour s’assurer que tous les Québécois soient encouragés et capables d’appliquer toute la gamme de leurs talents et de leurs dons aux soins de leur famille, de se sortir de la pauvreté et, ce faisant, de louer Dieu en tant que co- créateurs, par un travail de création porteur de sens ?
– Comment le Québec peut-il trouver le meilleur équilibre entre les principes de solidarité – « nous sommes tous dans le même bateau » – et de subsidiarité – « chacun doit faire ce qu’il peut pour subvenir à ses besoins, avant d’accabler les autres ? »
– Quelle est la définition appropriée de la pauvreté, en particulier dans une société débordante d’objets de consommation et de richesses matérielles ? Ces définitions devraient-elles tenir compte de la capacité des individus à rechercher leur épanouissement personnel dans la recherche de la vérité ?
– Que faudrait-il faire, le cas échéant, pour s’assurer qu’un salaire décent, capable de fournir un logement digne et la possibilité de subvenir aux besoins d’une famille, est disponible pour les travailleurs, ou ceux qui sont prêts à travailler ou à réduire la pauvreté au Québec ? Faut-il envisager une politique de revenu de base ? Si oui, quelle forme doit-elle prendre ? Qu’est-ce que les provinces peuvent ou doivent faire et que doit-on laisser au gouvernement fédéral ou aux organismes privés ou communautaires?
– Il a été observé que les niveaux d’endettement des personnes âgées augmentent, d’autant plus que les coûts des soins de longue durée et dignes augmentent. Que peut-on ou doit-on faire pour réduire la pauvreté et l’endettement des personnes âgées?
PIB et bien-être
Pendant des décennies, les gouvernements se sont concentrés exclusivement sur le produit intérieur brut – une mesure de la productivité pure d’une économie – comme la meilleure mesure de la santé économique nationale. Plus récemment, certaines voix ont commencé à plaider en faveur d’un indice plus large du bien-être national, pour inclure des facteurs tels que la santé physique et émotionnelle de la population, la santé de l’environnement, l’équité en matière de logement, les revenus et les opportunités, et la nourriture. sécurité, en plus de la production brute.
– Laquelle de ces approches est la plus susceptible de refléter le bien-être des populations nationales, provinciales ou locales actuelles et futures, et leur capacité à s’épanouir personnellement dans la recherche et la découverte de la vérité ?
– Que peut-on ou doit-on faire d’autre pour que l’économie québécoise soit au service de la population, plutôt que l’inverse? Est-il raisonnable d’exiger une croissance économique continue ou serait-il préférable de rechercher un contentement durable ?
Entreprises et sociétés
Pendant des décennies, les groupes de pression des entreprises et les écoles de commerce ont enseigné que le seul objectif légitime d’une société commerciale est de faire de l’argent pour ses actionnaires. Plus récemment, certaines voix d’affaires ont commencé à préconiser un rôle plus large pour les entreprises, pour inclure le service de ses employés, de ses clients et de la communauté, et la protection de l’environnement, dans le cadre du rôle propre d’une entreprise.
– Laquelle de ces définitions d’objet est la plus cohérente avec les enseignements de l’église ? Faut-il faire quelque chose pour encourager le développement d’une culture d’entreprise et d’entreprise qui vise à servir les personnes, les communautés et les générations futures, en plus des profits ? Si oui, quoi ?
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Points to Ponder: An Economy to Serve People
Consider discussing the following questions with your local candidates, elected officials, and the parties, and with your family, friends, neighbors, coworkers, and fellow parishioners:
Poverty Reduction
– What can be done to ensure that all Quebecers are encouraged and enabled to apply the full range of their talents and gifts to the care of their families, to lift themselves out of poverty, and in doing so to give praise to God as co-creators, through meaningful creative work?
– How can Quebec best strike a balance between the principles of solidarity – ‘we’re all in this together’ – and subsidiarity – ‘everyone should do what he or she can to support themselves, before burdening others?’
– What is an appropriate definition of poverty, particularly in a society overflowing with consumer objects and material wealth? Should such definitions include consideration of the ability of individuals to seek personal fulfillment in pursuing truth?
– What, if anything, should be done to ensure that a dignified living wage, capable of providing a dignified home and opportunity to support a family is available to workers, or those willing to work, or to reduce poverty in Quebec? Should a basic income policy be considered? If so, what form should it take? What can or should be done by the provinces, and what should be left to the federal government, or to private or community organizations?
– It has been observed that debt levels among the elderly are increasing, especially as the costs of long-term, dignified care increase. What can or should be done to alleviate poverty and debt among the elderly?
GDP & Well-Being
For decades, governments have focused exclusively on gross domestic product – a measure of an economy’s sheer productivity – as the best measure of national economic health. More recently, some voices have begun to advocate for a broader index of national well-being, to include factors such as the physical and emotional health of the people, the health of the environment, equity in housing, income, and opportunity, and food security, in addition to raw production.
– Which of these approaches is more likely to reflect the well being of current and future national, provincial, or local populations, and their ability to achieve personal fulfillment in seeking and finding truth?
– What else can or should be done to ensure that Quebec’s economy serves the people, rather than the other way around? Is it reasonable to demand continuous economic growth, or might it be preferable to seek sustainable contentment?
Businesses and Corporations
For decades, corporate lobby groups and business schools have taught that the only legitimate object of a business corporation is to make money for its shareholders. More recently, some business voices have begun to advocate a broader role for corporations, to include service of its employees, its customers, and the community, and protection of the environment, as part of a corporation’s proper role.
– Which of these object definitions is more consistent with church teachings? Should anything be done to encourage development of a corporate and business culture that aims to serve people, communities, and future generations, in addition to profits? If so, what?